La Cité invisible : Critique de la saison 2
LA CITÉ INVISIBLE
Date de diffusion : 22/03/2023
Plateforme de diffusion : Netflix
Épisodes : 2.01 à 2.05
Réalisateur : Graciela Guarani, Luis Carone, Cassiano Prado, Luciana Baptista
Scénariste : Antonio Arruda, Rodrigo Batista, Luíza Fazio, Leticia Fudissaku, Regina Negrini, Mirna Nogueira, Iris Junges, Fábio Leal, Carolina Munhóz, Carlos Saldanha
Interprètes : Marco Pigossi, Manuela Dieguez, Alessandra Negrini, Julia Konrad, Tomás de França, Mestre Sebá, Tatsu Carvalho, Zahy Guajajara, Letícia Spiller, Simone Spoladore, Kay Sara, Rodrigo dos Santos, Marcos de Andrade, Ermelinda Yapario, Kay Sara
LA CRITIQUE
La deuxième saison de La Cité invisible, en 5 épisodes d’une quarantaine de minutes, vient clore en beauté une série de fantasy urbaine reposant sur le folklore brésilien. Bien que l’on puisse espérer un second cycle se déroulant dans cet univers.
Le scénario montre le retour d’un personnage principal qui s’était sacrifié à la fin de la première saison et qui recherche à tout prix à retrouver sa fille chérie. Mais si le temps a passé, l’avidité des humains menace toujours l’environnement, les populations autochtones et les créatures locales.
On retrouve avec beaucoup de plaisir Marco Pigossi qui est très intéressant en homme revenu d’entre les morts. Manuela Dieguez est impeccable dans le rôle de sa fille. Alessandra Negrini est toujours aussi envoûtante en La Cuca, une femme mystérieuse connaissant beaucoup de choses. Tomás de França est très bon en jeune homme voulant se débarrasser de son pouvoir. Mestre Sebá est sympathique en vieillard maltraité. Zahy Guajajara est intéressante en femme manipulatrice. Kay Sara l’est tout autant en policière autochtone. Et Tatsu Carvalho est impeccable en homme d’affaires prospérant avec des mines illégales.
La série permet de s’immerger dans deux mondes qui ne coexistent ensemble pas toujours harmonieusement. Celui des créatures issues du folklore brésilien, et qui ont parfois des pouvoirs redoutables, et celui des humains qui ne respectent pas souvent leur environnement.
C’est sur les exploitations minières illégales que repose l’intrigue des épisodes, alors que la forêt et les lieux où vivent les populations autochtones ne comptent pas beaucoup pour ceux qui veulent s’enrichir à tout prix et qui commettent de nombreuses exactions.
Une partie du récit se déroule dans la forêt, ce qui offre des passages magnifiques. Les séquences se déroulant en ville sont foisonnantes, alors que la belle demeure très riche de l’antagoniste principal offre un grand contraste avec les petits villages très pauvres des environs.
Les effets spéciaux sont d’une belle qualité. Le travail sur le son est formidable et quelques musiques restent longtemps en tête. Il est donc d’autant plus facile de se laisser charmer par cette histoire bien sombre dans laquelle des protagonistes essayent de trouver une lumière qui leur manque parfois.
Les épisodes se laissent regarder facilement et s’enchaînent à toute allure. Si une suite est prévue, elle sera axée sur des jeunes protagonistes ayant un lien très fort avec la nature et voulant la protéger.
La deuxième saison de La Cité invisible est très bonne et permet de suivre la quête poignante d’un homme prêt à tout pour retrouver son enfant. Avec un récit mélangeant bien des problèmes sociétaux actuels et des créatures fantastiques associé à une réalisation mettant à l’honneur des personnages très bien interprétés, si vous étiez passés à côté de la première saison, n’hésitez pas à la rattraper pour profiter pleinement d’une seconde qui tient toutes ses promesses.
Envoûtant et original.
SYNOPSIS
Revenu à la vie dans des eaux sacrées près de Belém do Pará, Eric (Marco Pigossi) fait tout pour retrouver sa fille, Luna (Manu Dieguez), dont la véritable nature pourrait être révélée par cette quête.
BANDE ANNONCE
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