Smallville : Review de 10x16 Scion et 10x17 Kent (spoilers)

10x16 Scion
Scénario : Turi Meyer & Al Septien
Réalisation : Al Septien

Cobaye de laboratoire en pleine mutation, Alexander Luthor devient Conner Kent. On s’en doutait, mais la « naissance » de Conner est un cocktail détonnant des ADN (et donc des personnalités) de Clark et de Lex (Lex ayant bien entendu subtilisé l’échantillon à Helen au cours de la saison 2 pour ses propres recherches). Mais Conner Kent, qu’est-ce-qu’on en pense ? Conner Kent est incontestablement l’un des seuls points forts de la saison 10, Lucas Grabeel interprète à la perfection la dualité des caractères de Lex et de Clark. À l’image d’un Lex manipulé par son père, un Clark Luthor malmené par Lionel Luthor, on assiste à une réminiscence comportementale du véritable Lex Luthor, mais avec les pouvoirs de Clark en plus, et ça fait du bien ! Tout comme la ribambelle de clins d’œils aux saisons précédentes (Conner utilise pour la première fois sa vision thermique dans les mêmes circonstances que Clark il y a huit saisons de cela), Lois qui se retrouve dans la même position que Lana (la petite amie prise en otage et malmenée par son pire ennemi)... Bien que la CW n’ait jamais vraiment lancé de spin off, elle va véritablement s’en vouloir de pas donner le feu vert pour les nouvelles aventures de Conner Kent !

Autre excellent point de l’épisode, on retrouve la Lois espiègle et enquêtrice qu’on avait pas revu depuis un très long moment et elle nous a beaucoup manqué ! Si elle est peu apparue ou sous exploitée dans les épisodes précédents, Tess revient sur le devant de la scène pour notre plus grand plaisir et pour le plus grand désarroi de Lionel Luthor. La valse qui s’opère à chaque confrontation entre Tess et Lionel est véritablement un régal. Au final, Tess remporte la manche, mais Lionel reçoit une aide inattendue : Darkseid, qui gisait sous la tombe de Lex. Voilà qui est prometteur pour le series finale !

Pourtant, Scion aurait pu être encore mieux ! Le manque d’action se fait cruellement sentir et la soudaine histoire liée à Conner Kent nous parait vraiment tirée par les cheveux.

Note : 4/5

10x17 Kent
Scénario : Kelly Souders & Brian Peterson
Réalisation : Jeannot Szwarc

Kent s’ouvre par un moment à la fois symbolique et redouté : Martha lègue la Ferme à Clark et Lois seulement les futurs mariés ont d’autres projets : leur vie à Métropolis (et ailleurs !) est devenue prenante, ils n’ont pas d’autre choix que de vendre la ferme. C’est à ce moment précis que revient Clark Luthor ou plutôt Ultraman (Tom Welling est toujours aussi génial dans le rôle de la version diabolique de Clark Kent). Piégé dans l’autre univers, Clark Kent va devoir subir les foudres des actes commis par son homologue : Ultraman et ses faiblesses sont connus dans le monde, Lois vient de perdre Oliver (tué par ce même Ultraman), Jonathan Kent est bel et bien vivant et a tout perdu à cause d’Oliver... Nous ne cacherons pas notre joie de retrouver John Schneider à nouveau dans Smallville, non pas en tant qu’esprit, mais en tant qu’être vivant. Même si ce Jonathan est tout le contraire du Jonathan que le public a connu, les mots, la performance de Tom Welling n’ont aucune peine à nous convaincre et nous touchent. Clark Kent devient Jonathan Kent par la force des mots et des idéaux et l’autre Jonathan Kent revoit une lueur d’espoir rejaillir en lui. L’ultime scène entre Tom Welling et John Schneider est à la fois nostalgique (L’au-delà, saison 5) et bien plus émouvante que la dernière « visite » de Jonathan à son fils. On soulignera également l’incroyable performance d’Erica Durance dans le rôle de Lois Queen.

En parlant de retour en arrière, la situation se corse pour Tess qui est de nouveau menacée par Clark Luthor. Tout juste miraculeusement sorti de l’autre univers, Clark Kent intervient à temps pour sauver Tess d’une mort similaire à celle de son père (7x16 Les clés du pouvoir). Les effets visuels de la confrontation entre les deux Clark sont d’ailleurs absolument affligeants. Autres déceptions de l’épisode : la réutilisation de la trame des univers parallèles sans oublier un manque d’action flagrant.

Note : 3,5/5