Lady Killer : La critique du tome 2

Date : 10 / 11 / 2018 à 08h00

Par : Christophe Dasse

Sources :

Unification France

Lady Killer
Tome 2 - Les Vices de Miami

Scénario : Joëlle Jones
Dessin : Joëlle Jones
Editeur : Glénat Comics
Collection : Comics
Genres : Thriller/Policier
Date de sortie : 10 janvier 2018
Nombre de pages : 144
ISBN : 978-2-344-02295-5
Format : 185 x 283 mm
Prix : 15.95 €

Lire un extrait

La tueuse au foyer est de retour !

La famille Schuller déménage du côté de Cocoa Beach, en Floride, et continue de mener son petit train de vie. Josie, elle, jongle toujours entre les réunions tupperware, les devoirs des enfants et quelques contrats d’assassinat. Jusqu’au jour où une ancienne connaissance qu’elle aurait préféré oublier fait son apparition. Son petit quotidien risque de rapidement devenir moins tranquille…

Entre Dexter, Desperate Housewives et Mad Men, Lady Killer est un récit à la fois violent, drôle et provocateur, illustré très à propos par des couleurs pimpantes et un graphisme délicieusement vintage.

Décryptage

Même après un déménagement à Miami, pas facile pour Josie de mener à la fois une carrière de tueuse à son compte et de mère au foyer avec 2 enfants, une belle-mère au courant de ses activités, un mari et des réunions Tupperware, surtout quand débarque dans votre vie Irving un vieux nettoyeur arrangeant mais qui deviendra vite gênant.

Simple, fun et efficace, Desperate Housewife à la sauce Dexter, c’est exactement ce que propose cette BD sortie chez Gléna, second tome appelé les vices de Miami, clin d’œil à la série d’Anthony Yerkovich, produite par Michael Mann dans les années 80. Il plane ici une ambiance année 50/60 où la femme au foyer doit tenir sa maison et s’occuper de son mari lorsqu’il rentre le soir, harassé après une journée de travail. L’équilibre de son foyer est ici mis à mal, faute à une organisation complexe et à certaines personnes trop envahissantes comme une belle-mère narrant sa jeunesse Hitlérienne impliquant et mettant en difficulté oncle Irving.

L’histoire plutôt bien ficelée et rythmée est haletante, décrit une situation sur le point d’échapper à notre héroïne qui s’en sort in-extremis à chaque fois. On transpire pour elle sur chaque situation compliquée mais on est sous le charme de cette jeune femme séduisante n’ayant pas peur de se salir les mains. C’est très bien illustré, représentant parfaitement cette ambiance second degré, trash, sanglante mais terriblement drôle et passionnante. Un véritable « page turner » qu’on quitte avec une certaine appréhension, celle d’attendre trop longtemps le tome suivant de Lady Killer.