A Cure for Life : Nos impressions sur le début du film et la nouvelle bande annonce
20th Century Fox a convié la presse française à découvrir une partie de son Line up pour 2017. Nous allons dans cet article vous donner nos impressions sur A Cure for Life de Gore Verbinski.
Gore Verbinski est connu notamment pour avoir réalisé les trois premiers volets des Pirates des Caraïbes, pourtant, il a réalisé le remake du terrifiant film japonais The Ring en 2002. Le film était plutôt réussi et réussissait parfaitement à occidentaliser les éléments horrifiques du film original. A Cure for Life n’est pas un remake, mais un retour vers le thriller chargé d’angoisse pour le réalisateur à la filmographie hétéroclite.
N’ayant pas de montre sur nous, difficile de vous dire exactement quelle durée du film nous avons pu voir, mais à vue de nez cela devait faire 20 bonnes minutes, qu’il faut bien avouer, nous n’avons pas vu passer. La photographie du film est froide mais élégante et la première scène du film où l’on assiste à une mort filmée de manière très réaliste nous plonge immédiatement dans une ambiance malsaine qui va planer tout au long du segment présenté.
Cela va alors amener les pontes d’une grande entreprise à envoyer Lockhart, un de leur jeune cadre ambitieux, en Suisse pour retrouver son patron en cure dans un centre de bien-être. Lockhart est joué par Dane Dehaan, l’un des acteurs les plus brillants de sa génération et sa côte de popularité va sans aucun doute exploser avec le rôle-titre de Valerian dans le film de Luc Besson, mais ceci est une autre histoire. Les spectateurs n’auront aucun mal à s’identifier au personnage joué par Dehaan, très convaincant dans le rôle de l’anti-héros un peu trop sûr de lui et qui va se retrouver pris au piège au sein de quelque chose qui va dépasser son entendement.
Il aura bien vu deux ou trois choses un peu bizarres, mais son esprit trop cartésien l’empêche d’avoir l’œil aussi aiguisé que le spectateur, à l’affût du moindre indice pouvant expliquer l’ambiance pour le moins particulière qui règne au sein de l’institut de repos. Entre les employés, tous trop aimables pour être honnêtes et les patients tellement âgés qu’ils donnent l’impression y d’avoir passé leur vie, il est clair qu’il se passe des choses pas très catholiques dans cet institut aux allures d’asile psychiatrique.
Comme on pouvait s’y attendre, l’air suisse ne va pas faire que du bien au jeune cadre qui va finir par devenir lui aussi patient au sein du centre de repos. Dans la dernière séquence montrée, le héros semble même basculer dans la folie. La mise en scène de Verbinski mêle habilement onirisme et effroi et parvient brillamment à nous faire ressentir la confusion dans laquelle se retrouve Lockhart. Le jeune homme est-il victime d’un complot ? Est-il sous l’influence de substances hallucinogènes qu’on lui administre à son insu ou est-il vraiment fou ? Cet institut se sert-il de ses patients pour en faire des cobayes ? Les questions que l’on se pose déjà en regardant la bande-annonce ne trouvent ici aucune réponses... Et c’est tant mieux ! Ce qui nous a été montré donne en tout cas clairement envie de voir la suite, mais il faudra pour cela attendre sa sortie dans les salles le 15 février. Pourvu que les réponses apportées soient satisfaisantes et à la hauteur de cette brillante mise en bouche .
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