Massacre à la tronçonneuse : La critique du film Netflix
MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE
Date de sortie : 18/02/2022
Plateforme de diffusion : Netflix
Titre original : The Texas Chainsaw Massacre
Durée du film : 1 h 21
Réalisateur : David Blue Garcia
Scénariste : Chris Thomas Devlin
Interprètes : Sarah Yarkin, Elsie Fisher, Mark Burnham, Jacob Latimore, Moe Dunford, Olwen Fouéré, Jessica Allain, Alice Krige, John Larroquette
LA CRITIQUE
En 1974, sortait un film qui allait révolutionner le genre du slasher, et horrifier de nombreuses personnes par le traitement épouvantable réservé à une bande de jeunes gens et par l’utilisation d’une tronçonneuse qui allait entrer dans la légende du cinéma de genre.
Ces derniers temps, les grands films d’horreur des années 70 et 80 essayent de renouveler leur licence en retournant à l’origine du mal pour attirer, entre autres, des jeunes spectateurs. Massacre à la tronçonneuse n’échappe pas à cette tendance avec un nouveau film qui fait fie des 7 suites, ou prequel, du premier opus.
En effet, cette nouvelle version est dans le prolongement direct du long métrage de Tobe Hooper. Elle se déroule presque 50 ans plus tard dans la même localité où a frappé le tueur en série.
Le scénario de Chris Thomas Devlin présente une bande de jeunes gens qui décide de réhabiliter le centre-ville d’une petite cité qui a périclité. Mais alors que ces derniers viennent prendre possession des lieux, ils vont « réveiller » Leatherface qui ne va pas apprécier leur venue en ces lieux.
L’œuvre d’origine était violente et assez effroyable, d’autant que ce niveau de violence n’existait pas précédemment dans les films. Toutefois, elle se focalisait sur une famille particulière et sur la manière sanglante qu’elle avait de rajouter des protéines à son repas.
Évidemment, maintenant, le spectateur est habitué à un certain niveau de violence et n’a plus la même sensibilité qu’avant. Le film de David Blue Garcia augmente donc son niveau en multipliant les victimes du tueur, tout en proposant des séquences d’attaques spectaculaires et souvent très anxiogènes. D’autant que si Michael Myers dans la saga des Halloween a son fameux masque, Leatherface ne se sépare jamais d’une tronçonneuse qui semble toute aussi invulnérable que lui et à la capacité de couper pratiquement tout.
Le spectateur a donc droit à des scènes tranchantes et saignantes vraiment spectaculaires. Si on aime le slasher et le gore, on ne peut donc qu’être ravi devant ces morts qui s’empilent, et qui débutent rapidement dans un long métrage ne durant finalement que 1h20. Ce qui permet d’ailleurs d’éviter des longueurs, le vif du sujet étant rapidement abordé.
D’ailleurs, l’hémoglobine gicle beaucoup et cette petite ville déserte, qui a un cachet certain, est le parfait écrin pour une rencontre mortelle avec un psychopathe qui veut se débarrasser des intrus sans se poser de questions. Sans compte que la belle photographie de Ricardo Diaz la met bien à l’honneur et que la musique de Colin Stetson renforce l’angoisse de certains passages.
Les comédiens sont convaincants. Sarah Yarkin est très bonne en jeune cheffe voulant ouvrir un restaurant en ces lieux. Elsie Fisher est impeccable dans le rôle de sa sœur cadette au lourd passé. Jacob Latimore et sympathique en chef souhaitant rencontrer le succès. Moe Dunford est très bon en garagiste n’ayant pas froid aux yeux. Et Mark Burnham est particulièrement convaincant en tueur sans visage dont la simple apparition crée l’effroi.
Si on ne connaît pas vraiment la licence, on prend plaisir à voir s’accumuler les morts. D’autant que celles-ci sont vraiment diversifiées et que la tronçonneuse peut couper de nombreuses parties dans un corps humain. On peut donc se poser la question, sans cesse renouvelée, du nom du, ou des, survivants. S’il y en a, bien sûr.
Il ne faut d’ailleurs pas quitter le générique final directement, pour assister à une scène ultime permettant un retour aux sources. Un passage qui pourrait aussi annoncer une suite à venir.
Toutefois, le grand écart par rapport à l’atmosphère de l’œuvre originale n’est pas entièrement convaincant et le traitement d’un des personnages fait clairement se demander pour quelle raison on le fait revenir, alors que finalement on a plus l’impression que cela ne sert pas à grand chose. De plus, le tueur n’est, normalement, plus très jeune, ce qui ne semble jamais, curieusement, poser de problème.
Massacre à la tronçonneuse est un bon film d’horreur qui propose de la violence, du sang et des larmes. Avec une histoire qui multiplie les victimes, une réalisation qui propose des scènes attendues et un casting convaincant, on passe un bon moment devant sur le retour d’un monstre du cinéma de genre, surtout si on ne pense pas trop à son passé.
Sanglant et viscéral.
SYNOPSIS
Melody, sa sœur adolescente Lila et leurs amis Dante et Ruth se rendent dans la petite ville de Harlow, au Texas, pour lancer une nouvelle entreprise. Mais leur rêve se transforme bientôt en cauchemar éveillé lorsqu’ils pénètrent sans le vouloir dans le monde de Leatherface, le dangereux tueur en série dont l’héritage sanglant continue de hanter les habitants de la région. Parmi eux, Sally Hardesty, unique survivante du tristement célèbre massacre de 1973, et bien décidée à se venger.
BANDE ANNONCE
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