S.H.A.R.K. : La critique du nouveau Block 109

Date : 09 / 04 / 2014 à 09h25
Sources :

Unification France



Block 109
S.H.A.R.K.

• Éditeur : Akileos
• Scénario : Vincent Brugeas
• Dessin : Ryan Lovelock & Ronan Toulhoat
• Sortie le : 06 février 2014
• Format : 64 pages
• Taille : 225 x 300
• ISBN : 978-2-35574-135-7
• Prix : 14 €

Novembre 1946, rescapée de l’holocauste nucléaire, l’Australie est devenue le refuge des dernières forces alliées, mais aussi une immense prison pour plusieurs dizaines de milliers de soldats allemands.
En plein milieu du désert de Tanami, la prison de Rabbit Flat renferme de nombreux anciens nazis, ainsi que des activistes du S.H.A.R.K., un parti politique fasciste australien, surveillés par une poignée de gardes. L’arrivée de Worth, un membre du S.H.A.R.K., va rendre la situation explosive...

Décryptage :
Rabbit Flat ("plus chaud que l’enfer") est le plus grand camps de détention d’Australie avec 40.000 détenus dont beaucoup de nazis et de membres du S.H.A.R.K. (à ne pas confondre avec le S.H.I.E.L.D.), le parti fasciste Australien. C’est ici qu’est incarcéré Worth, membre actif du S.H.A.R.K qui va tenter de se faire une place au soleil en allant s’adresser au nazi le plus puissant de la prison, un certain Othon. C’est à la force de ses poings et à grâce à son intelligence qu’il va attirer son attention. Plus que ça, il va utiliser l’homme et ses ressources pour arriver à ses fins.

Block 109 est une série bien connue publiée par Akileos qui est une uchronie, une représentation nouvelle de l’histoire qui part du principe que la seconde guerre mondiale ne s’est pas terminée comme dans les véritables livres d’Histoire. L’Histoire prend donc un tournant différent et à partir de là tout est permis, une sorte de réalité parallèle à la Star Trek de J.J Abrams. Et là, non seulement les auteurs prennent le parti intéressant d’impliquer encore plus profondément l’Australie dans ce conflit mondial mais ils nous imposent un méchant en héros de l’histoire qui plus est, en est le narrateur.

C’est bien évidemment la quotidien de la prison qui est montré ici avec les magouilles, les ententes, les petits arrangements entre amis influents, les matons soudoyés, le directeur pervers, les plus puissants qui font la pluie et le beau temps... Et petit à petit, le récit se dévoile en égrainant quelques mots ou quelques situations qui nous plongent dans le doute quand au bien fondé de la mission de Worth et de sa véritable personnalité.

C’est véritablement une excellente série, tous les tomes un par un sont d’excellente facture, un dessin de plus en plus beau et approprié aux actions et aux lieux. Malgré le changement de dessinateur, la ligne directrice de la série est très largement respectée. L’histoire est toujours aussi passionnante et comme chaque tome, une petite introduction resitue l’action dans le contexte historique à la manière de nouvelles télévisées. La mise en route un peu longue pour une conclusion un peu rapide (expéditive) mais forcément réjouissante. Trahisons et rebondissements sont au programme de cette histoire suffisamment rythmée pour tenir en haleine, diablement efficace et originale pour que l’on arrive à s’attacher à ce personnage pourtant méchant mais que l’on sait être le héros de l’histoire.





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