The X-Files : Huit questions à Gillian Anderson
Le magazine Time a eu la chance d’interviewer l’actrice britannique qui explique pourquoi elle a accepté de reprendre l’icônique rôle et ce qui a changé en 14 ans.
Le 24 janvier la FOX ressuscite The X-Files. De qui vient l’idée ?
Cela a été évoqué pour la première fois par un fan à la New York Comic Con de 2013. Ma réaction a été « il faudra me passer sur le corps ».
Qu’est-ce qui vous a fait changé d’avis ?
C’était que nous faisions six [épisodes] au lieu de 24.
Pour moi, que quelq’un dise « avez-vous envie de faire The X-Files ? » signifiait renoncer à ma vie. Ce ne fut que lorsque l’engagement a été pris de faire moins de huit épisodes que je pouvais envisager de faire quelque chose, sur la base de mes autres engagements, y compris les enfants !
La série était parfaite pour son époque dans les années 1990. Comment s’intègre-t-elle en 2016 ?
Il y a beaucoup de sujets dans le dialogue aujourd’hui qui sont une excellente alimentation pour notre série. Et la nature des médias sociaux et le fait que c’est un démocrate à la présidence contribuent à une certaine liberté de parole autour de l’actualité qui rend possible pour nous d’appuyer sur des boutons.
Donc, vous avez besoin d’un président démocrate dans la vie réelle pour raconter une histoire de théorie du complot ?
Si nous essayions de faire la série pendant la présidence Bush, nous ne serions pas en mesure d’avoir certaines des conversations. L’étendue des histoires s’est élargie à un degré tel que tout peut être discuté dans le monde de l’art en Occident maintenant. Tout est possible.
Vous n’avez pas travaillé avec David Duchovny depuis le film X-Files de 2008. Comment votre alchimie reste-t-elle intacte pendant cette pause ?
Cela n’a rien à voir avec nous. C’est au-delà.
Cela existait au travers des années où nous étions en colère l’un envers l’autre, ne parlions pas l’un à l’autre. Quoi qui se passait avec nous, c’était là et tangible. Ca se matérialise. Ca nous précède. Est-ce que cela existe simplement de sorte que la série puisse exister ? Peut être.
En 2016, vous apparaissez également dans une mini-série adaptation de Guerre et Paix. Avez-vous lu le livre ?
J’ai commencé à lire Guerre et Paix lorsque j’ai reçu l’offre de le faire, me démenant pour le lire dans les temps.
Mais il y a un certain point où il y a un scénario avec lequel pour travaillez et qui va avoir ses limites.
À quel moment est-ce que je me rends service à moi-même en chargeant toutes ces informations, et à quel moment est-ce que je rends ça trop difficile, et devrais lâcher prise et embrasser ce qui existe en face de moi ?
Jouer Dana Scully vous a-t-il rendue plus ouverte à l’idée d’une vie extraterrestre ?
J’ai toujours été une croyante. Je suis une croyante dans de nombreux domaines différents de réalité alternative, dans la capacité humaine à sortir de différents plans de la réalité. C’est quelque chose qui a été avec moi depuis que je suis enfant.
Scully a ouvert une voie profonde comme héros féministe. Voyez-vous des personnages comme elle à la télévision aujourd’hui ?
Le chemin que Scully a sculpté pour les femmes à la télévision est encore creusé. Il n’y peut-être pas quelqu’un maintenant qui ressemble spécifiquement à Scully, mais elle était l’une des premières de son acabit. Si vous voyez un personnage féminin fort dans une série TV, vous êtes sur la même voie.
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