Ministry of Ungentlemanly Warfare : Guy Ritchie s’en va-t-en guerre pour Paramount
Selon les sources toujours très bien renseignées de Deadline, Paramount Pictures a signé un contrat avec Guy Ritchie pour mettre au point Ministry of Ungentlemanly Warfare, le film sur la naissance des opérations spéciales pendant la Seconde Guerre Mondiale, produit par l’infatigable Jerry Bruckheimer et son acolyte Chad Oman.
Adapté du roman Ministry of Ungentlemanly Warfare - How Churchill’s Secret Warriors Set Europe Setlaze and Gave Birth to Modern Black Ops de Damien Lewis, Ritchie écrira le scénario, qui avait déjà connu une première version par Paul Tamasy et Eric Johnson (The Finest Hours), aux côtés de Arash Amel (Private War), et réalisera le long métrage pour le studio qui détient les droits du roman depuis 2015.
Le récit se déroule en 1939, alors que les Britanniques se faisaient pilonner par l’Allemagne en Europe continentale, et que Winston Churchill voulait frapper fort. Sa réponse : Cessez de vous battre selon les règles d’engagement acceptées par les gentlemen et créez un groupe de guerriers qui deviendront les premiers agents secrets "indéniables" à frapper derrière les lignes ennemies. Il s’agissait en fait de la première unité d’opérations secrètes de Grande-Bretagne.
Les membres de cette unité étaient recrutés, sachant qu’ils risquaient d’être tués. Ils sont devenus un groupe très soudé et leur travail s’est étendu sur toute la durée de la Seconde Guerre Mondiale. Ils remportèrent d’importantes victoires contre les nazis, enfreignant toutes les règles de guerre acceptées et utilisant la tromperie et même l’arc et les flèches pour se débarrasser de l’ennemi.
Bruckheimer et Oman produiront Ministry of Ungentlemanly Warfare via Jerry Bruckheimer Films. La délégation de production a été transmise à Ivan Atkinson, partenaire habituel en écriture et à la production de Ritchie. Vanessa Joyce, de Paramount, supervisera le projet pour le studio. Le film sera l’occasion pour Ritchie de donner sa propre vision sur la période, tel Quentin Tarantino l’avait fait avec Inglourious Basterds.
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