True Blood : Review de 6x05 F*** the Pain Away (spoilers)

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 Episode : 6.05
 Titre : F*** the pain away
 Date de première diffusion : 14 juillet 2013 - HBO (USA)
 Réalisateur : Michael Ruscio
 Scénariste : Angela Robinson

Messieurs et mesdames les scénaristes, s’il vous plait, arrêtez de nous faire perdre du temps avec des storylines inutiles autour de Sam et Alcide, elles sont inintéressantes et monstrueusement ennuyeuses. Il en est de même avec Terry - dont on croyait ses ennuis définitivement enterrés - qui revoit un vieil ami...(on se demande vraiment ce que cette histoire à à faire cette saison). On aurait dû être dispensé (encore une fois) de Sarah ex-Newlin (pourtant Anna Camp joue ce rôle à merveille), blonde vraiment blonde, toujours aussi prêcheuse de bonnes paroles auprès de ce malheureux Jason, qui vient de retrouver ses neurones...On déplorera quelques longueurs également dans cet épisode.

En revanche, la véritable réussite de cette saison, c’est incontestablement Warlow dont on nous raconte les origines. La création de l’hybride fée-vampire par Lilith se passe dans des conditions plutôt bizarres, voire carrément grotesques et dès le départ, c’est elle qui mène la danse. Missionné par Lilith comme « sauveur de la race vampirique », Warlow sème la désolation dans son village (mais il épargne le jeune Niall - ce dernier était-il au courant que Warlow voulait transformer Sookie ?) avant de faire prendre un bon bain de soleil à celle qui a fait de sa vie un enfer. Une relation assez similaire qui se poursuit lorsque Billith ordonne à Warlow (sous les yeux écarquillés de Sookie qui a eu tout juste le temps d’apprendre la vérité sur la mort de ses parents et la motivation de Warlow à son égard) de venir avec lui (et pourquoi pas, au passage, lui prendre un peu de sang histoire d’assurer la survie des vampires). Sauf que : Warlow (qui n’apprécie pas du tout Bill !) n’est pas une gentille petite progéniture comme les autres ! Grâce à son côté fée, il peut encore avoir son libre arbitre (le yoyo dans la cage avec le professeur qui synthétise le Tru Blood en est un bel exemple, tout comme le fait que Warlow lui dise ouvertement que sa mission, il s’en fiche royalement !). Vivement la suite !

De son côté, Sookie poursuit son évolution sans accroc. Plus affirmée que jamais, la jolie serveuse du Merlotte n’est plus la jolie blonde naïve et pas de chance pour Warlow (et pour nous, car contrairement aux premiers épisodes, leur relation devient de plus en plus légitime), il se prend un râteau. En même temps, tuer les parents de sa promise c’est pas la meilleure manière de débuter une relation, mais passons... Warlow révèle une information qui nous a aussi surpris que Sookie elle-même : ses parents ont tenté de la tuer et Warlow l’a sauvée. Comment ? Pourquoi ? C’est là qu’intervient Lafayette alias l’hôte préféré des esprits (quand les scénaristes l’utiliseront-ils autre chose que pour ça ?). Cette fois-ci c’est papa Stackhouse qui prend possession de Lafayette pour « finir le travail » en la noyant (l’épisode s’achève sur cette scène et franchement, c’est très très fort !). Si le père de Sookie voulait la tuer (déjà que ses parents ne l’appréciaient pas, elle a vraiment pas de chance) c’était tout simplement pour éviter que Warlow ne la transforme comme lui. Pourtant, Warlow dit plus tard à Billith qu’il méprise les vampires, c’est plutôt curieux... Maintenant que Sookie sait toute la vérité sur la mort de ses parents et que Warlow ne lui a pas menti, va-t-elle lui donner une nouvelle chance ou pas ? Là aussi, cette histoire nous captive vraiment.

On a également assisté à de belles scènes avec Pam (séance de thérapie culte !), Jessica (tellement ivre d’avoir goûté aux fées d’Andy qu’elle se jette sur Billith, lorsqu’elle discute avec Jason, Tara ou encore lorsqu’elle est sur le point de faire d’une seule bouchée de Sarah Newlin sous les yeux de Jason - si seulement !), un vrai duo Tara/Eric mais qui n’a pas duré longtemps (malheureusement !), Andy complètement dévasté par la mort de trois de ses quatre filles (magnifique scène) et enfin, un Jason remonté à bloc et prêt à sauver Jessica en allant à la LVTF pour infiltrer les camps (qui sont une grosse déception, scénaristiquement parlant. Pour résumer : les vampires se retrouvent dans une sorte d’enceinte où ils sont étudiés, analysés pour finir dans une arène et le pire, c’est que Blondie Newlin et son petit copain Burell trouvent ça drôle : Pam et Eric beaucoup moins.).

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