Santorini : La critique du jeu des dieux constructeurs

Description :

"Santorini est un jeu qui allie simplicité et profondeur. Votre objectif, c’est de placer l’un de vos deux ouvriers au sommet d’un bâtiment. À chaque tour, vous devez en déplacer un et construire sur l’une des cases adjacentes un élément d’immeuble. Regardez une ville s’élever rapidement sur le plateau, à l’image de l’île de Santorin !

Pour gravir les étages construits, il suffit de se déplacer dessus, niveau après niveau. Pour empêcher un joueur d’atteindre le troisième palier, on peut, lors d’une construction, placer un dôme bleu dessus. Simple ? Peut-être, mais les 25 cases du plateau (en 3 dimensions !), les deux ouvriers par joueur, les trois degrés possibles de construction, toutes les manières de blocage possibles, tout cela permet un nombre incroyable de stratégies. Les parties peuvent se multiplier sans jamais se ressembler !

Une fois les mécanismes assimilés, faites intervenir les Dieux ! Vous pourrez faire appel aux faveurs divines pour modifier en profondeur votre façon de jouer. 30 Dieux sont disponibles, avec autant de pouvoirs et de manière de jouer.

Contemplez la cité de Santorini s’élever tout autour de vous, voyez ces dômes bleus vous contraindre à de nouvelles tactiques, jouez des heures, à deux, à trois ou même à quatre ! Un jeu abstrait qui mélange le plaisir de la stratégie à celui de la construction, c’est Santorini !"

Le visuel de la boîte et son contenu :

 72 blocs de construction en plastique
 1 piédestal en 3 dimensions
 30 cartes de Dieux
 1 plateau de jeu
 6 figurines d’ouvrier
 1 livret de règles.

Le déroulement d’une partie :

On sélectionne son dieu (qui a un pouvoir particulier qui lui permet de faire une chose interdite d’habitude) puis sur un carré de 5 cases sur 5, on pose son personnage (ou ses deux personnages à 2).

Durant le tour de jeu, on se déplace d’une case et on construit un étage de son édifice dans une case adjacente à son personnage.
Notez que l’on peut aussi monter sur les édifices (d’un seul étage de plus que là où l’on se trouve), un peu comme sur un escalier. Sur ces édifices, au bout du 3 ème étage, on peut aussi construire un dôme qui interdit à quiconque de monter dessus.

Le but est de bloquer l’adversaire pour qu’il ne puisse plus bouger.

Le verdict :

Les règles sont très simples, avec une thématique proche d’un jeu d’échec.

L’apport des dieux, qui changent totalement les règles, et donc la façon de jouer ou de gagner, est particulièrement efficace. En effet, non seulement il va changer votre façon de jouer, mais aussi celle de votre faction adverse. Ainsi, avec toutes les combinaisons possibles aucune partie ne ressemble vraiment à une autre. Vous avez donc entre les mains un jeu qui pourra sortir très souvent, surtout qu’une partie tourne autour de 15 minutes et que ses règles sont très faciles à expliquer, sans finasseries inutiles.

Le matériel, enfin, est splendide. Avec son aspect 3D, ses très belles figurines et ses splendides cartes illustrées, le jeu bénéficie d’un design vraiment sympa. Faisant passer ce jeu de type abstrait à un beau jeu qui attire immanquablement l’œil.

Santorini est donc un très beau jeu, l’un des meilleurs jouable 2, rapide et simple, avec une grande rejouabilité.

Type : Abstrait
Format : Boîte de jeu
Auteur(s) : Gordon Hamilton
Éditeur : Spin Master
Illustrations : L. Cossette, D. Forest
Nombre de joueurs : 2 à 4
Age des joueurs : 8 ans et plus
Durée d’une partie : 30 minutes
Édition Française : Oui
Extensions disponibles : Oui
Prix constaté : Moins de 30 euros

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