Man of Steel : Zack Snyder justifie le carnage

On peut dire que le sport à la mode dans les films d’actions récents consiste à raser des pâtés de maison entier. Et à cet égard, le Man of Steel de Zack Snyder se pose là.

La baston finale entre Sangoku et Vegeta euh.... Superman et Zod, outre sa conclusion douteuse, aura vu une bonne partie de Metropolis renvoyée à l’âge de pierre. Se justifiant de tels excès graphiques dans son film tel un repris de justice, Snyder invoque la cause mythologique :

"Je voulais que le film ait une ambiance mythologique. Dans les anciennes mythologies, les morts de masse étaient utilisées afin de symboliser des désastres. Dans d’autres pays comme la Grèce ou le Japon, les mythes étaient racontés de générations en générations en partie afin de répondre à des questions sans réponses sur la mort et la violence. En Amérique, nous n’avons pas cet héritage d’anciennes mythologies. Superman (apparu pour la première fois dans Action Comics en 1938) est probablement ce qui s’en rapproche le plus. C’est une manière de raconter le mythe.”

On pourra débattre à l’envie du rôle des super héros en tant que mythologie américaine de substitution (ex : la mythologie grecque a tout autant d’impact en Grèce qu’en France ou autre pays occidental... dont les US).

Permettons nous ici de sortir le carton jaune du bullshit. Un mythe est sensé apporter une sagesse suite à un voyage initiatique. Ce que l’on peut retenir de Man of Steel semble être : "Le Sauveur est revenu et il est américain".

Par ailleurs, Snyder ne peut décemment pas se prévaloir de continuer l’héritage de Superman quand son film se torche allègrement avec les paradigmes moraux de base du personnage (indice : oups tes cervicales).

Man of Steel c’est du gros spectacle, n’en rajoute pas Zack.

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