The Binding of Isaac - Four Souls : La critique du jeu de trahison

 Type : Cartes
 Auteur : Edmund McMillen
 Éditeur : Funforge
 Illustrations : Krystal Fleming
 Nombre de joueurs : 1 à 10
 Âge des joueurs : 14 ans et plus
 Durée d’une partie : 30-60 minutes
 Édition Française : Oui
 Extensions disponibles : Non
 Prix constaté : Moins de 50 euros

"Le jeu reprend l’univers du jeu vidéo The Binding of Isaac, développé par Edmund McMillen en 2011.

Après avoir choisi un personnage de départ, le but est de récolter 4 âmes, avec l’aide de pièces et objets divers.

Pour ce faire, il faudra éliminer les monstres et les boss rencontrés en s’alliant aux autres joueurs, ou bien en leur mettant des bâtons dans les roues pour les empêcher de gagner."

 Plus de 300 cartes
 100 pièces
 1d6 et 1d8
 1 Livret de règles

Chaque joueur incarne un personnage associé à une maîtrise, et devra affronter des monstres et prendre leur âme, tout en récoltant des loots, multipliant les possibilités et les combos.

Pour cela, lors de son tour de jeu, on pourra jouer une carte (on pourra aussi le faire pendant le tour de l’adversaire, pour lui nuire ou l’aider contre un service), acheter un objet du paquet Trésor et/ou combattre un monstre, voir jouer une carte supplémentaire.

Tiré d’un jeu vidéo trash (un garçon enfermé dans le sous-sol de sa mère, doit lutter contre des versions parallèles de lui-même), The Binding of Isaac - Four Souls reproduit bien son ambiance.

Sorte de Munckin+, il s’agit de la seconde édition, qui précise les règles du jeu original. La belle boîte, un petit coffre étrangement allongé, contient une multitude de cartes, avec des possibilités quasi-infinies de combos à découvrir.

Ainsi, le but est bien de vaincre son adversaire, mais aussi (et ce qui assure sa rejouabilité) de découvrir les combos ultimes qui mèneront presque à casser le jeu.

Non, il ne s’agit pas là de haute stratégie. Puissamment asymétrique, basé sur le hasard au tirage et des combats résolus aux dés, mais surtout bourré de fun et de malédictions qui peuvent tout chambouler à tout moment.

Pour toutes ces raisons, le jeu ne plaira pas à tout le monde.

Il faudra apprendre à marchander, à s’allier contre le joueur le plus avancé (ce qui contrebalance l’asymétrie), mais aussi à trahir au bon moment, afin de remporter la partie.

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