Hunger Games - la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur : La critique

Date de sortie : 15/11/2023
 Titre original : The Hunger Games : The Ballad of Songbirds and Snakes
 Durée du film : 2 h 38
 Réalisateur : Francis Lawrence
 Scénaristes : Michael Arndt, Michael Lesslie d’après l’œuvre de Suzanne Collins
 Interprètes : Tom Blyth, Rachel Zegler, Peter Dinklage, Jason Schwartzman, Hunter Schafer, Josh Andrés Rivera, Viola Davis, Fionnula Flanagan

Après avoir livré, pour ses débuts d’écrivaine, une trilogie incroyable, The Hunger Games, impeccablement adaptée dans 4 longs métrages, l’autrice Suzanne Collins a écrit un prequel à son récit en le focalisant sur un jeune Coriolanus Snow. C’est sa dernière œuvre, que Hunger Games : la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur adapte parfaitement.

Le scénario de Michael Arndt et de Michael Lesslie tourne autour d’un jeune homme extrêmement ambitieux, mais pauvre, qui va tenter de monter tous les échelons de la cité où il habite. On va le voir grandir et évoluer et avoir l’occasion de découvrir les faits marquants de sa jeunesse.

Le film de Francis Lawrence est vraiment très bon. Il entraîne le spectateur plusieurs décennies avant l’intrigue que l’on avait découverte précédemment et permet de se plonger dans les prémices d’un jeu qui est déjà horrifique dans sa forme originale. On peut ainsi découvrir de grands moments et des passages particulièrement spectaculaires, dont bien sûr, la fameuse arène où s’affrontent les pauvres jeunes gens choisis contre leur gré.

L’œuvre est en trois parties, se concentrant chacune d’entre elle sur un événement extrêmement important. Si le récit prend son temps, on ne voit jamais les 2h40 passer. En effet, les rebondissements sont nombreux. Toutefois, c’est vraiment l’évolution du personnage principal qui capte complètement attention.

Il est remarquablement interprété par Tom Blyth qui crève littéralement l’écran. Il apporte à son personnage un côté aussi bien attachant que glaçant. Grâce à sa prestation, on voit se façonner devant nos yeux la personnalité que l’on va découvrir, des années plus tard, dans la trilogie d’origine se déroulant 65 ans ultérieurement.

Rachel Zegler est formidable en jeune tribu voulant survivre au jeu où elle a été envoyée. Hunter Schafer est très bonne en cousine attentionnée du personnage principal. Josh Andrés Rivera est impeccable en meilleur ami de ce dernier. Peter Dinklage est superbe en doyen de l’académie. Et Viola Davis est impressionnante en professeur travaillant sur des expérimentations.

Les effets spéciaux sont vraiment excellents. Associés aux décors diversifiés d’Uli Hanisch et aux très beaux costumes, extrêmement variés, de Trish Summerville, ils offrent un monde très crédible et des passages visuellement splendides. Il est donc extrêmement plaisant de découvrir cette nouvelle aventure qui se déroule aussi bien dans des lieux clos que dans des espaces ouverts, où la nature est foisonnante.

La très belle photographie de Jo Willems rend bien hommage aux différents lieux que l’on découvre et aux personnages évoluant dedans. La musique de James Newton Howard est agréable à écouter. Alors que le montage de Mark Yoshikawa rend le récit particulièrement fluide.

Grâce au talent de l’autrice, on peut ainsi découvrir l’histoire d’un personnage marquant et comprendre comment les Hunger Games ont évolué. Elle permet aussi de découvrir les graines d’un mécontentement croissant qui explose d’une manière si spectaculaire plus d’un demi-siècle plus tard.

Aussi, si vous avez apprécié les précédents livres, et longs métrages, vous devriez, sans aucun doute, trouver très sympathique et divertissant de vous plonger dans ce prequel particulièrement efficace.

Hunger Games : la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est un très bon film donnant l’occasion de retrouver un univers particulièrement marquant et de découvrir la jeunesse d’un personnage emblématique de la saga sortie précédemment. Son histoire passionnante à suivre, une réalisation offrant des grands moments cinématographiques et un bien beau casting aident facilement à s’immerger dans ce monde particulièrement glaçant que l’on prend plaisir à retrouver.

Captivant et impressionnant.

Le jeune Coriolanus est le dernier espoir de sa lignée, la famille Snow autrefois riche et fière est aujourd’hui tombée en disgrâce dans un Capitole d’après-guerre. À l’approche des 10ème HUNGER GAMES, il est assigné à contrecœur à être le mentor de Lucy Gray Baird, une tribut originaire du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem. Le charme de Lucy Gray ayant captivé le public, Snow y voit l’opportunité de changer son destin, et va s’allier à elle pour faire pencher le sort en leur faveur. Luttant contre ses instincts, déchiré entre le bien et le mal, Snow se lance dans une course contre la montre pour survivre et découvrir s’il deviendra finalement un oiseau chanteur ou un serpent.

 Photographie : Jo Willems
 Montage : Mark Yoshikawa
 Musique : James Newton Howard
 Costumes : Trish Summerville
 Décors : Uli Hanisch
 Producteurs : Francis Lawrence, Nina Jacobson, Brad Simpson pour Lionsgate
 Distributeur : Metropolitan FilmExport

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