Real Steel : La critique

Date : 17 / 10 / 2011 à 00h05
Sources :

Source : Unification


Real Steel



Date de sortie cinéma : 19 octobre 2011
Titre original : Real Steel


LE FILM



Synopsis :
Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d’acier de 900 kilos et de 2,40 m de haut. A présent, il n’est plus qu’un manager minable qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d’un combat à l’autre. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecœur de faire équipe avec son fils Max, qu’il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène où tous les coups sont permis, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour…


Ce qu’on en pense :
Perplexe... Voici quel était mon sentiment quand je suis sorti de la projection de presse de Real Steel...

D’abord, je n’ai pas eu le film que j’attendais. Même si Hugh Jackman est mis très en avant dans la promotion du film, j’avais plutôt l’impression que les robots étaient les personnages principaux et j’imaginais que les humains étaient probablement là pour servir les scènes de combat. Et bien pas du tout, Real Steel est plus l’histoire de la rédemption d’un homme qui s’est trompé toute sa vie et qui va évoluer et se bonifier grâce à la rencontre avec son jeune fils. Même si les scènes de combat et d’effets spéciaux sont bien présents, l’important ne se situe donc pas là.


Puisque Real Steel n’est pas le blockbuster décérébré attendu, concentrons nous sur le scénario et l’interprétation des acteurs. Le point particulièrement positif du film est justement l’évolution du personnage joué par Hugh Jackman. Au démarrage de Real Steel, celui ci est juste un pauvre type, un loser, un mec qui, jour après jour, prend des mauvaises décisions et ne les assume même pas. Et là Hugh Jackman est formidable. Il serait très facile de prendre ce personnage en grippe et de le détester. Jackman y apporte tout son charisme, son humanité, sa subtilité... Et ça marche !


C’est la rencontre avec son jeune fils qu’il n’avait jamais vu qui va enclencher son basculement psychologique. L’intelligence du scénario, c’est que le revirement n’est pas brutal, il se fait progressivement pendant tout le film. Pas facile d’ailleurs de trouver le bon interprète pour le jeune garçon. Là aussi Kevin Durand, c’est du tout bon. C’est décidément une bonne année pour la découverte de jeunes acteurs après Super 8.

Qu’en est il du reste du casting ? Et bien c’est loin d’être aussi positif. Evangeline Lilly fait tout ce qu’elle peut pour rendre intéressant son personnage mais la meilleure actrice du monde ne pourrait rien faire d’un rôle potiche. Et c’est quasiment le cas de tout le reste du casting. Les méchants sont soit de vrais caricatures soit totalement ridicules.


Petit bémol, selon une source bien informée (merci Yvan), il semblerait que le melon de certaines stars japonaises soit effectivement tellement enflé que cela peut engendrer des personnages comme le créateur de robot montré dans le film. Il n’empêche, en tant que spectateur lambda européen, le contraste entre la finesse de jeu de Hugh Jackman et Kevin Durand et le grand guignolshow des autres personnages, cela ne le fait pas du tout.

Reste, quand même, à vous parler des robots. Leur intégration au film est parfaite. Les acteurs passent des animatronics aux doubles virtuels des robots sans qu’on ne puisse voir la différence. Les combats sont extrêmement bien rendus, réalistes et efficaces. Et curieusement, je pourrais facilement dire que chacun a sa propre personnalité, voire même plus de personnalité que certains des humains présents dans ce film.


LA FICHE TECHNIQUE



- Durée du film : 2h07
- Réalisateur : Shawn Levy
- Scénariste : Jeremy Leven, Dan Gilroy et John Gatins d’après l’oeuvre de Richard Matheson
- Acteurs : Hugh Jackman, Evangeline Lilly, Kevin Durand, Anthony Mackie et Hope Davis
- Directeur photo : Mauro Fiore
- Décors : Tom Meyer
- Costumes : Marlene Stewart
- Musique : Danny Elfman
- Producteur : Robert Zemeckis, Shawn Levy, Susan Montford et Don Murphy pour Touchstone Pictures, DreamWorks SKG, Angry Films, 21 Laps Entertainment et Imagemovers
- Distributeur : The Walt Disney Company France


ON EN PARLE


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