L’apprenti sorcier : La critique

Date : 09 / 08 / 2010 à 00h20

Par : Enigma

Sources :

Source : Unification

L’apprenti sorcier

Date de sortie cinéma : 11 août 2010
Titre original : The Sorcerer’s Apprentice

LE FILM

Synopsis :
Balthazar Blake est un grand sorcier vivant de nos jours à Manhattan. Il tente de défendre la ville contre son ennemi juré, Maxim Horvath. Balthazar ne pouvant y arriver seul, il engage alors - un peu malgré lui - Dave Stutler, un garçon apparemment ordinaire qui a pourtant un vrai potentiel, pour devenir son apprenti. Le sorcier donne à son apprenti réticent un cours express sur l’art et la science de la magie, et ensemble, ces deux associés improbables vont tenter de stopper les forces des ténèbres. Il faudra à Dave tout son courage, et même davantage, pour survivre à sa formation, sauver la ville et embrasser la fille qu’il aime…

Ce qu’on en pense :
La malédiction des films de Nicolas Cage est bien connue : un bon film, une bouse, un bon film, une bouse etc etc … La première question que vous devez vous posez est donc bien celle là : Avec L’apprenti sorcier, sommes nous au creux de la vague ou en haut de la montagne ? J’aurais tendance à vous répondre en haut du premier col de la montagne ;-)

En effet, l’association entre Nicolas Cage et le producteur Jerry Bruckheimer n’a pas pour habitude de produire des chefs d’œuvre absolus de cinéma, comme toutes les productions de Bruckheimer d’ailleurs. Mais la paire nous a toujours donné à voir des films de bonne facture, bien rythmée et divertissant à souhait (Rock, Les ailes de l’enfer, 60 secondes chrono, les Benjamin Gates). Et c’est à nouveau le cas avec L’apprenti sorcier.

A la camera cette fois ci, Jon Turtletaub, un bon vétéran du blockbuster made in Bruckheimer avec justement les Benjamin Gates et accessoirement créateur de la série Jericho. Turtletaub nous donne à voir un film absolument maitrisé, sans temps morts, mixant l’action, les effets spéciaux et les effets comiques. Son expérience avec Nicolas Cage lui a sans doute permis de limiter à un niveau acceptable le cabotinage récurrent de l’acteur.

Le casting hors Cage est plutôt bon et, production Bruckheimer oblige, fait plutôt la part belle aux rôles masculins. En vilain sorcier de l’histoire, Alfred Molina est méchantissime à souhait et il faut bien dire qu’on en redemande. En apprenti sorcier de l’histoire, Jay Baruchel est geekissime à souhait, mais là on aurait tendance à ne pas en redemander. On sait que le geek est à la mode en ce moment, mais la caricature du pauvre geek intéressé que par la science et ses expériences et ayant du mal à établir une relation avec une nana, c’est du déjà vu réchauffé, quasi cramé. En dehors de ça, Jay Baruchel est plutôt bon avec une alchimie avec Cage qui fonctionne très bien. En ce qui concerne Teresa Palmer et Monica Belluci, rien à dire sur leur prestation en tant que potiche, elle sont très agréables à regarder …

L’apprenti sorcier est donc un popcorn movie fort agréable, du genre idéal pour aller se rafraichir dans les salles pendant l’été.

LA FICHE TECHNIQUE

Durée du film : 1h45
Réalisateur : Jon Turteltaub
Scénaristes : Larry Konner, Mark Roisenthal, Matt Lopez, Doug Miro et Carlo Bernard
Acteurs Principaux : Nicolas Cage, Jay Baruchel, Teresa Palmer, Alfred Molina et Monica Belluci
Directeur Photo : Bojan Bazelli
Musique : Trevor Rabin
Décors : Naomi Shohan
Costumes : Michael Kaplan
Producteur : Jerry Bruckheimer
Distributeur : Walt Disney Pictures