Once Upon A Time In Wonderland : Review 1.01 Down the Rabbit Hole
EPISODE
Episode : Pilot 1.01
Titre : Down the Rabbit Hole
Date de première diffusion : 10 octobre 2013 (ABC)
Créateurs : Edward Kitsis, Adam Horowitz
NOTRE AVIS
On attendait nettement mieux de l’extension de l’univers de Once Upon A Time à celui du Pays des Merveilles. Quelle déception.
Et les chiffres, pour une fois sont le reflet, d’une implacable réalité. Carrément le crash, d’après audience usa qui ne prédit pas à la nouvelle série, un avenir tout rose, analyse du site d’information des audiences, dans le texte :
« Jeudi soir, ABC lançait Once Upon A Time In Wonderland, un nouveau spin-off. Diffusé à 20h, le premier épisode n’a pas rencontré un public nombreux. Avec seulement 5.82 millions de téléspectateurs et un taux de 1.7% sur les 18-49 ans, le démarrage est très décevant pour ne pas dire catastrophique. Inutile de dire qu’aucun avenir ne semble envisageable ici. Bref, un nouvel échec pour ABC dans cette case du jeudi 20h très sinistrée depuis plusieurs saisons. »
Case porte malheur on dirait quand on se souvient du sort qu’a connu le dernier « locataire » Last Resort, annulé après 13 épisodes.
Le public aurait-il pressenti la moindre qualité du spin-off par rapport à la série mère ?
On en est en effet, assez loin.
A trop grand renfort de (mauvais) effets spéciaux, (le lapin et ses acolytes la chenille et le chat sont hideux) ce Pays des Merveilles là tient bien plus du cauchemar ! Et pas uniquement pour les mésaventures d’Alice, qui devient tout aussi guerrière et combative qu’une Blanche Neige dans le Once de la première heure.
L’histoire est assez mal ficelée de mon point de vue, et... avec de trop grosses ficelles. Et si le mélange des genres dans Once Upon A Time, qui voit des personnages de différents contes se rencontrer est assez réussi, ici, il échoue.
Mal équilibrée, avec un début qui se veut des plus angoissant... la pauvre Alice se retrouve en asile psychiatrique, face à des médecins encore plus "flippants" que toutes les étranges créatures qu’elle a pu rencontrer au Pays des Merveilles.
Mal "copiée", sur le principe de sa "série Mère", les flashbacks sont bien trop décousus et on peine à suivre. La petite révérence à "Maman" avec un rapide passage à Storybrooke, façon clin d’oeil, le temps de voir la voiture d’Emma Swan croiser le valet de coeur (qui va aller sauver Alice dans l’Angleterre du 19ème siècle pour la ramener au Pays des Merveilles) est en fait presque de trop, parce qu’elle embrouille un peu plus, un début poussif et un peu foutraque.
Je sais qu’on est supposé délirer avec Lewis Carroll, mais là...
On a du mal à s’attacher à des personnages « mal caricaturés »… franchement la Reine de Cœur façon « bimbo à grande bouche » (mais qu’est-ce que c’est que ces lèvres !) , personnellement, moi ça me donne envie de zapper !
Et puis la très mauvaise utilisation du fond vert omniprésent et trop visible, ça craint !
L’angoisse pour Alice, de quoi se retrouver pour de bon au fond du trou...Tout va de guingois dans ce pilote qui pourtant avait devant lui une route pavée d’or !
Dommage, sacré ratage.
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