The Avengers : Tony Stark et Bruce Banner par Joss Whedon

Date : 25 / 11 / 2011 à 00h15

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Récemment de nouvelles affichées ont été dévoilées pour le film The Avengers dirigé par Joss Whedon. L’occasion pour ce dernier d’évoquer avec Movie Talk deux personnages : Tony Stark et Bruce Banner.

MM : Y avait-il un aspect ou une facette de Tony Stark que Robert a évoqué et que vous n’aviez pas considéré auparavant ?

JW : Je pense que les conversations ont principalement été « Où est Tony maintenant ? ». « Qui est-il maintenant ? Où va-t-il entre Iron Man 2 et Iron Man 3 ? » C’est un personnage si bien délimité, que la vraie question était « Que voulons-nous mettre en avant et que voulons-nous dire ? Nous avons dit ça, fait ça, alors n’allons pas là-bas ».

Il s’est senti un homme quelque peu isolé, même s’il y a un élément de ça, juste parce c’est de ça dont traite tout film d’équipe. Il ne voulait pas être du genre « je suis totalement pris dans une chose et je ne pense à personne d’autre ». Il ne voulait pas être un homme solitaire torturé, ce que je comprends totalement. Et c’était facile de le rendre aussi délicieux et sociable qu’il peut l’être. Il y a une pièce qui manque et c’est cette pièce qui en fait un Avenger.

MM : Vous avez casté Mark Ruffalo qui endosse le rôle de Bruce Banner pour la première fois. Avez-vous ressenti plus de liberté pour créer votre propre vision du personnage ?

JW : Oui, lui et moi avons travaillé plus sur ce personnage qu’aucun autre, car nous démarrions vraiment, mais nous débutions avec quelque chose qui avait été incarné plusieurs fois.
Et nous étions d’accord tous les deux que le modèle de ce gars était Bill Bixby, la version télévisée du personnage, qui aidait les autres. C’était plus intéressant pour nous que le Banner des deux premiers films qui n’avait qu’une idée en tête, se soigner. Nous avons passé beaucoup de temps à parler de ce qui fait sortir Hulk, la nature de la colère, comment il se sent.

Nous nous sommes même battus. Je veux dire littéralement, nous avons sorti les gants et fait quelques joutes. Juste pour parler de l’aspect physique, et aussi l’aspect physique de quelqu’un qui doit contrôler cette chose, la façon dont il se déplace dans l’espace et la façon dont il se rapporte à la population et les objets autour de lui. C’était très amusant. Nous avons constaté qu’il pouvait être très empoté et maladroit, mais en même temps très gracieux dans ce contrôle quasi transcendant de lui-même.

MM : J’imagine que l’autre chose difficile a été de mettre en balance un Dieu qui peut créer la foudre et un gars avec un arc et des flèches ; et leur donner à tous de l’action qui fait ressortir le meilleur d’eux.

JW : Oui. Eh bien, je sens que nous arrivés à le faire. A la fin de la journée, il est beaucoup plus facile d’écrire des gags sur le mec avec l’arc et la flèche que pour le Dieu. Mais nous avons créé une situation où tout le monde peut être utile, et tout le monde peut être en danger, et ils peuvent vraiment agir comme une équipe, même si - comme nous l’avons connue depuis le premier numéro de la bande dessinée The Avengers - il n’y a aucune raison pour que ces personnes soient dans la même équipe.