Bilbo le Hobbit : L’expérience de Luke Evans

Luke Evans, qui est interviewé par Collider, parle du film Bilbo le Hobbit, du rendu et du tournage en 48 images seconde avec la caméra Red Epic.

Comment ça se passe pour vous là-bas en Nouvelle Zélande ? Et qu’est-ce que cela fait d’être impliqué dans une telle production ?

C’est immensément excitant. C’est comme si tout ce que j’avais fait jusque-là comme boulot m’amenait là. Et travailler avec "le Maitre" en personne sur un projet qui est son bébé depuis... très longtemps. Je me sens très chanceux d’être là. Je peux voir comment ça se déroule, je peux voir Pete travailler. Vous n’avez qu’à lire tous les articles des gars qui étaient là sur les 3 premiers films et voir comment ils ont vécu l’expérience en Nouvelle Zélande avec Peter Jackson sur une si longue période. Et moi j’en étais très jaloux, une jalousie saine mais c’était toujours quelque chose que j’enviais. Et me voilà là-bas et je suis maintenant un de ces gars. Je me souviendrai toute ma vie de cette expérience. C’était fantastique, absolument fantastique. On est là jusqu’en juillet, il me reste encore quelques mois, parfois fous et intenses. Mais oui c’est génial.

Quand êtes-vous arrivé en Nouvelle Zélande ? Parce que je sais que vous êtes dans les deux parties. C’était un engagement sur 8 mois, comment on arrange ça sur un agenda ?

Je suis là depuis le 1er août dernier. Mais vous savez sur un film comme ça, vous avez souvent des temps morts, j’ai donc pu rentrer à la maison quelques fois. Mais là, pour cette partie, j’y suis ici depuis février et j’y reste jusqu’à la fin. Ce sera la plus longue période sans retour pour moi.

Une chose très excitante, c’est le fait que Peter Jackson tourne Bilbo le Hobbit avec la caméra Red Epic en 48 images seconde au lieu des 24 image seconde habituelles.

C’est une première en tout cas. Et spécialiste ou non, c’est extraordinaire, vous pouvez vraiment voir la différence.

Avez-vous vu des images déjà ? Ce que ne savent pas les gens c’est que 48 images par seconde ça réduit le flou cinétique.

Oui j’ai pu voir des images et c’est incroyable, véritablement incroyable. C’est la vitesse la plus proche de celle de votre œil que nous ayons vu à l’écran. Ça prend un moment d’adaptation, avec les lunettes pour apprécier l’image à sa juste valeur mais c’est très efficace, il n’y a plus de flou cinétique. C’était un véritable problème avec les tournages en 3D et ça ne l’est plus. C’est clair qu’une fois de plus l’histoire est faite sur ce film avec la technologie mais aussi avec le film.

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