Au Service du Passé : Critique de la saison 1

 Date de diffusion : 28/01/2022
 Plateforme de diffusion : Netflix
 Épisodes : 1.01 à 1.08
 Réalisateurs : Ami Canaan Mann, Daniel Calparsoro, Paco Cabezas, Birgitte Stærmose
 Scénariste : Adam Glass
 Interprètes : Margarita Levieva, Cillian O’Sullivan as Chauncey, Lydia Fleming as Becca, Charles Brice as Chris, Stasya Miloslavskaya

La première saison de Au service du passé est vraiment très sympathique et propose une histoire d’espionnage palpitante en huit épisodes d’une cinquantaine de minutes.

Le scénario d’Adam Glass présente une mère de famille divorcée qui accompagne sa fille pour une compétition de patinage artistique en Espagne. Elle va alors être contactée par un espion de la CIA qui va l’obliger, en tant qu’ancienne espionne russe, à travailler pour lui afin d’identifier un étrange criminel qui a des pouvoirs ressemblant aux siens.

L’œuvre est un mélange d’espionnage, de thriller, mais aussi de science-fiction. En effet, les capacités du personnage principal, liées au programme qu’il a suivi en Russie, sont particulièrement impressionnantes. Elles sont impeccablement mises en valeur par de très bons effets spéciaux et une réalisation d’Ami Canaan Mann, Daniel Calparsoro, Paco Cabezas et Birgitte Stærmose qui est vraiment réussie.

Si l’œuvre prend son temps pour démarrer dans le premier épisode, il devient très vite difficile de lâcher les aventures de cette espionne particulière, tant on a envie de savoir ce qu’il va lui arriver et quels sont les vrais dessous de l’affaire.

La série est donc très vite addictive et son traitement, ainsi que les passages fantastiques que l’on trouve dans le récit, renforcent beaucoup l’intérêt que l’on porte à cette histoire bien plus complexe qu’elle paraît.

Un très bon travail a été porté aux décors, aux accessoires et aux costumes. Une belle photographie met bien en évidence la très jolie ville de Madrid et les différents lieux où évoluent les protagonistes. D’autant que la moitié du récit est constituée de flashbacks permettant de comprendre la première mission du personnage principal en Russie au siècle précédent.

On a donc d’un côté l’impression de se trouver plongé en plein cœur de l’espionnage russe des années 90, avec une ambassade de Chine dans sa visée, et de l’autre de se retrouver aujourd’hui à la recherche d’un individu qui transforme des gens normaux en tueurs.

Il est donc amusant de comparer les technologies des deux époques différentes. Alors que celle dont a bénéficié le personnage principal est d’un ordre réellement futuriste.

L’interprétation est bien convaincante. Margarita Levieva crève vraiment l’écran en femme pensant avoir mis son passé derrière elle. Celle-ci est très bonne en combattante douée faisant tout pour éviter que sa fille ne pâtisse de sa vie antérieure. Celle-ci est bien interprétée par Lydia Fleming qui incarne une adolescente parfois pénible, mais pertinente. Cillian O’Sullivan est impeccable en agent de la CIA près à tout pour arriver à ses fins. Charles Brice est sympathique en informaticien faisant partie du support. Il faut aussi saluer la très belle prestation de Stasya Miloslavskaya qui est vraiment intéressante dans le rôle du personnage principal jeune.

Si en Espagne la plupart des personnages sont capables de s’exprimer en anglais sans problème, ce qui n’est évidemment pas très réaliste, il est franchement agréable d’entendre des passages en espagnol et en chinois, langue logiquement utilisée dans l’ambassade. De plus, la quasi-totalité des dialogues est en russe dans les flashbacks du passé de la jeune femme.

On a ainsi vraiment l’impression de se retrouver devant une œuvre d’espionnage internationale ou des intervenants provenant de nombreux pays se croisent à un moment ou à un autre. Il faut donc espérer qu’après le cliffhanger du dernier épisode, une seconde saison voit le jour pour continuer à suivre des aventures vraiment originales.

La première saison de Au service du passé est très bonne et offre une enquête mêlant espionnage, fantastique et action. Avec une histoire qui est bien conçue, une réalisation laissant peu de temps mort et des comédiens auxquels on s’attache vite, le genre de l’espionnage n’est pas souvent exploité et ces épisodes ont une certaine fraîcheur qui rend la série vraiment attractive.

Sympathique et manipulatrice.

Jenny est une mère célibataire qui passe des vacances en Europe avec sa fille. Son passé d’ex-espionne du KGB la rattrape quand le CIA s’intéresse à elle notamment pour ses capacités physiques hors normes. Bientôt, une série de meurtres perpétrés par un individu aux mêmes facultés extraordinaires a lieu...

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