Les apparitions d’acteurs déjà connus du public pour leur rôle dans d’autres séries se multiplient à l’occasion des épisodes à venir

On savait déjà que René Auberjonois (Odo dans ST : DS9) avait accepté un rôle dans l’épisode d’Enterprise intitulé « Oasis » mais rien n’était encore certain quant au personnage qu’il allait incarner.
Le comédien a récemment levé le voile concernant cette participation en précisant d’emblée que son personnage était intéressant et très plaisant : « Je n’ai pas été obligé d’arborer un maquillage trop lourd. J’incarnais un extraterrestre mais je n’avais guère que quelques marques ressemblant à des taches sur le front et leur application a pris beaucoup moins de temps que celle des prothèses que portait Odo » a expliqué Auberjonois.
L’acteur joue en fait le rôle d’Elcazar, le père de la jeune femme qui tombe amoureuse de Tucker, tandis que Tom Bergeron (dont les émissions à la télévision américaine rencontrent un franc succès) incarne un négociant extraterrestre baptisé D’Marr.
René Auberjonois ne s’est pas privé de donner d’autres détails quant à cette nouvelle expérience : « Mes deux scènes les plus importantes impliquaient également Scott [Bakula] (Jonathan Archer dans la 5ème série Trek), ce qui était génial car c’est un des acteurs les plus chaleureux et les plus accueillants qu’il m’ait été donné de rencontrer. Son influence s’étend vraiment à tous ceux qui se trouvent sur le plateau. »
Interrogé sur les différences existant entre les deux capitaines de Starfleet qu’il a eu l’occasion de côtoyer, le comédien a poursuivi : « Comparé à Avery [Brooks] (Ben Sisko dans ST : DS9), qui possédait une rare intensité, dont le personnage était sombre et complexe depuis le commencement de la série – il n’avait pas demandé à se trouver là [c’est-à-dire sur la station DS9] – et qui ne cessait de faire face à des situations éprouvantes sur le plan émotionnel, Scott a davantage de recul, une sorte d’humour sous-jacent et une plus grande décontraction. J’aime beaucoup cet état d’esprit. Je trouve que c’est un changement de ton idéal pour un personnage de capitaine. »
Auberjonois a souligné à l’occasion de la même interview qu’il serait tout à fait prêt à reprendre le rôle qu’il tenait dans ST : DS9 : « J’ai tendance à ne jamais dire ‘jamais’ mais je serais le premier surpris que l’on fasse revenir Odo. Malgré tout, j’ai adoré ce personnage et si l’opportunité de l’incarner à nouveau se présente un jour, j’aviserai. Il arrive effectivement que mes choix dans le domaine professionnel représentent un mystère à mes propres yeux. J’ai accepté des choses qui amènent à se poser des questions du genre ‘Qu’est-ce qui peut bien pousser quelqu’un à figurer au générique de Police Academy 5 ?’ J’ai joué dans ce film parce qu’on me donnait alors l’occasion d’entrer dans la peau d’un homme que personne d’autre ne m’aurait proposé d’incarner. J’ai passé un excellent moment sur cette production, je ne regrette pas un seul instant d’y avoir participé et je le referais sur le champ le cas échéant. J’ai simplement regardé le script au préalable afin de voir si j’avais une bonne raison de l’accepter, exactement comme je l’ai fait pour Odo. »

Alors que toutes les tentatives visant à les réunir dans un film tiré de la série Quantum Leap (Code Quantum en V.F.) ont échoué jusqu’à présent, Scott Bakula (Sam Beckett dans Code Quantum & Jonathan Archer dans Enterprise) et son complice Dean Stockwell (Al Calavicci, le compagnon holographique de Beckett dans Code Quantum) se sont par ailleurs retrouvés sur le tournage de « Detained », l’un des prochains épisodes de la 5ème série Trek.
Cette intrigue, dont il a récemment été question sur notre site, montrera Archer et Mayweather relégués au rang de prisonniers en compagnie de nombreux Sulibans dans un centre de détention mazarite. Au cours de son incarcération, Archer apprendra à mieux connaître le peuple suliban et comprendra que ses ressortissants ne sont pas tous comme ses ennemis de la Cabale (la faction à laquelle appartiennent Silik et ses hommes).
On ignore cependant quel sera le rôle tenu par Stockwell et il est possible que le public ne l’apprenne qu’au tout dernier moment.
Bakula avait récemment évoqué la possibilité que son ami de longue date vienne faire un petit tour au 22ème siècle : « J’adorerais que Dean me rejoigne le temps d’un épisode et lui aussi adorerait ça, avait-il alors déclaré. Je regrette vraiment l’époque durant laquelle nous pouvions travailler ensemble. Nous avons vraiment vécu des moments fabuleux ! »
Si les fans de science-fiction connaissent essentiellement Dean Stockwell pour son rôle dans Code Quantum (qui lui a valu diverses nominations aux Emmy Awards et aux Golden Gobe Awards, cette dernière récompense lui ayant finalement été remise en 1990), sa carrière en tant que comédien est déjà aussi longue qu’éclectique. Né au sein d’une famille d’artistes de variété, il a effectivement commencé à jouer la comédie alors qu’il était encore enfant dans les années 1940 (il n’avait que 6 ans lorsqu’il est monté sur scène à Broadway pour la toute première fois) et sa filmographie ultérieure comporte des œuvres aussi diverses que Le mur invisible d’Elia Kazan (1947), Le petit garçon aux cheveux verts de Joseph Losey (1948), Les marins de l’Orgueilleux d’Henry Hathaway (1949), Le génie du mal de Richard Fleisher (1959), Le long voyage dans la nuit de Sydney Lumet (1962), The Last Movie de Dennis Hopper (1971), Paris Texas de Wim Wenders (1984), Les Jardins de pierre (1987) & Tucker (1989) de Francis Ford Coppola, The Player de Robert Altman (1991) ou Married to the Mob qui lui a valu d’être nominé pour l’Oscar du meilleur second rôle masculin. On l’a également vu au cinéma dans plusieurs longs métrages de David Lynch parmi lesquels Dune en 1983 (il y jouait le rôle du Dr. Yueh) et Blue Velvet (1986) sans oublier ses apparitions à la télévision dans des séries telles que Mannix, Colombo, Les rues de San Francisco ou Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman.