The Ark : Critique 1.12 Everybody Wins
THE ARK
Date de diffusion : 19/04/2023 Plateforme de diffusion : Peacock Épisode : 1.12 Everybody Wins Réalisateur : Jonathan Glassner Scénariste : John-Paul Nickel Interprètes : Christie Burke, Reece Ritchie, Richard Fleeshman, Stacey Michelle Read, Ryan Adams, Pavle Jerinić, Shalini Peiris, Christina Wolfe, Tiana Upcheva, Paul Murray, Samantha Glassner, Tamara Radovanovic
LA CRITIQUE
Le dernier épisode de la première saison de The Ark, réalisé par Jonathan Glassner, s’achève sur une note aussi bien positive que dramatique.
Le scénario de John-Paul Nickel se focalise sur les efforts des deux arches pour rendre la planète à côté de laquelle ils se trouvent habitable.
On se retrouve dans le 12ème volet de la première saison des événements qui renouent avec les tendances scientifiques et techniques invraisemblables de la série qui conserve sa grande humanité.
En effet, avec tant d’incohérences sur le long terme, il n’était pas forcément évident d’embarquer à bord de ce vaisseau spatial qui pourrait bien être l’un des derniers bastions accueillant les humains. Ce nouvel épisode est l’exemple parfait de situations rocambolesques prises au premier degré. Selon son ressenti, on peut donc s’amuser vraiment devant tant de sérieux reposant sur des éléments aussi improbables et des comportements parfois à la limite de la stupidité.
Néanmoins, épisodes après épisodes, la série reste attractive grâce à ses intrigues entre les différents personnages qui sont très bien écrits, généralement captivants et parfaitement interprétés. On prend donc beaucoup de plaisir à retrouver chaque semaine l’équipage d’un vaisseau à qui il arrive tant de malheurs et qui, malgré tout, continue de se serrer les coudes, tout en réussissant à trouver des solutions souvent miraculeuses.
Il n’est donc pas surprenant que ce mélange de space opéra, de rebondissements et d’intrigues qui savent se renouveler aient conduits au renouvellement de la série.
Il faut d’ailleurs signaler que si certains décolletés fleurissent dans quelques épisodes, la tenue des différents participants reste d’une certaine sobriété, notamment celle du commandant qui est clairement l’un des personnages des plus agréables à suivre. Celui-ci est parfaitement incarné par Christie Burke qui propose un personnage positif et généreux voulant toujours le meilleur pour ceux qu’elle tente de protéger.
Reece Ritchie offre un contraste important dans le rôle d’un autre gradé qui n’a pas toujours été de son côté. Richard Fleeshman continue de capitaliser sur son personnage sympathique auquel on s’est attaché. On retrouve aussi avec plaisir Stacey Michelle Read impeccable en génie de service, Ryan Adams touchant en fermier et Shalini Peiris qui a réussi à dépasser ses démons en médecin de bord. Pavle Jerinić est toujours aussi bon en chef de la sécurité. Christina Wolfe fait une petite apparition sympathique en psychologue. Et Tiana Upcheva est toujours aussi formidable en ingénieure du vaisseau. Alors que Paul Murray est particulièrement irritant en créateur de l’arche. Tamara Radovanovic est vraiment à l’aise en commandant du second vaisseau spatial. Tandis que Samantha Glassner est toujours aussi inquiétante dans le rôle de sa fille.
Les décors restent très minimalistes. Même si la seconde saison a plus de budget, il sera sans doute trop tard pour en changer. Quant aux effets spéciaux, ils sont d’une très bonne facture et offrent des moments particulièrement épiques.
Le dernier épisode de la première saison de The Ark est très bon et permet de proposer un final réjouissant ouvrant une nouvelle porte intrigante pour une suite qui devrait continuer d’avoir les qualités et les défauts de cette série racontant avec moult péripéties les tribulations intersidérales d’une poignée d’humains.
Sympathique et attachant.
SYNOPSIS
Dans le futur. Des missions de colonisation ont commencé pour assurer la survie de la race humaine. La première de ces missions, à bord d’un vaisseau spatial connu sous le nom d’Ark One, est victime d’un événement catastrophique qui provoque des destructions massives et des morts. Avec plus d’un an avant d’atteindre leur planète cible et un manque de fournitures vitales, l’équipage restant doit maintenir le cap pour arriver à destination.
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