Opération Overlord : La critique du tome 3

Date : 21 / 07 / 2014 à 09h21
Sources :

Unification France


Opération Overlord
tome 3 - La Batterie de Merville

  • Éditeur : Glénat
  • Scénario : Bruno Falba
  • Dessin : Davide Fabbri
  • Couleurs : Domenico Neziti
  • Genre : Histoire
  • Collection : Grafica
  • Sortie le : 11 juin 2014
  • Format : 48 pages
  • Taille : 240 x 320 mm
  • ISBN : 9782723496681
  • Prix : 13.90 €

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Une mission où l’échec n’est pas permis…

1944, Bulford Camp, Angleterre. Adrien Bellefontaine, engagé canadien et artiste à ses heures, croque sur le papier ses camarades soldats lors de son entraînement pour l’opération Overlord. Car au cœur de la campagne anglaise est reconstituée fidèlement la batterie de Merville, un objectif stratégique capital. Cette pièce d’artillerie allemande menaçant Sword Beach, doit à tout prix être démantelée pour faciliter le débarquement des forces alliées sur les plages normandes. L’unité de parachutistes d’Adrien doit protéger le flanc gauche du bataillon chargé de prendre la batterie. Ce n’était pas sa mission initiale, et pourtant le jeune Canadien va participer malgré lui à l’attaque...

2014 commémore le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie. À cette occasion, les éditions Glénat vous proposent de revenir sur le D-Day à travers trois albums indépendants, centrés chacun sur un objectif stratégique précis de cette opération militaire historique. Une spectaculaire série qui nous raconte aussi, à l’instar de Il faut sauver le soldat Ryan, le conflit à hauteur d’hommes.

Décryptage :
William Norman, Adrien Bellefontaine et les autres sont des soldats Anglais ou Québécois dans le camps de Bulford en Angleterre. Ils s’entrainent avec acharnement quelques mois avant le débarquement en Normandie du 6 juin 1944. L’objectif pour le 9ème Bataillon de Parachutistes britanniques et le 1er Bataillon de Parachutistes canadiens est aussi simple sur le papier qu’il sera complexe sur place, il s’agit de prendre la batterie de Merville avant le débarquement des troupes. Mais au camp, les rivalités s’exposent, explosent et les amitiés se forgent dans ce groupe hétéroclite de soldats qui vont tenter aussi de profiter des quelques heures de répit qui leurs sont proposées lors des permissions avant le jour J. Malgré les longues heures de préparation et d’entrainement, rien ne se déroulera comme prévu une fois sur place mais une fois de plus, il n’y aura pas ici de place à l’erreur.

Ce troisième volume de "Opération Overlord," prend le parti une fois de plus, de ne pas s’inscrire dans la lignée des précédents. Et c’est une très bonne chose, c’est la force de cette série, elle évite la répétition et la lassitude qui va avec. Ici on suit ce groupe d’hommes qui s’entraine durement avant le grand jour mais que l’on découvre aussi sous un autre jour lorsqu’ils ont l’occasion de sortir en permission. On découvre l’intimité de ces soldats et comment ils deviennent ces frères d’armes malgré leurs différences et leurs antagonismes. Ce sont des histoires d’amour, d’amitié et de fraternités qui sont en fait mises en avant dans ce tome là qui repousse la bataille à un plan secondaire même si son importance n’est pas minimisée. Même si elle est dans l’esprit de tous, même s’ils sont là pour ça, pour se battre, leurs priorités restent toutefois quelque peu différentes.

C’est donc la fin de cette très bonne trilogie parue chez Glénat qui rend hommage à ces soldats qui se sont battus en Normandie il y a maintenant 70 ans. Très clairement, cette commémoration est importante pour le souvenir et cette trilogie aura traité l’aspect humain qu’il est important de ne pas oublier. Les dessins aux traits épais collent parfaitement à l’ambiance de l’histoire et donnent un charisme évident aux personnages ainsi qu’un rythme et un dynamisme certain à l’action. Cette trilogie est chaudement recommandée pour découvrir une autre facette de cette seconde guerre mondiale.


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