Le Pouvoir : Critique 1.06 Sparklefingers

 Date de diffusion : 21/04/2023
 Plateforme de diffusion : Prime Video
 Épisode : 1.06 Sparklefingers
 Réalisatrice : Ugla Hauksdóttir, Lisa Gunning
 Scénariste : Sarah Quintrell d’après l’œuvre de Naomi Alderman d’après l’œuvre de Naomi Alderman
 Interprètes : Toni Collette, Auliʻi Cravalho, John Leguizamo, Toheeb Jimoh, Ria Zmitrowicz, Nico Hiraga, Heather Agyepong, Eddie Marsan, Archie Rush, Gerrison Machado, Pietra Castro

Le sixième épisode de Le pouvoir se focalise à nouveau sur la famille du maire, le jeune journaliste est celle de Roxy.

Le scénario de Sarah Quintrell continue de présenter les répercussions sur le monde de l’apparition de ce pouvoir électrique chez les jeunes femmes. Ce qui crée des mouvements de colère chez les hommes et une montée du masculinisme.

L’histoire intègre principalement des éléments qui ne sont pas dans le livre, ce qui permet d’étoffer encore plus les histoires personnelles des différents personnages principaux. Cela renforce non seulement l’intérêt qu’on leur porte, mais aussi l’attachement que l’on peut avoir vis-à-vis d’eux.

L’épisode d’Ugla Hauksdóttir et de Lisa Gunning intègre des effets spéciaux subtils qui n’en font jamais trop. Ils reposent d’ailleurs sur une très bonne interprétation collégiale qui donne de la crédibilité à tout ce qui est montré.

Toni Collette est excellente dans le rôle de cette maire en voulant protéger ses filles. John Leguizamo est formidable dans celui de son mari aimant ayant de plus en plus de mal avec l’exposition que sa femme fait subir à sa famille. Gerrison Machado est très intéressant dans celui de leur fils. Auliʻi Cravalho est sympathique dans le rôle de leur fille. Nico Hiraga est touchant en petit-ami de cette dernière. Ria Zmitrowicz est fort bonne en jeune fille en plein deuil. Et Toheeb Jimoh est impeccable en jeune journaliste.

L’œuvre continue d’avoir une certaine noirceur, alors que les rapports de force sont en train de bouger au niveau mondial et que cela ne plaît pas à tout le monde.

Le récit se déroule dans trois pays différents, permettant d’avoir des atmosphères diverses, et des situations qui le sont tout autant.

La qualité continue d’être vraiment au rendez-vous et toutes les différences avec le livre donnent l’opportunité de se plonger encore plus dans une histoire particulièrement originale. Toutefois, l’un des points de bascule de l’œuvre de papier n’est toujours pas atteint. Ce qui laisse penser, au vu du déroulement de l’intrigue, qu’il faudra compter au moins une, voire deux, saison supplémentaire, pour couvrir ce qu’il se passe dans le roman.

Le sixième épisode de Le pouvoir est très bon et donne l’occasion de continuer de s’immerger dans un monde qui est en train de bouger de plus en plus. Avec une histoire intégrant des nouveaux éléments qui sont passionnants, une réalisation très efficace et des comédiens toujours aussi formidables, la série possède une grande qualité.

Différents et passionnant.

Dans un monde parallèle, toutes les femmes développent le pouvoir d’électrocuter les individus à leur guise. Elles deviennent potentiellement des machines à blesser voire tuer en libérant des secousses électriques du bout des doigts...

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