La planète des singes - Les origines : La critique

Date : 07 / 08 / 2011 à 00h05
Sources :

Source : Unification


La planète des singes - Les origines



Date de sortie cinéma : 10 août 2011
Titre original : Rise of the Planet of the Apes


LE FILM



Synopsis :
C’est pour développer un remède contre la maladie d’Alzheimer qu’un produit est testé sur des singes, donnant naissance à des créatures plus évoluées, plus intelligentes. Le scientifique responsable de cette avancée, dont le père est gravement atteint par la maladie, prend sur lui de sauver un petit chimpanzé promis à l’euthanasie, et découvre que ses capacités exceptionnelles sont liées à l’héritage inattendu de ses parents, inoculés. En grandissant, le chimpanzé César trouve sa place dans sa famille humaine, mais une altercation grave avec un voisin en colère l’envoi dans un refuge pour singes. Plongé pour la première fois au milieu des siens, César découvre la réalité d’un monde violent, aussi bien chez les singes que les humains. Et alors que l’expérimentation du remède contre les maladies du cerveau reprennent, de façon dangereuse, César complote pour aider ses semblables, et se libérer du joug humain... Et prendre la parole !


Ce qu’on en pense :
Nous vous avions parlé du passage à Paris, le mois dernier d’Andy Serkis pour nous présenter quelques extraits du film de Rupert Wyatt et tout le bien qu’on en pensait. Le film qui sort ce 10 août se révèle aussi extraordinaire que nous le sentions, et c’est rien de le dire...

Suites et remakes sont devenus monnaie courante, tout comme le fait que bien trop souvent les versions modernes sont décevantes, et ne plaisent ni aux fans de la première heure, ni au "grand public", qui est supposé être la cible de ces productions. La Planète des singes de Tim Burton est un bon "mauvais" exemple. Basé sur la série TV plutôt que le roman original, ou même les 5 films d’il y a 40 ans, sa seule qualité résidait dans des maquillages magnifiques. Pour le reste... Mieux vaut l’oublier.


Mais le mythe Planète des singes et la saga fait partie intégrante de l’histoire du cinéma américain, et même des récits de SF. Le roman de Pierre Boulle avait été magnifiquement scénarisé, même si pas totalement respecté, par le père de Twilight Zone (La quatrième dimension) Rod Serling. L’aspect relativiste - l’homme est un parasite qui détruit les cultures des singes, plus évolués, et un futur décidément bien sombre qui se révèle à un astronaute venu du passé - n’est ici pas développé puisqu’il s’agit des origines.

Nous l’avons déjà dit, le maquillage a cédé la place à l’image informatisée, les acteurs jouent et leurs mouvements servent de référence pour l’animation d’un animal virtuel, plus vrai que nature. Tout est alors possible, des mouvements de caméra aux prouesses physiques des singes, ce qui se ressent parfois beaucoup à l’écran.


Mais ce n’est pas l’action qui est mis en valeur ici, même si le film n’en manque pas, mais bel et bien les sentiments, et les nobles intentions d’un scientifique qui est bel et bien responsable de tout. Noblesse contre cupidité, dévouement contre colère, la palette des expressions des différents protagonistes est large, et personne n’est ni blanc ni noir...

Les acteurs, avec pas mal de têtes connues (comme Draco Malfoy en jeune gardien du refuge des singes, qui est aussi mauvais caractère que dans Harry Potter, ou David Hewlett en voisin pète sec, dont le rôle est plus important qu’on ne croit dans la suite des événements...) s’en sortent haut la main ! A commencer par ceux qui campent les singes, et Andy Serkis en premier lieu. Il EST César, il ne faut pas en douter une seconde (même si vous le découvrirez en Capitaine Haddock en novembre prochain).


Les effets spéciaux sont mis à contribution, mais pas d’une manière apocalyptique. Les origines de la Planète des singes prouvent que c’est bel et bien l’Homme qui est responsable de tout, et notamment de sa propre déchéance. La "ligne temporelle" est respectée.

De nombreuses références n’en parsèment pas moins le film de Rupert Wyatt, une miniature de la statue de la liberté montée par César, le nom donné à sa mère, Beaux Yeux qui est celui de Charlton Heston dans le premier film lorsqu’il est muet, des dialogues célèbres ("vire tes sales pattes de là, sale singe !"). Et il y a même de nombreux indices qui préparent une possible suite, à commencer par des informations sur l’Icarus, le vaisseau spatial du premier film, son lancement vers Mars et sa perte, ou même une référence inattendue à l’Armée des 12 singes, que vous découvrirez en générique de fin.


LA FICHE TECHNIQUE



- Durée du film : 2h00
- Réalisateur : Rupert Wyatt
- Scénariste : Rick Jaffa et Amanda Silver D’après l’oeuvre de Pierre Boulle
- Acteurs : James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto, John Lithgow, Brian Cox, Tom Felton et David Hewlett
- Directeur photo : Andrew Lesnie
- Musique : Patrick Doyle
- Décors : Claude Paré
- Costumes : Renée April
- Producteur : Peter Chernin, Dylan Clark, Rick Jaffa et Amanda Silver pour Chernin Entertainment et Twentieth Century Fox Film Corporation
- Distributeur : Twentieth Century Fox France

Remerciements à Alexis Rubinowicz et son équipe


ON EN PARLE


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