Elfes : La critique du tome 24

Date : 24 / 12 / 2019 à 08h30

Par : Christophe Dasse

Sources :

Unification France

Le Bagne de
Komoorth
Elfes tome #24

Éditeur : Soleil Prod
Scénariste : CORBEYRAN
Dessinateur : VUKIC Bojan
Coloriste : MAY Olivier
Date de sortie : 17 avril 2019
Série : ELFES
Collection : Heroic fantasy
Pages : 60
Taille : 23,4 x 32,3 cm
ISBN : 978-2-302-07542-9
Prix : 15,50 €

Nawel a traduit l’antique grimoire relatant l’histoire de Haarn’al, le premier semi-elfe. Il est temps d’en savoir plus et de se plonger dans l’histoire de celui par qui le rapprochement et la dissension sont arrivés.

Chaque jour, sur un archipel perdu appelé Le Roc, l’ancêtre sacré des semi-elfes reçoit la visite de dizaines de curieux impatients de voir de leurs propres yeux le premier bâtard d’une espèce bâtarde dont l’innombrable descendance peinait à trouver sa place au sein d’un monde qui ne voulait pas d’elle. Les mains d’Haarn’al possédaient en outre un pouvoir. Elles étaient capables de chasser tous les maux...

Décryptage

Depuis le passage de Lah’saa et de son armée de goules affamées, le peuple de semi-elfes, disséminé à travers les Terres d’Arran, est en proie à l’extinction. Tei-Nooh est une jeune guerrière semi-elfe, et après avoir risqué sa vie pour retrouver le légendaire premier semi-Elfe, va se mettre en chemin pour rassembler son peuple et entamer une reconstruction.

C’est une histoire très dure que nous raconte ce 24^ème tome de la série des Elfes, celle d’un peuple sur le point de s’éteindre. Le récit se compose d’une succession d’histoires racontées en flashback, à commencer par celle de Tei-Nooh, son enfance volée à coup de poing, à force de combats, c’est le parcours initiatique d’une enfant battues transformée en tueuse, suivie de l’histoire d’esclavage de Faarl’han puis de l’histoire d’Orunth’al, le frère de Tei-Nooh, récemment libéré des orcs et enfin celle de Haarn’al qui renait au fur et à mesure du récit comme l’espoir des semi-Elfes.

Les thèmes abordés dans ce récit sont certes louables, mais quelques peu puérils, comme comment ne plus subir la loi du plus fort ? Comment surmonter l’oppression ? Il s’agit ici surtout de fraternité et le thème central de cette saison 5 est bien la reconstruction post-Lah’saa. Réunir et reconstruire le peuple des semi-Elfes comme avec les Elfes rouges. Les dégâts de Lah’saa doivent être réparés et le seul qui peut les rassembler tous, est le premier des semi-Elfes, Haarn’al, au centre de l’histoire, sorte de messie intemporel charismatique.

Le dessin sombre et solide, accompagne (une fois de plus) à merveille une histoire plutôt classique et linéaire mais fascinante et rythmée, suite directe du tome 19 qui (une fois encore) enrichi le monde des Terres d’Arran. Il est possible de lire/comprendre ce tome sans avoir lu le tome 19, mais il est tout de même préférable de l’avoir fait avant pour en profiter pleinement.