The Finest Hours : La critique

The Finest Hours est la très spectaculaire et impressionnante histoire du plus grand sauvetage marin à l’aide d’une petite embarcation prévue pour uniquement 12 personnes.

C’est en 1952, sur les côtes américaines, qu’une tempête monstrueuse coupe en deux 2 pétroliers, l’un d’entre eux n’ayant pas eu le temps de signaler sa condition avant de perdre sa radio. C’est donc une unique petite embarcation avec un équipage réduit à quatre personnes qui va se porter au secours des survivants.

Le film est une catastrophe maritime originale qui suit en parallèle les marins du pétrolier essayant de continuer à faire flotter leur demi-bateau en pleine tempête, et les gardes côtes qui tentent de sauver ceux en perdition.

Le film est très spectaculaire et fort bien fait. Les effets spéciaux sont plus que réalistes et le spectateur se retrouve ballotté dans tous les sens au cœur de vagues gigantesques de 20 mètres de haut qui d’abattent sur les bateaux. La tempête est si bien réalisée, que le vent et les embruns semblent nous atteindre de plein fouet et la 3D rend plutôt bien et augmente cette sensation de claustrophobie aquatique.

Mais si le film montre de grands moments de bravoure et des scènes épiques comme le passage impressionnant de la sortie du port, c’est avant tout une histoire d’hommes, de volonté et de courage. Car les bateaux des gardes-côtes n’étaient pas équipés dans les années 50 comme ceux d’aujourd’hui et étaient beaucoup moins puissants. Avoir le courage de sortir dans une telle tempête avec peu de chance de s’en sortir, pour essayer de retrouver en pleine tourmente un navire à la dérive force l’admiration, d’autant que 3 marins sur 4 étaient volontaires.

Les acteurs retransmettent très bien les doutes et la volonté de chaque individu, qu’ils doivent s’unir pour gagner quelques heures ou décident de risquer leur vie au service des autres.

Le casting est impeccable et entièrement crédible. Le spectateur s’attache rapidement à ces différents personnages qui ont marqué l’histoire par leur comportement.

Il faut aussi saluer le beau rôle d’Holliday Grainger en femme émancipée et fiancée déterminée. Le personnage qu’elle incarne semble avoir été une femme forte et déterminée bien que dans la véritable histoire, cette dernière soit restée clouée au lit avec la grippe pendant tous les évènements.

C’est très bien filmé et reste très respectueux de la véritable histoire, même si le timing du moteur en panne n’existait pas, l’échouage du pétrolier n’a pas eu lieu et la lumière qui a guidé le bateau à bon port était celle du phare. Le reste des évènements, aussi invraisemblables que cela paraisse comme les vagues de 20 mètres de haut, sont entièrement vrais.

De plus la reconstitution est très bien faite et on se croirait vraiment dans une petite ville côtière des années 50.

The Finest Hours est un très beau film, vraiment impressionnant qui en met plein les yeux. C’est une œuvre grand spectacle qui met en avant le courage des hommes et la volonté de se sacrifier pour les autres. Un très beau message et un superbe hommage aux gardes côtes qu’une photographie soignée, des effets spéciaux réussis et un beau casting magnifie.

Dantesque, anxiogène, palpitant : du grand divertissement !

Bernard Webber, Richard Livesey, Andrew Fitzgerald and Ervin Maske, ont chacun reçu la e Coast Guard’s Gold Lifesaving Medal pour ce sauvetage incroyable.

En février 1952, l’une des plus grandes tempêtes qu’ait connu la côte Est frappe la Nouvelle-Angleterre, endommageant un pétrolier au large des côtes de Cap Cod jusqu’à littéralement le couper en deux. Sur une petite embarcation de sauvetage, face à des températures glaciales et des vagues de 20 mètres de haut, quatre membres de la garde côtière entreprennent de sauver la trentaine de marins piégés à bord du navire en perdition.

 Durée du film : 2 h 00
 Titre original : The Finest Hours
 Date de sortie : 24/02/2016
 Réalisateur : Craig Gillespie
 Scénariste : Scott Silver, Paul Tamasy, Eric Johnson d’après l’œuvre de Casey Sherman et Michael J. Tougias
 Interprètes : Chris Pine, Casey Affleck, Ben Foster, Holliday Grainger, John Ortiz, Kyle Gallner, John Magaro, Eric Bana
 Photographie : Javier Aguirresarobe
 Montage : Tatiana S. Riegel
 Musique : Carter Burwell
 Costumes : Louise Frogley
 Décors : Michael Corenblith
 Producteur : Dorothy Aufiero, James Whitaker pour Walt Disney Company
 Distributeur : The Walt Disney Company France

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