Ce que nous promet « Detained », qui marquera le grand retour des Sulibans

Diverses sources nous rapportent la mise en chantier dans les semaines qui viennent d’un nouvel épisode mettant en scène les Sulibans déjà aperçus à deux reprises au cours de cette première saison d’Enterprise.
Les téléspectateurs devraient ainsi découvrir aux alentours du mois de mai une intrigue intitulée « Detained » qui fera le lien avec « Broken Bow » et « Cold Front ».
Il semblerait en outre qu’à cette occasion, le capitaine Archer s’aperçoive que tous les Sulibans ne sont pas tels que ceux qu’il a eu l’occasion d’affronter au préalable.

L’épisode « Detained » devrait en effet s’articuler comme suit :
Le capitaine Archer et Travis Mayweather sont pris au piège sur Gantoris puis emprisonnés au sein d’un centre de détention construit par les Mazarites et peuplé de Sulibans. D’abord suspicieux envers ces derniers, les deux officiers de Starfleet commencent à changer d’avis lorsqu’ils voient un père de famille suliban appelé Danik protéger Narra, sa fille, contre un garde mazarite particulièrement brutal. Archer, qui ne peut supporter que quiconque soit maltraité, affronte le garde à son tour et devient ainsi l’ami de Danik.
En parlant avec celui-ci, le capitaine de l’Entreprise est bien obligé de constater que tous les Sulibans ne sont pas aussi hostiles qu’il le supposait. Il apprend même qu’il s’agissait à l’origine d’un peuple pacifique qui a quitté son monde natal un millier d’années auparavant et qui erre depuis lors d’une système stellaire à un autre. Certains Sulibans ayant par ailleurs intégré d’autres sociétés (telles que celle des Mazarites ou celle des habitants de Tiburon), tout allait pour le mieux jusqu’à l’apparition sur le devant de la scène, sept ans auparavant, d’une faction appelée la « Cabale » à laquelle appartiennent notamment les êtres génétiquement modifiés qui s’en sont déjà pris à l’équipage de Jonathan Archer. Pour des raisons inconnues, la Cabale s’est immédiatement attaquée aux Mazarites et ces derniers, après des siècles de cohabitation pacifique, ont perdu toute confiance envers les Sulibans désormais considérés comme des ennemis du régime en place et parqués dans des camps d’internement. Des familles entières, parmi lesquelles celle de Danik qui n’a pas revu son épouse depuis quatre ans, se sont ainsi trouvé disloquées.
Peu après cette conversation, Archer est convoqué dans le bureau du colonel Grat qui commande le camp de détention. Grat pense en fait que les Mazarites et les humains devraient s’allier afin de combattre les Sulibans et demande à l’officier de Starfleet à quel accord il est parvenu avec eux sur Rigel X. Tout en comprenant le point de vue des Mazarites, le capitaine de l’Enterprise tente d’expliquer à son interlocuteur que le peuple suliban dans son entier ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable des actions menées par la Cabale mais Grat lui rétorque qu’à ses yeux, n’importe quel Suliban est un membre potentiel de cette faction. Le colonel conclut en lui précisant que si Archer n’accepte pas de coopérer avec les Mazarites, Mayweather et lui devront rester prisonniers beaucoup plus longtemps que prévu.
De retour auprès de Danik, Jonathan Archer est invité (de même que Travis Mayweather) à assister à la cérémonie de l’ « Arrivée » qui commémore la venue des Sulibans dans ce système et la façon dont ils y ont été accueillis par les Mazarites. Au capitaine qui s’étonne de constater qu’après tout ce que les représentants de ce peuple leur ont fait subir, les Sulibans célèbrent encore leur première rencontre avec eux, Danik répond simplement que les siens ne vont pas laisser quelques malentendus effacer quatre siècle d’Histoire partagée et qu’il est important pour leurs enfants de perpétuer de telles traditions. De son côté, Mayweather tente de sympathiser avec Sajen, le Suliban qui joue le rôle du dirigeant mazarite tout au long de la cérémonie, mais celui-ci se méfie du pilote de Starfleet qu’il accuse de continuer à craindre tous ses semblables.
Il semble clair d’autre part qu’en dépit de tous les efforts déployés par les Sulibans, un tel environnement se prête mal à l’éducation des enfants du camp et Archer propose finalement d’essayer de s’évader de Gantoris avec eux. Plusieurs vaisseaux sulibans se trouvant encore sur place après avoir été confisqués, le capitaine estime qu’il lui suffirait d’envoyer un message à l’Enterprise pour que son bâtiment favorise leur tentative d’évasion et les escorte jusqu’à Tiburon où il est encore possible que les réfugiés soient les bienvenus. Il expose donc son plan aux Sulibans mais rencontre l’opposition de Sajen qui prétend que les humains sont de simples agents au service des Mazarites, auxquels un départ de leurs prisonniers fournirait une excuse pour les exterminer jusqu’au dernier. Sajen s’emporte tandis que Danik et Archer ne peuvent qu’échanger des regards inquiet mais fort heureusement, la plupart des Sulibans acceptent finalement de se joindre à eux et réussissent à s’évader…

Il n’est pas très difficile de voir dans cette intrigue, comme plusieurs commentateurs l’ont déjà souligné outre-Atlantique, une métaphore des relations actuelles entre une partie de la population des U.S.A. et la communauté arabo-américaine inévitablement placée sous le feu des projecteurs depuis les évènements du 11 septembre dernier.
Les camps de détention dans lesquels sont retenus les Sulibans rappellent également ceux qui furent installés sur le sol américain au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor afin d’y « regrouper » les japonais installés aux Etats-Unis (ces faits, longtemps occultés, ayant notamment été exposés au grand jour dans le film Bienvenue au Paradis réalisé par Alan Parker en 1989 avec Dennis Quaid et Tamlyn Tomita dans les rôles principaux).

Aucune information n’a filtré à ce jour quant à l’équipe qui se verra confier la réalisation de cet épisode et il convient de rappeler une fois encore que de tels renseignements restent des rumeurs tant que la Paramount ne les a pas confirmés officiellement.

NDLR : Informations adaptées et commentées (en ce qui concerne l’avant-dernier paragraphe notamment) par Loïc Marchand