Goldorak U : Critique 1.03 The Duke’s Anger
GOLDORAK U
Date de diffusion : 19/07/2024
Diffusion : Tokyo MX
Titre original : Grendizer U
Épisode : 1.03 The Duke’s Anger
Réalisateur : Mitsuo Fukuda
Scénaristes : Higuchi Tatsuto, Ichiro Okouchi d’après l’œuvre de Go Nagai.
LA CRITIQUE
Dès le début, on nous en livre un peu plus sur l’histoire d’Euphor, en résumant sa destruction et ceux qui se cachent derrière, puis le bel opening dont on a maintenant l’habitude. Cela commence bien, et cela ferait presque oublier les débuts vraiment loupés. Surtout que s’engage le combat entre les deux robots géants.
À ce propos, le design de l’adversaire est bon, avec une cape spectrale du plus bel effet, et Goldorak est toujours au rendez-vous, et bouge maintenant un peu plus comme il en a l’habitude (lourdement mais charismatiquement). Cela continue bien, même si, on remarque quelques écueils. La différence de design entre le combat à l’extérieur, la nuit et dans une ville en flamme (certainement pour profiter des multiples reflets, qui sont très présents sur les machines géantes) et le cockpit des pilotes (fatalement éclairés), qui rendent donc encore plus plat le character design franchement loupé dans sa majorité. On croirait presque que ces deux moments ne se déroulent pas dans le même lieu. On passe donc du beau au laid, constamment. Mais c’est un détail car ces deux premières scènes sont plaisantes, enfin !
Puis, c’est le drame. L’épisode retombe complètement. On y aperçoit les pauvres Hydargos et Minos réduits à peau de chagrin et l’utilisation du vaisseau mère comme arme destructrice de planète. Comme je vous l’avais dit dans la critique de l’épisode précédant, dès son apparition, et au vu de sa forme de diamant en pointe, il ne faisait aucun doute de la scène qui allait arriver. On se prend alors à soupirer devant tout ce scénario très prévisible et cet épisode nous révèle des choses qui nous font déjà comprendre ce qu’il va se passer.
La suite est lente, sans intérêt que de faire apparaître des personnages qui seront importants pour la suite (je vous laisse les découvrir), mais c’est toujours inutilement bavard et plan-plan, avec des invraisemblances ridicules : on se méfie d’Actarus devenu le nouveau héros de la Terre, et on lui fait subir une analyse complète (avec une petite surprise inédite), mais l’ennemi capturé lui, pas grand-chose. On sait juste que c’est un alien, mais on ne détecte pas son œil si particulier (on croirait presque que les équipes du Pr. Procyon ont regardé leur prisonnier en avisant qu’il portait son slip par-dessus son habit, et que c’était le signe d’une autre culture, puis avec ces conclusions de la plus grande rigueur scientifique, ont dû préférer sortir déjeuner).
Une menace derrière Véga et de nouveaux personnages. Mais toujours l’incompréhension de cette utilisation du temps limité par le nombre d’épisodes et la durée de ceux-ci, afin de développer, au final, une histoire qui soit plus qu’une simple ébauche. On voit apparaître des personnages, mais pour en faire absolument rien, on voit bien des golgoth, mais qui disparaissent aussitôt, souvent en un coup d’une arme mineure (oubliez l’asterohache, elle ne sert visiblement qu’à parer des coups, comme une vulgaire arme moyenâgeuse).
Frustrant !
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