Berlin La Mortelle : La critique du Jeu de Rôle solo
LIGNÉES ROYALES
Type : JdR Solo
Format : Livret de 60 p. couleur A5
Couverture : Souple
Auteur : Jérôme Mioso
Éditeur : Fondations de l’Imaginaire
Illustrations : J. Mioso et JM. Choserot
Édition Française : Oui
P.P.C. : 9,90 euros
DESCRIPTION
"Berlin – ville où deux visions du monde se sont regardées par delà un Mur sorti de nul part lors d’une nuit d’août 1961.
Dans Berlin la Mortelle, plongez dans le plus grand nid d’espions du 20ème siècle, en pleine Guerre Froide.
Déjouez des conspirations pour le compte du service de renseignement pour lequel vous travaillez, par patriotisme, idéologie ou juste ambition personnelle.
Dans ce jeu de rôle solo, il ne vous faudra qu’un jeu de 32 cartes, un dé à 20 faces et votre imagination. Quel que soit le temps passé à jouer, vous découvrirez à travers des accroches narratives l’espionnage de ces années si particulières, sans téléphones portables, sans internet, où rien n’est ce qu’il parait.
Enfilez votre pardessus, prenez votre arme, votre appareil photo miniaturisé, et suivez vos ennemis dans les rues froides et meurtrières de Berlin la Mortelle."
LA CRITIQUE
Avec Berlin La Mortelle, vous vous plongerez dans l’ambiance de The Spy, The Americans, Totems, Slow Horses, Le pont des espions, ou de 1984, ou bien encore des livres de Philipp Kerr et John le Carré, dans des intrigues pendant la guerre froide (1961-1989), pas si souvent évoquée. Et pas n’importe où, au cœur de la ville carrefour de toutes les influences de l’époque, Berlin.
Après avoir lu le contexte historique réel (et ainsi révisé vos cours d’Histoire), vous en apprendrez plus sur la ville en elle-même, ainsi que sur les agences en présence et leurs manières d’opérer, vous pourrez vous lancer dans la partie proprement dite.
Pour cela, vous allez créer un récit, d’un agent (d’un bloc ou de l’autre) luttant contre les autres forces adverses et notamment contre des conspirations, un système qui utilise des cartes de jeu disposées en pyramide, avec des connexions entre elles (et donc entre les agents adverses). Cela rajoute une mécanique de révélation qui va parfaitement avec le thème, surtout si l’on considère que votre couverture est garantie par un niveau de chauffe qu’il vous faudra contrôler afin de ne pas vous griller (et de voir votre mission s’achever de la pire des manières.
Le but est toujours de raconter (et écrire) une histoire bien entendu. Mais cet ajout et le thème, très porteur, pourraient bien capter certains joueurs plus traditionnels de jeux de rôles et pas seulement le (petit mais fidèle) public du JdR solo.
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