The Walking Dead : Review 4.06 Live Bait

 Episode : 4.06
 Titre : Live Bait
 Date de première diffusion : 17 novembre 2013 - AMC (USA)
 Réalisateur : Michael Uppendahl
 Scénariste : Nichole Beattie

Le retour du Gouverneur dans les toutes dernières secondes de 4.05 Internment nous avait sacrément fait saliver.

4.06 Live Bait revient sur son retour (mais pas encore jusqu’à la prison) en tant qu’homme meurtri, détruit de l’intérieur suite à son gros coup de colère (qui se poursuit plus tard également avec la destruction de son ancien foyer : Woodbury) qui l’a poussé accidentellement à tuer plus d’une dizaine de personnes de sang froid sous les yeux de ses collègues à la fin de la saison dernière après l’attaque de la prison.

Abandonné par ses pairs, le Gouverneur erre seul pendant des kilomètres, complètement perdu, vidé, méconnaissable, sans aucun espoir jusqu’à sa rencontre avec un petit groupe de survivants auquel il n’a pas vraiment envie de s’intégrer et où il est est plutôt mal accueilli, au départ.

Petit à petit, il tente de reprendre pied et on a vraiment pitié pour lui car son parcours nous rappelle un peu celui de Rick, bien que les choses se soient déroulées différemment pour ce dernier. Philip Blake se rend même compte qu’il n’existe plus depuis le jour où sa femme et sa fille sont mortes (moment symbolique lorsqu’il brûle une photo de sa famille, lui y compris), il a tenté de se reconstruire en se faisant appeler le Gouverneur mais le résultat a été désastreux. Les efforts qu’il déploie pour renier, éradiquer ce côté sombre en lui sont vraiment louables et on sent de la vérité dans toutes ces paroles, de la volonté, pas une once d’arrière pensée. On a vraiment envie d’y croire car si les scénaristes de The Walking Dead s’amusent à nous le faire apprécier pour le retransformer en Gouverneur 2.0 ivre de vengeance qui détruit la prison pour ensuite se faire tuer, cela aura été un immense gâchis.

Mais "Brian" a beau renier, réprimer celui qu’il était, ses vieux démons reprennent le dessus dès qu’il s’agit de sauver des vies (effet miroir par rapport à Hershel dans l’épisode précédent). Des actions qui ne manqueront pas de traumatiser la petite-fille du papy zombie qu’il a tué sous les yeux de la petite mais au final, elle se rendra compte que c’est son sauveur.

Brian, Philip, le Gouverneur (comme vous voulez) se refait respecter et ses anciens comparses qu’il retrouve ne sont pas vraiment rassurés en le voyant.

Même s’il on déplore un gros manque d’action dans cet épisode, on a - quelque part - la sensation de revenir aux tous premiers épisodes de la série lorsqu’on découvrait Rick tout juste réveillé du coma et dans un monde en désolation. La renaissance de ce personnage détestable mais pourtant humain quelque part est remarquablement orchestrée et avec un scénario très bien construit où tout s’enchaîne sans qu’il y ait du forcing. Sans oublier un David Morrissey magistral ! Et bizarrement, ne plus voir les survivants de la prison le temps d’un épisode ne nous a pas dérangé. On en redemande !

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