Sweet Tooth : Critique de la saison 2

 Date de diffusion : 27/04/2023
 Plateforme de diffusion : Netflix
 Épisodes : 2.01 à 2.08
 Réalisateurs : Jim Mickle, Toa Fraser, Robyn Grace, Carol Banker, Cyaran Foy
 Scénaristes : Jim Mickle, Carly Woodworth, Oanh Ly, Noah Griffith, Daniel Stewart, Zaike LaPorte Airey, Bo Yeon Kim, Erika Lippoldt d’après l’œuvre de Jeff Lemire
 Interprètes : Nonso Anozie, Christian Convery, Stefania LaVie Owen, Dania Ramirez, Neil Sandilands, Naledi Murray, Marlon Williams, Christopher Cooper, Yonas Kibreab, James Brolin, Sarah Peirse, Amy Seimetz, Aliza Vellani, Adeel Akhtarh

La seconde saison de Sweet Tooth, en 8 épisodes de 50 minutes, est tout aussi magnifique que la première et permet de retrouver des personnages auxquels on s’était attaché précédemment.

Le scénario continue de poursuivre les aventures de Gus et de ses amis. On le retrouve en bien mauvaise position, enfermé avec d’autres hybrides dans un zoo. L’histoire va alors alterner entre lui et ses nouveaux amis, ceux qui l’ont précédemment aidé, la mère des autres enfants avec qui il est enfermé, le général qui ne lui veut pas du bien et le médecin et sa femme cherchant un remède contre la maladie.

À l’instar de la saison précédente, le charme agit de nouveau parfaitement. L’œuvre est particulièrement passionnante à suivre et bénéficie d’un univers visuel de toute beauté qui montre avec une très grande élégance une apocalypse virale éliminant inexorablement les purs humains les uns après les autres.

Les épisodes continuent d’avoir cette poésie crépusculaire planant dessus. Ce qui en fait un récit vraiment atypique. La famille est toujours au cœur des pérégrinations de l’enfant cerf et de ses alliés. Et mieux encore que précédemment, ces épisodes montrent parfaitement la volonté inexorable des différents individus de retrouver ceux qu’ils aiment et de les protéger

Le travail sur les costumes et sur les décors est formidable. On a vraiment l’impression de s’immerger dans ce nouveau monde où 10 ans de disparition humaine de masse a suffi pour que la nature retrouve ses droits d’une manière spectaculaire.

Les effets spéciaux sont aussi somptueux. L’envoûtement est bien présent et certains passages sont parfois magiques. Ils ont d’ailleurs une grande beauté intrinsèque qui ressort malgré la cruauté et l’horreur de certains événements montrés.

L’interprétation est remarquable. Christian Convery est incroyable en personnage principal. Le comédien a réussi à garder une certaine candeur, tout en ayant un caractère vraiment affirmé. Naledi Murray est très bonne en sœur aînée de la petite troupe des hybrides. Nonso Anozie est remarquable en « Big Guy » qui veut à tout prix délivrer son fils adoptif. Dania Ramirez est superbe en mère et sauveuse des hybrides. Stefania LaVie Owen est excellente en fille se battant pour ces derniers. Neil Sandilands est incroyable en général voulant restaurer la supériorité de la race humaine sur la nature. Marlon Williams est intéressant dans le rôle de son frère cadet. Adeel Akhtar est impeccable en médecin cherchant à tout prix une solution à la maladie. Et Aliza Vellani est très juste dans le rôle de son épouse.

Les différents personnages incarnés par les enfants sont vraiment supers. Cela donne l’occasion de croiser des hybrides de différents animaux ayant chacun leurs caractéristiques propres. Le personnage de Bob, incarné par une étrange marionnette, offre le portrait d’une mutation animale encore plus poussée vers laquelle tend le reste de l’humanité.

L’œuvre a de grands moments de suspense et d’action. Elle est toujours passionnante à découvrir, d’autant que les passages émotionnels vont souvent droit au cœur et montrent avec acuité que la vie n’est pas toujours généreuse.

Quant au travail sur les maquillages, il est excellent. Ce qui permet d’obtenir des individus ayant des caractéristiques animales qui sont tout à fait crédibles.

Le dernier épisode s’achève sur le début d’une nouvelle quête et il n’y a pas à douter qu’une troisième saison vienne clore en beauté cette aventure sortant de l’ordinaire qui raconte la fin de l’humanité telle qu’on la connaît.

La seconde saison de Sweet Tooth est magnifique et offre 8 nouveaux épisodes à une série qui est une véritable pépite. Avec une histoire continuant d’être merveilleusement déployée, une réalisation d’une grande beauté, un travail sur le visuel envoûtant et une galerie de comédiens splendides, cette œuvre de science-fiction est exceptionnelle.

Génial et merveilleux.

Capturé par les Derniers hommes, Gus, jeune garçon cervidé très particulier, fait l’impossible pour aider ses nouveaux amis hybrides à s’échapper avant qu’il ne soit trop tard.

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