Bowen : La critique du tome 2

Date : 12 / 03 / 2013 à 18h35

Par : Christophe Dasse

Sources :

Source : Unification France

Sergent Major Bowen

tome 2- L’homme d’overground 9

• Éditeur : Glénat
• Scénario : Gil Formosa
• Dessin : Gil Formosa
• Collection : Grafica
• Sortie le : 26 septembre 2012
• Format : 56 pages
• Taille : 240 x 320 mm
• ISBN : 9782723487085
• Prix : 13 € 90

Présentation de l’éditeur :
Fin des années 50, état du Nouveau-Mexique

Le Sergent-major Bowen, l’un des meilleurs pilotes de l’agence militaire ultra-secrète américaine ELSE, est toujours aux prises avec ses ennemis. Ceux, déclarés, ressortissants de l’Union Soviétique, mais aussi ceux, dissimulés, au sein de son propre camp. Un pan du mystère entourant Bowen est levé dans ce nouvel opus où le passé du pilote pendant la seconde guerre mondiale est en partie dévoilé.

Au plus fort de la paranoïa de la Guerre froide, des enjeux de la conquête spatiale, de la course folle à l’armement nucléaire et des étranges phénomènes extraterrestres, Bowen renoue avec la grande bande dessinée d’aventure et d’espionnage.

Décryptage :
1956, le tome reprend exactement au moment où se termine le précédent, Bowen est dans le coma et est transporté par hélicoptère à la base secrète "Overground 9" où il est attendu par un comité d’accueil pour le moins musclé. L’étrange colonel (masqué) Macnut de l’ELSE prend en charge les opérations. Bowen "out", le général Yeppard évincé, il reste Cox pour tester le nouveau prototype F-104. Mais les problèmes ne vont aller que crescendo.

On est bien évidemment en pleine guerre froide entre les Américains et les Russes et c’est bien là tout le sujet de la série, les complots, les mystères, les espions et bien sur la paranoïa. La conquête du ciel et de l’espace est un enjeu essentiel pour les 2 nations et c’est à celui qui ira le plus haut et le plus loin et pour cela, les 2 nations ne reculent devant rien pour mettre à mal et devancer l’autre. Cela donne un second tome toujours aussi tourné vers l’espionnage et vers l’aventure avec une petite dose de surnaturel (mais jusqu’à quel point ?).

Le Sergent Major Bowen, est le cliché du héros hollywoodien dans toute sa splendeur, grand, brun, musclé, aventurier qui plait aux femmes. Il traverse avec beaucoup d’aplomb toute cette histoire d’espionnage en pleine guerre froide où se multiplient les rebondissements de ce second tome. Il est regrettable toutefois que les femmes soient elles aussi très clichées mais peut être est-ce l’époque qui veut ça ? Les choses s’accélèrent et se concrétisent. Loin d’être inintéressante, l’histoire peut parfois être confuse, il faut rester bien accroché et tout bien lire (et c’est verbeux sans être ennuyant) pour comprendre qui est avec qui et qui est dans le camp des bons et qui fait partie des méchants, même si c’est là encore une fois compliqué, les gens changeant de camp assez aisément. Mais l’histoire, qui est riche en révélations, atteint donc bien son but, nous troubler, nous déstabiliser. Plus d’action encore, après un premier tome classiquement d’exposition, extrêmement bien rendue par les dessins réalistes, moderne et très détaillé de Formosa.

Le suspense est toujours là et nous tient en haleine tout le long de la BD qui est aussi dotée d’une bonne dose d’action musclée et qui se termine bien entendu sur un cliffhanger mais attention les choses ne sont peut-être pas ce qu’elles semblent être. On en saura sûrement plus dans le 3^ème tome où la vérité (surement ailleurs) sera peut-être révélée.