Le Hobbit : Warner Bros se défend en justice contre les héritiers Tolkien

Ça chauffe en Terre de Milieu ! Sauron et ses troupes attaquent-elles de nouveau le Gondor ? Les nains font-ils la grève du zèle dans les mines de la Moria ? Que nenni, une nouvelle page de la maintenant longue saga judiciaire entre les ayants-droits de Tolkien, rassemblés au sein du Tolkien Estate, auteur des personnages du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. Les ayants droits plus Harper Collins, éditeur des œuvres de Tolkien.

Rappel des faits. Peu jouasses de se faire sucrer une partie du gâteau à 3 milliards de dollars qu’est devenue la franchise cinématographique dirigée par Peter Jackson, les-dits plaignants obtinrent de New Line, producteurs de la trilogie, un gros chèque dans le cadre d’un accord amiable. Nous sommes alors en 2009.

Warner Bros, qui avait racheté opportunément New Line un an plus tôt, se voyait ouverte l’opportunité de faire plus de films issus de cette mythologie aux termes de l’accord signé à ce moment. Coup de tonnerre dans la Pampa du Landerneau ! Les-dits ex-plaignants sont revenus à la charge à l’automne dernier, un mois avant la sortie du Hobbit, contre New Line/Warner et Middle-earth Enterprises (!). Leur demande : 80 millions de $ en dommages et intérêts pour violation de droits d’auteur à propos des jeux vidéos, machines à sous en ligne (!?!) et autres merchandising digital.

Menacée, Warner dût interrompre ces activités de paris de ligne, engendrant des pertes du fait de la non-exploitation de la licence et du dédommagement de Microgaming, société en charge du développement et de l’exploitation franchisée de la licence.

Gavée jusqu’à la moelle des descendants Tolkien, Warner contre-attaque aujourd’hui en cherchant à assigner ses agresseurs pour dédommagements des sus-dites pertes. Leur argument : un accord signé en 2010 lui laissait les mains libres pour exploiter la licence de cette manière, la partie adverse étant rétribuée en conséquence.
Au-delà de la volonté de faire cracher la Warner au bassinet, la Tolkien family n’a jamais cachée son dégoût quant à l’adaptation ciné des œuvres du linguiste d’Oxford et du rattrapage commercial occasionné (des machines à sous ! Sans déconner….).

L’histoire ne dit pas si Warner, propriétaire de DC Comics, envisage d’intégrer Batman dans la troisième partie du Hobbit aujourd’hui en cours de finalisation. Avouez qu’une baston Superman vs Morgoth ça le ferait grave dans une adaptation du Silmarillon (pas vrai hein… ?).

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