La dernière chose qu’il m’a dite : La critique des 2 premiers épisodes

Date : 15 / 04 / 2023 à 11h00
Sources :

Unification


LA DERNIÈRE CHOSE QU’IL M’A DITE

- Date de diffusion : 14/04/2023
- Diffusion : AppleTV+
- Épisode : 1.01 et 1.02
- Réalisateur : Olivia Newman, Deniz Gamze Ergüven, Daisy Von Scherler Mayer, Lila Neugebauer
- Scénaristes : Josh Singer, Laura Dave
- Interprètes : Jennifer Garner, Nikolaj Coster-Waldau, Angourie Rice, Aisha Tyler, Augusto Aguilera, Geoff Stults, John Harlan Kim

LA CRITIQUE

La série, basée sur le populaire roman éponyme, est créée et adaptée par l’auteure Laura Dave, en collaboration avec son compagnon, le génial scénariste Josh Singer (À la Maison-Blanche, New York - unité spéciale, Lie to Me, Fringe, Spotlight, Pentagon Papers...) et rien que cela, devrait éveiller la curiosité de tous.

Longtemps associée à la série, Julia Roberts a finalement laissé la place à Jennifer Garner dans le rôle-titre. Et elle s’en sort d’ailleurs bien, en belle-mère hésitante et en femme dépassée par les événements. Quelques habits "casual" et un regard perdu, et voici donc Hannah, ébéniste d’art, vivant sur une maison flottante, dans la baie de Richardson, à Sausalito (au Nord de San Francisco, en passant le mythique Golden Gate Bridge et en laissant la prison d’Alcatraz sur sa droite), avec son mari (depuis 14 mois seulement), Owen, qui travaille dans une start-up et sa belle-fille Bailey, 16 ans.

Vite, le mari disparaît tout en laissant un petit mot à sa femme : "Protège-la", et un autre à sa fille lui précisant qu’elle connaît "le principal sur lui". On pense immédiatement que c’est sans doute un indice pour lui indiquer qu’elles ne connaissent donc pas d’autres pans de sa vie. Il faut dire que tout le monde dans son entreprise est arrêté ou mis en examen, pour une affaire de fraude à l’entrée en bourse.
Un mystérieux sac, rempli de billets, est aussi caché dans le casier de sa fille au lycée.

Mais que se passe-t-il exactement ? Le mari a-t-il disparu pour échapper à l’enquête pour fraude ou pour une toute autre raison ?

Le premier épisode commence sur les chapeaux de roues en retrouvant Hannah qui court après Bailey, et qui tombe sur quelque chose ou quelqu’un qui la laisse interdite.
On revient 4 jours avant cela, à l’histoire que je vous ai conté plus haut.

Des scènes de complicités avec son mari, avant sa disparition, à ses interrogations, après, tout nous interroge sur la vie antérieure du mari. Après tout, le couple s’est connu tard, et a eu bien des aventures avant, ne serait-ce qu’avec la mère de Bailey.

Pour comprendre, Hannah se remémore quelques discussions sérieuses dans lesquelles son mari aurait pu commencer à aborder des détails sur ces moments. Le connaît-elle vraiment, faut-il croire la rumeur et l’enquête officielle ? De plus, leurs amis en commun pourraient bien en savoir plus.

La clef pourrait bien être les souvenirs de sa belle-fille, renfrognée et peu coopérative, qu’Hannah trimbalera lors de ses recherches, aussi pour la garder à l’œil et la protéger.

Avec ces deux premiers épisodes, qui s’arrêtent judicieusement à leur premier road trip vers la ville d’Austin (Texas) et l’ancienne vie du disparu, on rentre dans une histoire efficace, mais encore un peu trop classique.

En effet, on retrouve bien des éléments du genre. Le générique, mélange d’inserts des personnages et d’objets en gros plans ou de la ville, rappelle furieusement ceux de True Detective, la course poursuite est ponctuée d’une musique de fond sur rythme cardiaque, une lente musique de piano souligne les bons moments, et les violons le pathos, l’héroïne est observée, quelqu’un de pas net veut aider, un individu s’introduit dans la maison sans savoir ce qu’il cherchait, l’ordinateur est protégé par un mot de passe que l’on n’arrive pas à trouver, le petit ami de la fille pose des problèmes et entraînera très certainement Bailey à fuguer, des flashbacks viennent ponctuer le récit... Ce genre de choses, n’importe quelle IA aurait pu l’écrire en 1 seconde, en compilant les effets des meilleures séries du genre.

Pour l’instant, donc, c’est bien fait, mais trop lisse. Seule l’ambiance de la vie à San Francisco et ses alentours, sort véritablement du lot, avec sa succession de ponts, sa baie, les rues montantes de Russian Hill, sa météo (qui peut passer à la pluie et au brouillard très vite), ses vins californiens, mais surtout, sa douceur de vivre.

On devine que le rythme va s’accélérer petit à petit, pour devenir très haletant.
L’ambiance, et le tempo du roman, sont donc très bien adaptés.

On découvrira, tout au long des 7 épisodes de cette mini-série, qui seront diffusés chaque Vendredi sur AppleTV+, un thriller qui tiendra sans doute la route au final.

À suivre.

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