Chaos Team : La critique du tome 1.1

Date : 20 / 03 / 2013 à 20h05
Sources :

Source : Unification France



Chaos Team 1.1


• Éditeur : Akileos
• Scénario : Vincent Brugeas
• Dessin : Ronan Toulhoat
• Série : Chaos Team
• Sortie le : 7 février 2013
• Format : 136 pages
• Taille : 182 x 260 (Couverture cartonnée)
• ISBN : 978-2-35574-124-1
• Prix : 16 €

Présentation de l’éditeur :
Près de 4 ans après une frappe extra-terrestre qui a détruit la majorité des forces armées et mis à genoux les gouvernements des différentes Nations
du globe, la Terre n’est plus qu’un vaste terrain de jeux pour ses nouveaux maîtres, anciens mafieux, criminels ou autres fanatiques religieux. Ces derniers, devenus désormais de véritables seigneurs de la guerre font souvent appel à une entreprise de mercenaires et d’armement, ayant survécu à l’invasion et à même de fournir hommes, armes et munitions, voire produits de première nécessité : Blackfire Industries. C’est dans cet environnement de chaos et de guerre que nous découvrons la Chaos Team, une unité de mercenaires liée à Blackfire et dirigée par John Clem, en mission de protection à Grenade, auprès du nouveau Pape.

Décryptage :
Une nouvelle BD des auteurs de Block 109 est forcément une belle surprise. Les auteurs ont eu la bonne idée de nous la faire découvrir depuis plusieurs semaines sur Internet et il ne faut pas se leurrer ce n’est pas Block 109, c’est différent et peut-être même encore meilleur. On quitte ici la réalité parallèle d’un monde dominé par les nazis qui avaient gagné la seconde guerre mondiale pour un monde post-apocalyptique puisqu’on se retrouve 4 ans après un chaos d’une attaque extraterrestre qui a laissé la terre en champs de ruine. Mais l’action racontée en plusieurs parties va aller d’avant en arrière, du présent post-apocalyptique au passé en crise, au monde au bord de la rupture.

Sur les ruines laissées par l’attaque extra-terrestre, malgré le danger qui rôde toujours autour et au-dessus d’eux, il faut reconstruire. Et quoi de mieux qu’une puissance religieuse pour fédérer et se lancer dans la reconstruction ? Mais bien évidemment le chaos engendre l’anarchie et la violence et les religion tentent d’unir les peuples. Les grandes puissances sont un genou à terre, elles ne règnent plus sur le monde comme avant et tout n’est que rapport de force, plutôt que de s’allier contre l’ennemi extraterrestre commun, ils préfèrent s’entretuer pour le pouvoir au nom de leurs Dieux qui les guident. Le retour des guerres de religion ? Les prêcheurs sont toujours à attendre leur tour, un peuple qui a peur est un peuple facilement maniable. Mais en dehors des prêcheurs, certains ont compris qu’en armant leurs hommes, ils pouvaient se saisir du pouvoir et de toutes les ressources qui vont avec.

C’est un monde post-apocalyptique qui nous est décrit dans ce premier tome avec toute la laideur que ça peut représenter dans l’animosité humaine. Les auteurs brossent un portrait peu reluisant de l’humanité qui tente de se reconstruire et de survivre mais un portrait aussi très intimiste de certains des membres de la chaos Team. Ils ont plus ou moins tous droit à une partie qui leur est consacré pour comprendre leurs motivations, leur parcours, leur background. La Chaos Team est donc une équipe de mercenaires indépendants qui offrent leurs services à ceux qui ont besoin de protection rapprochée et leurs missions les font aller dans tous les coins du monde pour travailler pour des gens pas toujours bien (extrémistes religieux, trafiquants de drogue... mais il faut bien vivre.

L’histoire est posée avec ce premier tome, les personnages principaux de cette Chaos Team sont brossés. Le monde dépeint ici est violent, sombre et glauque... et pourtant les extraterrestres n’ont pas encore véritablement montré le bout de leur nez. Adieu l’uchronie, bonjour l’anticipation (et surement plus tard la science-fiction) mais les ingrédients sont les mêmes, des hommes qui ont soifs de pouvoir. Du feu, du sang, des tripes, des armes, des fusillades et beaucoup de testostérone. Un peu de mystère aussi autour de cette équipe que l’on découvre au fur et à mesure.

D’un point de vue du dessin, on retrouve indéniablement la patte de Ronan Toulhoat, le dynamisme de son découpage et de son dessin qui s’est fortement amélioré, dans les personnages qui ont une véritable identité propre et dans les différents lieux que l’on visite qui sont tous toujours sublimes et très bien éclairé, même si des photos retravaillées sont utilisées, le résultats est ingénieux et de toute beauté. On plonge dans ce nouveau monde avec beaucoup de plaisir, c’est une lecteur chaudement recommandée.


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