Arrow : Review 3.01 The Calm
Séquence d’ouverture pré-générique d’Arrow efficace dès les premières minutes avec des scènes d’action bien maîtrisées et une réalisation plutôt efficace. Mais une fois le générique passé, ça se gâte !
Le Oliver mature, responsable, franc qu’on a pris plaisir à apprécier, laisse place à un mélange de petit garçon perdu et adopté chez les Camden. Trop de : « Tout ira bien Diggle », « tout se passera bien »... l’indigestion de sentiments guimauves est difficile à supporter. Et cela empire dès que Diggle a la “bonne idée” de suggérer un rancard à Felicity : il la connait à peine et la voit déjà comme une âme sœur... on se croirait entre True Blood et Vampire Diaries tellement ça sonne faux, calculé. Le rencard “Olicity” longuet ponctués de grands malaises tourne court quand le grand “méchant” Vertigo détruit le restaurant avec un bazooka ! Prévisible !
Quelle déception cette nouvelle version du comte Vertigo ! Peter Stormare voit son rôle standardisé en grand méchant classique qui fait tout exploser, transforme le Vertigo en cauchemar synthétisé dans une fiole ! Honnêtement, le Vertigo des débuts d’Arrow aurait dû rester tel qu’il était. Peter Stormare a beau être (en règle générale) un excellent acteur, mais là on regrette très franchement la mort du Vertigo de Seth Gabel, beaucoup plus terrifiant et incontrôlable ! Pour couronner le tout, les flashbacks sont loin d’être transcendants.
En revanche, les dynamiques Oliver/Roy (notamment lors de la neutralisation des hommes de Werner et de la bombe), Laurel/Oliver en tant qu’équipe fonctionnent à merveille. Par ailleurs, la nouvelle assistante du procureur réserve une belle surprise à son partenaire (et c’en est une belle pour nous aussi) : Arrow n’est plus considéré comme un paria par Starling, mais comme un héros.
La relation Laurel/Quentin est toujours aussi agréable à suivre, mais l’état de santé de Quentin nous fait craindre le pire pour la suite. Difficile de passer à côté du petit clin d’œil sympathique à Wildcat pendant le match de boxe alors que Roy et Oliver tentent de stopper Werner et ses hommes ainsi que la bombe. The Calm marque également l’arrivée de Brandon Routh dans la peau de Ray Palmer, un personnage prometteur (mais au temps d’apparition à l’écran assez réduit), un rival pour Oliver et risque de lui mettre des bâtons dans les roues, aussi bien au niveau des projets professionnels que côté cœur car Palmer courtise ouvertement Felicity (on se demande bien pourquoi...) et veut racheter Queen Consolidated. Voilà de quoi faire sortir Oliver du pays des Bisounours, mais s’il n’y avait que cela...
Car la fin de l’épisode s’achève brutalement. Sans vraiment être une surprise (des indices parsemés ici et là, la saison précédente étaient plutôt explicites) et bien que ce “rebondissement” divise les téléspectateurs, il remplit parfaitement son rôle : lancer la saison en grandes pompes et faire évoluer tous les personnages. C’est aussi un excellent effet miroir par rapport au final de la saison 1 qui va surtout se refléter sur deux personnages piliers de la série. Quoique peuvent en penser certains téléspectateurs, avec ce “choc”, les scénaristes d’Arrow ont bien rattrapé leur coup (là où ils ont échoué plus tôt, comprenez par là Oliver transformé en Bisounours) en nous rappelant que l’histoire prime sur tout le reste, plus que jamais.
EPISODE
Episode : 3.01 Titre : The Calm Date de première diffusion : 8 octobre 2014 (CW) Réalisateur : Glen Winter Scénariste : Histoire de Greg Berlanti & Andrew Kreisberg, adaptation de Marc Guggenheim et Jake Coburn
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