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Enterprise : John Billingsley se livre à quelques révélations concernant « Dead Stop » et « Minefield »…
mardi 27 août 2002
Le comédien John Billingsley (qui prête ses traits aux docteur Phlox) nous permet d’en savoir davantage en ce qui concerne « Dead Stop » et « Minefield », deux des premiers épisodes de la saison 2 d’Enterprise (attention : révélations !).
C’est donc « Dead Stop » (réalisé par la comédienne Roxann Dawson, laquelle incarnait B’Elanna Torres dans ST : Voyager, sur un scénario de Mike Sussman & Phyllis Strong) et non « A Night In Sickbay » qui sera finalement diffusé le 9 octobre sur UPN.
Même si le 4ème épisode de la seconde saison d’Enterprise est un peu moins axé sur le médecin extraterrestre du bord que l’histoire initialement programmée ce soir-là, John Billingsley (le docteur Phlox) en a récemment évoqué l’intrigue tout en revenant sur celle de « Minefield » (que les téléspectateurs américains auront pu découvrir la semaine précédente).
« Dans le dernier épisode que nous ayons tourné, a précisé le comédien lors d’une interview accordée à Steve Krutzler de TrekWeb, notre vaisseau est si sévèrement touché qu’il devient très urgent de le réparer. Nous rejoignons donc un endroit adéquat dont nous ne tardons pas à nous apercevoir qu’il recèle un secret ».
Cette même intrigue (en l’occurrence « Dead Stop ») constitue en fait la suite immédiate de « Minefield » dans lequel le NX-01 subit de sérieux dommages alors qu’il se trouve très loin de la Terre : « C’est un épisode extraordinaire, a ajouté Billingsley. On y découvre une station spatiale entièrement dévolue aux réparations et nos personnages espèrent y trouver quelqu’un susceptible de les aider à rafistoler le vaisseau dans la mesure où nous ne pouvons compter sur aucune structure familière à proximité [de l’endroit dans lequel nous nous sommes aventurés]. Après avoir constaté que la station [dans laquelle nous avons fait escale] est entièrement gérée par ordinateur, nous obtenons que l’on s’y occupe de notre navire. Les réparations effectué s’avèrent d’une qualité remarquable et ceux qui s’en chargent semblent exiger bien peu de choses en échange. C’est alors, évidemment, que la situation se complique pour de mystérieuses raisons et nous réalisons en fin de compte que tout cela cache une réalité infiniment plus sinistre ! ».
L’épisode « Minefield » lui-même promet d’être un grand moment de science-fiction si l’on en croit l’acteur incarnant le docteur Phlox : « Tout au long de cette intrigue, on installe peu à peu l’ambiance et dans les dix dernières minutes, les évènements [se précipitent]. La télévision a parfois une curieuse façon de ralentir l’action à la fin d’un épisode et de désamorcer la tension par la même occasion […]. On trouve toujours le moyen de placer des conversation profondes là où le spectateur attend [une accélération maximum]. J’ai trouvé que cet épisode avait l’avantage de rappeler jusqu’au bout que le temps s’égrène seconde après seconde, ce qui est l’une de mes principales attentes lorsque je suis en position de spectateur face à un programme d’action et d’aventure même s’il me semble qu’il s’agit là d’un des problèmes majeurs dont souffre le genre en question ».
John Billingsley s’est félicité par ailleurs de l’arrivée du co-producteur John Shiban, qui a également signé le scénario de « Minefield », au sein des créateurs d’Enterprise dont il apprécie les efforts visant à faire intervenir les sept personnages principaux dans chaque épisode.
En ce qui concerne l’intervention des Romuliens dès le début de cette seconde saison (c’est au détour de « Minefield » que l’on peut effectivement s’attendre à les croiser…), le comédien est en revanche resté assez vague : « La façon dont [ils] sont introduits souligne leur attachement aux frontières qu’ils ont tracées autour de leur Quadrant et ils semblent particulièrement soucieux d’éviter toute interférence, a-t-il précisé. J’ai l’impression qu’ils sont présentés de façon à ce que l’on n’ait plus vraiment à s’inquiéter d’eux puisqu’il n’est pas prévu que l’on aille à leur rencontre, ce qui n’est pas le cas avec les Klingons. »