Superman & Lois : Review 1.02 Heritage - 1.03 The Perks of Not Being a Wallflower

Date : 11 / 03 / 2021 à 14h30
Sources :

Unification


Enfin une série de super-héros sur le CW qui a de la substance et de l’intelligence ! Grâce à IMdB (mon boycott d’Amazon se limite à la vente par correspondance), j’ai découvert que Todd Helbing, le co-créateur (avec l’inévitable Greg Berlanti) et co-scénariste de Superman & Lois était l’un des scénaristes de la superbe série Spartacus : Blood and Sand. Ergo la qualité de l’écriture et le ton de ce nouvel opus supermanien.

L’histoire est placée dans un contexte tellement humain que les péripéties surhumaines du héros sont à présent l’exception, et non plus la règle. Cela rend la narration beaucoup plus crédible que dans toutes les autres séries bourrées d’effets spéciaux, de costumes bigarrés et de décors improbables, du style The Flash, Stargirl, Legends of Tomorrow et autres chewing-gums pour ados diffusés sur le CW. Les créateurs d’Arrow avaient bien tenté une approche un peu plus sombre, mais - à mon goût - n’avaient pas complètement transformé l’essai, et la série s’est finalement enfoncée dans le sensationnalisme gratuit.

Dans Superman et Lois, les auteurs ont même poussé l’excellence jusqu’à répondre à une question que tout le monde se pose depuis des décennies : comment Superman sait-il ce qui est en train de se passer à des milliers de kilomètres de lui, et comment choisit-il les ’cas’ sur lesquels il intervient ? Je vous laisse découvrir cette explication passionnante dans l’épisode 103. Maintenant, j’aimerais bien qu’ils m’expliquent aussi pourquoi Clark/Superman est en permanence mal rasé, et surtout pourquoi il persiste à porter ses lunettes en famille alors que tout le monde est à présent au courant de sa double vie...

ATTENTION SPOILERS

Dans l’épisode 102, Clark/Superman (Tyler Hoechlin) s’envole avec son fils Jordan (Alex Garfin) vers la forteresse de glace, afin de rencontrer l’IA qui contient la ’conscience’ de Jor-El (Angus Macfadyen), le père de Kal-El (Superman) dont Jordan porte (plus ou moins) le nom. Clark veut savoir si son fils a hérité de tous ses pouvoirs, mais une grande déception les attend.
Dans l’ombre rode un terrible antagoniste, Captain Luthor, qui donne bien du fil à retordre au Général Lane (Dylan Walsh). Rien à voir avec le Lex que nous aimons tous, à part le nom et l’envie de dessouder Superman. La raison : le Kryptonien (version costume noir) n’a pas été gentil avec lui et ses petits copains... sur une autre Terre. Ah ah ! Le multivers de DC fait son apparition !
De son côté, Loïs commence à fouiner dans les affaires de son nouveau patron, Morgan Edge (Adam Rayner), qui propose aux habitants de Smallville un projet qui pourrait bien dissimuler une super arnaque. Pour marquer son désaccord, Loïs démissionne avec panache et se fait embaucher par Chrissy Beppo (Sofia Hasmik) à la gazette de Smallville, dans l’espoir de découvrir quelle baleine se cache sous quel caillou.

Dans l’épisode 103, Jordan à digéré les informations entendues dans la forteresse, mais le harcèlement systématique de ses camarades de lycée le pousse à intégrer l’équipe de football de son frère. Car s’il n’a pas tous les pouvoir de son père, il est quand même bien costaud, le p’tit gars ! Le meilleur moyen de calmer les ardeurs des uns et des autres, c’est de les plaquer énergiquement. Et ça marche !
À la maison l’ambiance s’améliore, et même lorsque Clark apprend que Jordan se sert de ses (raisonnables) pouvoirs à l’école alors qu’il lui avait bien dit de faire profil bas, il écoute les arguments sensés et bienveillants de son autre fils, Jon (Jordan Elsass), qui lui permettent de prendre une décision paternelle magnanime, assortie d’une condition inattendue.
Quant à Loïs, elle endosse avec délectation le rôle de l’Erin Brokovich locale, ce qui va lui valoir un cocktail molotov dans sa bagnole et une confrontation avec un grand type à mine patibulaire qui va mettre une super raclée à son super-mari. Mais c’est quand même Superman qui finit par gagner la bagarre, promis !

Au delà de la qualité de la narration, des dialogues sobres, intelligents et efficaces servis par des acteurs de grande qualité (Tyler Hoechlin, ça y est, je suis fan !), il y a dans cette série une approche des relations humaines et familiales tout à fait pertinente. Les rapports entre les protagonistes sont criants de vérité et à aucun moment on ne se dit que les situations (hors interventions de Superman ou des super-méchants) n’ont aucun sens ou n’ont été créées que pour alimenter le côté divertissant de l’histoire. Et tout ça servi par une réalisation, une photographie et une qualité technique en général de très haut niveau, dignes du cinéma. De l’excellente télévision.

J’espère que cette série sera rapidement disponible sur les chaînes françaises pour votre plaisir à tous.

Note 1.02 Heritage

Note 1.03 The Perks of Not Being a Wallflower


EPISODE

- Episode : 1.02 & 1.03
- Titre : Heritage - The Perks of Not Being a Wallflower
- Date de première diffusion : 2 & 9 mars 2021 (The CW)
- Réalisateurs : Lee Toland Krieger (1.02), Gregory Smith (1.03)
- Scénaristes : Todd Helbing (1.02) , Brent Fletcher (1.03)

BANDE ANNONCE - EXTRAITS







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