Avengers : La parole à Robert Downey Jr et Chris Evans

Date : 23 / 04 / 2012 à 20h20

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Source : Collider

À quelques jours de la sortie française de Avengers, voici quelques révélations de Chris Evans (Steven Rogers aka Captain America) et Robert Downey Jr. (Tony Stark alias Iron Man).

Collider : Pourquoi avoir changé le lieu de l’intrigue ? Tony a vécu tellement longtemps en Californie et maintenant il vit à New York - visiblement il a un nouvel appartement - et il semblerait que vous allez passer un peu de temps à bord de l’Héliporteur, savez-vous pourquoi il s’est installé à New York et comment ils embarquent à bord de l’Héliporteur ?

Chris Evans : En fait, le film se déroule à New York. Pendant la majeure partie du film, nous sommes à New York. Ce n’est pas comme quand nous tournons à Albuquerque pour les scènes d’extérieur.

Robert Downey Jr : Ce qui signifie, bien sûr, que Tony a un projet en cours là-bas.

Collider : Il y a des égos dans l’équipe, des personnages qui s’entendent bien, d’autres pas du tout. Pouvez-vous nous parler de vos personnages et avec qui ils pourraient s’entendre ? Peut-être que Tony et Bruce Banner sont les plus intelligents et peuvent s’entendre et peut être que Tony et Thor ont de gros égos et ont des chances de s’affronter.

Robert Downey Jr : Oui, sauf que... Je ne parle pas comme Tony en ce moment... Je n’apprécie pas les types baraqués qui parlent et agissent de manière énigmatique comme s’ils comprenaient ce langage mieux que moi. Tandis que nos personnages (Tony Stark et Steven Rogers) ont une relation, à mon avis, multi-facettes.

Chris Evans : C’est contrasté.

Robert Downey Jr. : C’est contrasté. Pourquoi c’est contrasté ?

Chris Evans : Il y a de la profondeur dans cette relation.

Robert Downey Jr. : Oui, d’où ça vient ?

Chris Evans : Je pense que chacun d’entre eux s’estime être un héros. Tony est un peu plus bling-bling, il a tout cette aura qu’il dégage, je pense que Captain America est beaucoup plus réservé quant au fait d’être sous le feu des projecteurs, mais au fond, tout les deux sont des héros, si vous voyez ce que je veux dire. Même si Tony a un égo surdimensionné, il est toujours un héros, quelqu’un de bien. Et je crois que ça leur prend un sacré bout de temps avant qu’ils ne se regardent les yeux dans les yeux et qu’ils voient ça chez l’un comme chez l’autre.

Collider : Le passé de Tony est lié à celui de Captain America d’une certaine manière, est-ce que cette dynamique intervient dans le film ?

Robert Downey Jr. : Vous vous imaginez rencontrer votre frère disparu, qu’il était le chouchou de votre père et soudainement, il est de retour en ville ? Il n’a pas vraiment envie de trainer avec lui, mais il y a du pain sur la planche. C’est tellement ennuyeux.

Chris Evans : Il y a de quoi faire. Il y a beaucoup à explorer, j’espère que ça sera suffisant pour durer même dans les suites.

Collider : Il y a un gros Hulk en carton sur le plateau de tournage, comment arrivez-vous à travailler avec ce Hulk ? Utilisez-vous le standup ?

Chris Evans : Nous avons eu quelques scènes avec Mark Ruffalo lorsqu’il tournait ses scènes en motion-capture, donc, lorsqu’ils le font, ils le mettent debout sur une table. Par la suite, il leur arrive de sortir le standup en carton pour les effets spéciaux pour pouvoir créer les textures.

Robert Downey Jr. : J’ai essayé d’avoir ça dans mon contrat pour chaque scène, et on pourrait dire qu’il y avait une sorte de rébellion.

Collider : Que ressent Captain America lorsqu’il se réveille dans le monde moderne, où un homme dans une armure vole partout, un autre qui se transforme en un monstre vert géant ; comment s’adapte-t-il à tout ça, pas uniquement ça, mais aussi travailler avec ces personnes-là et se rallier à eux ?

Chris Evans : Évidemment. C’est une partie du puzzle, de se réveiller en plein boom technologique, un monde envahi par les téléphones portables, internet et tout ce qui va avec, mais n’est qu’une infime partie du puzzle. La véritable chose avec laquelle il lutte, c’est l’évolution de la société, entre la moralité, les valeurs et la façon dont les personnes communiquent entre eux, ce qui a de l’importance à leurs yeux. Je pense que c’est pour ça qu’il se dispute dès le départ avec Tony, parce qu’à mon avis, Tony est l’incarnation du monde moderne : il est bling-bling, il est branché. Tandis que Captain America est en quelque sorte coincé dans sa vieille mentalité et ses bonnes vieilles manières, malgré toute la technologie du S.H.I.E.L.D., le Quinjet, l’armure de Tony ; c’est une claque pour lui. Je pense que les choses qui sont le plus en contradiction avec sa morale sont la manière dont les gens interagissent et les valeurs morales actuelles.

Collider : Est-il possible de combler les attentes du public dans un film comme Avengers ? Le public n’en attend-il pas trop ? Ou pensez-vous que des choses seront à exploiter pour le prochain film ?

Chris Evans : Ce film ne sera certainement pas indigeste pour le public. Il y a tellement de choses à développer.

Robert Downey Jr. : Tout à fait. Je crois que ce n’est pas tellement ce qu’il faut mettre dedans, mais ce qu’il faut omettre - afin qu’on puisse développer ça plus tard. Mais je pense que certaines d’entre elles, qui ne sont pas dans le film, ont été parmi les décisions des plus astucieuses et ambitieuses.