True Blood : Review de 5x02 Authority Always Wins (spoilers)

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Scénario de Mark Hudis. Réalisation de Michael Lehmann.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le réveil de Tara en vampire (à l’image de ce début de saison) est très agité - ce qui n’est pas pour nous déplaire ! Comme on s’y attendait, Tara ne vit pas très bien sa transition en vampire (entre le fait d’avoir perdu la moitié de sa tête - littéralement - et de devenir quelque chose qu’elle hait le plus) et Lafayette comprend ENFIN l’erreur monumentale qu’il a commise (comme quoi, ça sert à rien de reporter la faute sur ceux qui n’ont rien à voir dans cette histoire !). Après avoir reversé, cogné, cassé, balancé diverses choses pendant des heures (la cuisine de Sookie s’en souvient encore !), Tara parvient à sortir de son silence, mais ce n’est pas ce que voulaient entendre Sookie et Lafayette. Bref, l’amitié Sookie/Tara en est au point mort... mais jusqu’à quand ? Du coup, Sookie est obligée de sortir l’artillerie lourde pour se protéger (le vendeur d’armes anti-vampires a eu un sacré souvenir d’elle ! Par la même occasion, ça nous montre à quel point les humains sont devenus sceptiques vis-à-vis d’une cohabitation avec les vampires !), proche d’une Buffy Summers !

Pam continue de nous séduire (toujours avec ses répliques mitonnées aux petits oignons) mais cette fois-ci, par le biais de flashbacks en 1905, on découvre une Pam un peu plus vulnérable, touchante, touchée par les autres jusqu’à ce qu’elle rencontre Eric, qui lui sauve la vie... Reste à savoir dans quelles circonstances elle est devenue vampire, mais à l’heure actuelle, sa seule préoccupation, c’est l’absence d’Eric qui la ronge, à un tel point qu’elle est complètement dépassée voire désintéressée par « l’apprentissage » de Tara.

S’il y en a une qui profite bien des joies de la liberté, c’est Jessica ! La jolie rousse délurée reçoit la visite du petit nouveau des vampires : l’ex révérend Steven Newlin ! Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’entre ces deux-là, on a non seulement droit à une avalanche de scènes et répliques cultes (à se tordre de rire !), mais que la progéniture de Bill sait où il faut frapper pour atteindre ses ennemis de plein fouet ! Les fous rires continuent avec les scènes entre Jason et Andy toujours aussi savoureuses (enfin... jusqu’à ce qu’ils découvrent le van de Debbie !!!!!) !

L’intrigue de Luna/Martha Bozeman (souvenez-vous, la mère cannibale du précédent épisode...) / Sam se corse un peu plus lorsque la mère de Marcus veut voir la petite Emma (et oui, Luna, elle sait que ta petite est à moitié loup-garou). La pauvre petite se transforme malgré elle en mini loup-garou sous les yeux d’une Luna complètement estomaquée (c’était la peine de mettre Sam dehors ?) ! Mamie Cannibale va-t-elle à nouveau revenir à la charge pour que sa petite-fille rejoigne la meute ? Ça fait peur...

Peur ou frisson, c’est du pareil au même... L’Autorité est là et elle le fait savoir ! D’emblée, l’ambiance quasi-monarchique, politico-religieuse se fait sentir. Après une petite séance d’UV et de torture, Bill et Eric se retrouvent face à Roman, le Gardien (Christopher Meloni : Im-Pé-Rial !) et ses camarades qui se livrent à une messe en l’honneur de Dieu et Lilith. Véritable pièce maîtresse de cet épisode, les croyances et la politique de l’Autorité sont traités davantage en profondeur. On vous résume : pour l’Autorité, cohabiter avec les humains c’est un besoin, pour les autres (les traîtres) c’est la domination et l’extermination des humains par les vampires (et ceux-là sont une menace). C’est bon ? L’Autorité croit dur comme fer en leur bible, créée bien avant l’ancien et le nouveau Testament avec une information de taille : Dieu a créé Lilith, le premier vampire, bien avant la conception d’Adam et Eve. Seulement voilà, Bill et Eric ont un problème monstrueusement épineux à régler : Russell Edgington est de retour (la dernière scène de l’épisode montrant le monarque en train de récupérer des forces est horripilant !) et il est une grande menace pour les plans de l’Autorité. Bill a tué Nan, ni Bill ni Eric ne croient pas en la Bible des vampires (ce qui ne fait pas du tout plaisir à l’assemblée) et par dessus tout, Nora, la sœur d’Eric les a trahis et a de fortes chances de rencontrer « la mort ultime » (en y repensant, vous ne trouvez pas ça louche qu’elle arrive pile au moment où Nan Flanagan vient d’être tuée et Russell Edgington libéré ?) parmi les délits... Sachant que Roman est soupe au lait, comment va-t-il pouvoir accepter la proposition de Bill étant donné que ce dernier n’a pas été capable de tuer Russell Edgington ? Voilà de quoi accroître encore plus notre soif de connaissance sur l’Autorité et les motivations de chacun des membres ! Merci Alan Ball !

On déplorera une fois de plus le manque d’action, un Alcide malheureusement trop en retrait (mais le personnage reste fidèle à lui-même plus que jamais et ça c’est génial !), l’ennui nous submerge une fois de plus avec l’histoire de Patrick et Terry (qui perd complètement la tête). La palme d’or de la pouffitude revient à Hoyt qui se la joue bad boy et franchement, on adhère pas.

Note : 4/5

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