Avengers : Le nouveau Hulk par Mark Ruffalo

Date : 01 / 05 / 2012 à 20h10

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Source : Collider

Dès les premières vidéos officielles, le nouveau Hulk a déclenché un vent de folie chez les fans de comics et plus particulièrement ceux d’Avengers. Le nouvel interprète de Bruce Banner, Mark Ruffalo, revient sur la transition avec Edward Norton, et bien entendu de la nouvelle version (en motion-capture) de Hulk.

Collider : Dans quel état d’esprit retrouve-t-on Bruce Banner ? Où en est-il parce que dans le dernier film, il était au bord du gouffre, déteste-t-il ce qu’il est ?

Mark Ruffalo : Tout à fait. C’est difficile de regarder un film lorsqu’un personnage veut en finir. Je pense que Bruce est en train de mûrir et qu’il a appris à vivre avec ça. Deux ans se sont écoulés depuis le dernier film, il a fini par l’accepter en quelque sorte, il essaye de vivre avec et peut être maîtriser sa colère, ou faire la paix avec lui-même, c’est quelque chose d’assez ironique chez Bruce Banner. Il n’est pas malheureux. Je pense que c’est un retour aux sources. Nous avons commencé à discuter de ce retour au Hulk de Bill Bixby, qui est celui avec lequel j’ai grandi. Il avait cette aura qu’il dégageait autour de lui dans ce monde là. Il était toujours en fuite, mais il avait le temps de flirter de temps en temps, parfois de sourire ou même de sortir une blague, c’est ce qu’il y a dans le film. Lorsque vous avez un film avec autant de personnages, vous finissez par avoir dix minutes de temps d’apparition à l’écran pour votre personnage, et dans ces mêmes dix minutes, et on essaye de faire ressortir ce charme en lui et peut être cette idée qu’il veut être un super héros. Il regarde Tony Stark et il se dit « C’est ce type qui a fait ce que je tentais de faire ». C’est son modèle. Stark a réussi et c’est pour ça que Tony et Bruce ont une relation très sympathique dans le film.

Collider : Vous êtes le seul à ne pas avoir encore interprété votre personnage. Avez-vous ressenti une pression supplémentaire ?

Mark Ruffalo : Bien sûr. Lorsque j’étais à la Comic Con, je n’oublierai jamais ce moment... Robert ne m’a pas vraiment aidé, mais lorsqu’il m’a présenté et qu’il a dit « Maintenant, celui qui reprend le rôle de Hulk » et le public hurlait « Ouais ! » parce qu’ils pensaient qu’il s’agissait d’Edward Norton, et lorsque Robert Downey Jr. a continué « Mark Ruffalo ! » La réaction du public a été du genre « Ouais ! Hein ? ». Et depuis, ça a toujours été comme ça. J’ai fait l’erreur un jour d’aller sur internet, j’ai lu les réactions des fans concernant mon rôle de Hulk et ce n’était pas encourageant.

Collider : Avez-vous pu discuter avec les autres Hulk, qu’il s’agisse d’Edward Norton, Lou Ferrigno ou Eric Bana ? Les avez-vous rencontrés ?

Mark Ruffalo : En fait, j’ai appelé Edward Norton, qui est un de mes amis et je voulais que ça se passe bien. Je ne voulais pas marcher sur ses plates-bandes et il m’a dit « Fais-le, mon pote. » Il m’a passé le flambeau et on a une blague : que c’est le Hamlet de notre génération. On va tous finir par lui trouver une faille.

Collider : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le premier jour où tout le monde est en costume ? Êtes-vous présent lorsque tout le monde est costumé ?

Mark Ruffalo : Tout à fait. Et là je me dis « Hé, où est mon costume ? Ça craint. » Ils ont tous l’air épuisés et moi je suis là avec mon costume en lin. Là, je me dis « Woah, c’est une équipe et me voilà outsider. » Mais je pense que ça fonctionne vraiment pour Bruce Banner, surtout pour cette histoire si particulière.

Collider : Avez-vous subi un entrainement physique pour le rôle ?

Mark Ruffalo : Je me suis effectivement entraîné. Je suis donc allé en salle de sport, mais ils m’ont clairement dit que je ne devais pas être trop maigre. Ils voulaient qu’il soit mince mais que ce Bruce Banner ressemble à celui que voulait Bill Bixby, un Bruce Banner qui ressemble à un Monsieur tout le monde.

Collider : Pendant que vous êtes sur le tournage, vous êtes sur une table, vous reproduisez les mêmes gestes que Hulk, vous balancez des voitures, comment est-ce que ça fonctionne ? Vous faîtes semblant de lancer des objets ?

Mark Ruffalo : Chez ILM, en fait, ils vous donnent quelque chose à balancer. C’est très léger. Quand vous regardez l’écran, il y a une voiture qui vole au lieu d’une boite en carton. Voilà à peu près comment ils font. Une fois que tout est filmé, je le fais sur le plateau de tournage, ensuite, on retourne chez ILM pendant trois jours pour peaufiner les détails, je le fais sur une scène où je peux vraiment voir les réactions à l’écran. Ça n’a jamais été fait auparavant.