The Thing : Interview de Joel Edgerton

Date : 12 / 10 / 2011 à 00h15
Sources :

Source : Shocktillyoudrop


Dans la préquelle la plus attendue du moment, The Thing, réalisé par Matthijs van Heijningen Jr, Joel Edgerton incarne Sam, le pilote de l’hélicoptère de la station Norvégienne.

Immédiatement, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec Mac Ready, le personnage campé par Kurt Russell dans la version de 1982.
Il semblerait pourtant que cela soit le seul point de ressemblance entre les deux héros, comme nous le découvrirons à partir de cette semaine, sur nos écrans.

Dans l’interview réalisé par le site Shock Till You Drop, Edgerton y parle, sans langue de bois, de l’industrie de Cinéma, ainsi que de la réaction négative des fans.

Comment se fait il que le sujet traité dans The Thing soit toujours d’actualité aujourd’hui ?

Bien, les gens font souvent référence à la paranoïa ambiante qui a court tout au long du film de Carpenter. Le communisme et la guerre froide sont comme un écho au film. Il y a toujours eu la peur, et la méfiance envers "l’autre". L’idée est toujours d’actualité aujourd’hui, il y a la peur du terrorisme, ne pas savoir d’où surgira le nouvel ennemi, et quel type de violence ce dernier utilisera contre nous. Particulièrement dans cette préquelle au film de 1982, vous avez une équipe américaine, ainsi qu’une équipe norvégienne. Vous obtenez ainsi le choc des cultures et la barrière due à la langue.
Dans le version précédente, vous aviez les humains contre la créature, et aujourd’hui, vous obtenez une tension supplémentaire à cause de la barrière du langage.

Pensez vous que d’inclure une femme forte à l’histoire rajoute à la tension du film ?

Je ne sais pas si cela en rajoute dans le style "guerre des sexes". Certainement un peu. Néanmoins, pour être honnête, je suis assez choqué par les réactions de haine que cela a entraîné sur le net. Bon, j’exagère un peu le terme, mais on a pu lire pas mal de critiques négatives quand au rajout d’un personnage féminin à l’histoire. Je me moque assez de la nature extrême des personnes qui ont ce type de réaction, des anonymes qui se cachent derrière leur écran d’ordinateur...

Le film de Carpenter est plutôt un film d’hommes , ainsi ils pensent que cela aurait du rester ainsi.

Oui ! J’adore comme les films évoluent avec le temps. Je pense que cela doit être difficile de trouver, aujourd’hui, quelqu’un qui n’aime pas la version de Carpenter. Pourtant, en 1982, vous en auriez trouvé à la pelle !
Je me suis heurté à un critique, l’autre jour, qui m’avouait avoir descendu le film à l’époque, mais en faisait l’éloge aujourd’hui (rires).
Je suis triste pour les réalisateurs qui subissent le syndrome Van Gogh. A savoir qu’il faut attendre d’être mort et enterré pour enfin connaitre le succès. J’aimerai que les gens puissent apprécier une oeuvre, au moment où ils la découvrent, mais ce n’est pas toujours le cas.

Les effets spéciaux sont une part importante du film. Aviez vous des repères visuels, sur les plateaux de tournage, pour interagir dans les scènes avec la créature ?

Étonnamment, Il y en avait pas mal. Il y a eu un effort concerté pour utiliser un maximum d’effets traditionnels au possible. Nous sommes à une époque où les long-métrages sont entièrement filmés sur fond vert et où des légions de créatures sont créés par ordinateur. Parce que le film de Carpenter est une telle référence, les cinéastes ont voulu créer une oeuvre qui colle un maximum à l’esthétique de l’original. Cela a été assez difficile pour l’équipe d’utiliser le moins possible les moyens technologiques d’aujourd’hui, ainsi on peut trouver, dans le film, une partie d’effets traditionnels, ainsi qu’une autre partie d’effets d’origine numériques. Je ne sais pas, au final, quel sera le pourcentage de tels ou tels effets présents à l’écran. En tous cas, on a eu assez d’indications pour le tournage des scènes avec la créature.

Etes vous d’accord sur le fait qu’une préquelle au film de Carpenter était plus judicieux qu’une suite ?

Je suis assez sceptique sur l’industrie du cinéma qui se focalise actuellement sur les remake, les suites et les préquelles.
Pour moi, ce qui rend ce film si spécial est le fait qu’il soit très attendu.
C’était très important qu’il colle à l’esthétique du film de Carpenter. Ce n’est pas souvent le cas des remakes et des suites.
Le film de Carpenter posait des questions laissés volontairement sans réponses. Qu’arrive t’il au camp des Norvégiens ? Cette préquelle traite de l’histoire que tout le monde veut connaitre. Il y a beaucoup de concordance avec la version de Carpenter, les gens adoreront cela, mais en même temps, il s’agit aussi d’une histoire indépendante, avec son histoire et ses nouveaux personnages. Je ne pense pas trop spoiler l’histoire, mais dans le film, vous en saurez plus sur l’origine et l’on verra bien mieux le vaisseau qui a amené la créature jusqu’à nous.


The Thing est Copyright © Universal Pictures, Morgan Creek Productions et Strike Entertainment Tous droits réservés. The Thing, ses personnages et photos de production sont la propriété de Universal Pictures, Morgan Creek Productions et Strike Entertainment.



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