Halo : Critique 1.03 Emergence

Date : 10 / 04 / 2022 à 14h30
Sources :

Unification


HALO

- Date de diffusion : 07/04/2022
- Plate-formes de diffusion : Paramount+ / Canal+
- Épisode : 1.03 Emergence
- Réalisateur : Roel Reiné
- Scénariste : Kyle Killen, Steven Kane
- Interprètes : Pablo Schreiber, Charlie Murphy, Natascha McElhone, Danny Sapani, Yerin Ha, Shabana Azmi, Bokeem Woodbine, Olive Gray, Kate Kennedy, Natasha Culzac, Bentley Kalu, Rafael Fernandez, Jen Taylor

LA CRITIQUE

L’épisode 3 de la série Halo de cette semaine a de quoi déboussoler n’importe quel fan des jeux vidéo éponymes. C’est simple, Master Chief ne fait plus qu’enlever son casque de temps en temps ! Cette fois-ci, il ne le porte même pas une seule seconde. Alors, vous me direz, voir la figure angélique de Pablo Schreiber n’est pas si désagréable que ça, d’autant qu’il joue à la perfection au super-soldat normalement dépourvu de toute empathie. Mais qu’il n’enfile même pas une seule fois son casque emblématique, ça me perturbe un peu.

À la place, on nous sert une pratique scientifique à faire blêmir n’importe quel membre de l’AMM (Association Médicale Mondiale) en matière d’éthique. La Dr. Halsey prend l’allure d’un savant fou prête à tout pour arriver à ses fins. De "flash-clonage" - technique de clonage par récupération de cellules à des endroits spécifiques du corps, dans des conditions spécifiques - à l’implantation d’une I.A., on nous montre comment CORTANA est incorporée dans le système neuronal d’un Spartan. Et qui en fait la douloureuse expérience ? John-117, bien sûr. John, dont on apprend les origines, après avoir expérimenté la confusion la semaine dernière, découvre tout un panel de nouvelles émotions, surtout quand il décide de supprimer de son organisme une certaine puce inhibitrice responsable de son endoctrinement.

L’opération, étant donné la technicité de la chose, est portant réalisée en quelques secondes. On mutile un clone - avec qui Halsey partage pourtant bien des souvenirs, on télécharge le substrat neuronal de l’innocente victime (qu’on balance aux orties juste après) dans une sorte de pile (qui m’a fait penser à Altered Carbon de Netflix, en plus petit), on l’introduit dans le système neuronal du sujet cobaye (notre John), et voilà le travail ! Ces quelques secondes suffisent à me faire penser que les scénaristes et le réalisateur Roel Reiné sont allés un peu vite en besogne. Alors, certes, nous sommes dans le futur, en 2552, mais tout de même. Bon, on se dit que l’épisode ne pouvait pas non plus être exclusivement dédié à cette opération, l’histoire doit avancer, mais quelques minutes de plus n’auraient fait de mal à personne.

Et notre CORTANA version Paramount+, qu’est-ce qu’on peut en dire ? Gros point négatif, et je l’avais vu dès les premières bandes annonces, la version holographique du personnage est en images de synthèse et c’est dommage, d’autant que la série a su faire appel à celle qui la vocalise dans les jeux pour l’interpréter, Jen Taylor. On ne sait pas vraiment si l’actrice a été mise à contribution uniquement pour faire la voix du personnage ou si elle a tourné des scènes en capture de mouvement, mais ce qui est probable, c’est qu’elle aurait sans doute apporté beaucoup plus de cachet à la série si CORTANA avait obtenu ses véritables traits. Ensuite, point interessant, les scénaristes ont su qu’il fallait - pour une raison dramatique là encore - limiter son influence sur John. Le super-soldat n’est pas franchement ravi qu’une I.A. lui parle dans sa tête ou qu’elle apparaisse sans qu’on le lui demande. Ce qui donne une dynamique conflictuelle interessante à leur relation. Censé ressembler à Halsey, je ne lui trouve d’ailleurs aucune ressemblance avec cette dernière.

Du côté de la protégée de John, Kwan Ha, la jeune rebelle se désespère de se retrouver au milieu de nulle part avec Soren. Elle ne veut qu’une seule chose : retourner sur sa planète natale de Madrigal (dévastée au début de la série) pour y mener sa quête de vengeance contre l’UNSC et anéantir le nouveau gouverneur sur place, qui a vendu son âme à l’Alliance Terrienne. Un peu trop facilement, elle réussi à convaincre son nouvel acolyte pirate de la suivre dans son entreprise.

Enfin, l’Élue de l’Alliance Covenant se lance de son côté à la recherche de celui qu’elle nomme le Démon. Humaine, on en apprend un peu plus sur ses origines et sur ses plans. Elle n’a d’humain que son apparence, et il sera interessant d’en apprendre encore plus à son sujet.

Même si des points négatifs viennent assombrir ma vision globale sur la série, l’épisode de cette semaine reste très agréable à regarder, même si l’action (c’est ce qu’on cherche à peu près tous) manque cruellement. La photographie et les effets visuels restent très réussis et réhaussent le niveau. Les vues d’ensemble (sur la base de Reach entre autres) sont très beaux. Malheureusement, pas un seul Sangheil qu’on étripe avec aisance, pas même un seul combat à se mettre sous la dent (je ne considère pas le massacre de l’équipage humain, ça ne compte pas) ! Je commence à regretter le premier épisode de la série qui m’avait ébahi d’intensité avec des scènes savamment orchestrées et très bien mises en scène par Otto Bathurst.

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