Bilbo Le Hobbit : Hugo Weaving, du retour à Fondcombe à la 3D...

Bien décidé à établir le lien entre la trilogie du Seigneur des Anneaux et les deux parties de Bilbo Le Hobbit, Peter Jackson a de nouveau fait appel à l’acteur australien Hugo Weaving (Captain America, Matrix, V pour Vendetta...) pour reprendre le rôle d’Elrond.

L’interprète de l’elfe charismatique de Fondcombe évoque le plaisir qu’il a eu à reprendre le rôle d’Elrond mais également de la légitimité de la 3D dans Bilbo Le Hobbit.

Collider : Qu’avez-vous ressenti lorsque vous étiez sur le tournage de Bilbo le Hobbit pour la première fois ? Vous n’avez pas trouvé ça bizarre d’incarner à nouveau Elrond, mais 60 ans avant Le Seigneur Des Anneaux ? Cette tonalité et ce monde sont-ils différents ?

Hugo Weaving : Effectivement, d’une certaine manière c’était très amusant de revenir dans cet univers, sur le plateau de tournage de Fondcombe aux côtés de Ian McKellen. C’était vraiment adorable de retrouver de vieux amis et des visages familiers, de revenir dans un monde similaire à celui du Seigneur des Anneaux, dont la tonalité est un peu différente. Le monde que vous avez vu dans la trilogie du Seigneur des Anneaux est similaire, mais l’histoire est différente. Peter Jackson et Fran Walsh sont des personnes adorables et il y a cette énergie si particulière déjà présente sur le tournage du Seigneur des Anneaux et c’est pareil pour Bilbo Le Hobbit. Le projet est tellement énorme et il y a tellement de monde qui travaille derrière ce film. C’est frustrant pour tout le monde parce que les choses mettent du temps à se mettre en place et vous ignorez ce qui se passe. Malgré ça, ces personnes sont tellement adorables que vous ne pouvez qu’accepter « C’est comme ça que ce monde fonctionne ». Vous vivez au jour le jour, vous vivez l’instant présent, en vous surpassant. L’atmosphère est tellement exquise, c’était adorable. Je suis revenu du tournage il y a quelques jours, y compris la post-production, c’était sympathique de revoir tout le monde.

Collider : Que pensez-vous du fait que le film soit tourné en 48 images par seconde et en 3D ? Est-ce que ça a permis d’avoir dans l’immédiat un aperçu du film ?

Hugo Weaving : Absolument. Je pense que la 3D fonctionnera à la perfection pour Bilbo Le Hobbit. Je ne pense pas qu’elle doive être appliquée partout et je ne pense pas que tout le monde doive le faire. Dans une certaine mesure, c’est un gadget, mais parfois elle marche incroyablement bien. Avec un film comme La grotte des rêves perdus de Werner Herzog, vous vous dîtes « Pourquoi est-ce qu’il n’est pas en 3D ? », mais c’est incroyablement magnifique en 3D. C’est un documentaire, mais ça fonctionne très bien. Et il y a d’autres films où vous vous dites « Ça pourrait être en 3D, mais la manière dont la 3D a été intégrée ou la manière dont elle a été utilisée est tellement évidente ou c’est juste un jouet. » Je n’ai pas beaucoup d’expérience en matière de 3D, dans l’ensemble, mais dans le cas de certains films, je pense que ça fonctionne vraiment bien, et pour moi, Bilbo Le Hobbit sera l’un de ces films. Dans ce monde si particulier, je pense que c’est une exploration à la fois naturelle et fabuleuse. Pour certaines choses, la 3D ne marche pas vraiment. Je préfère voir un film comme The Last Ride ou un film à petit budget sur un écran plat, plutôt que de porter des lunettes noires. La 3D est assez impressionnante, telle qu’elle est.

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