L’ombre blanche : La critique du tome 2

Date : 15 / 11 / 2016 à 08h10
Sources :

Unification France


L’Ombre blanche
Tome 2 - La Couronne de Sang

  • Éditeur : Soleil Prod
  • Scénariste : Antoine Ozanam
  • Dessinateur : Antoine Carrion
  • Date de sortie : 15 janvier 2014
  • Pages : 48
  • Taille : 323 mm x 234 mm
  • EAN : 978-2-3020-3694-9
  • Prix : 13,95 €

Une lutte de pouvoir impitoyable dont le trône est l’enjeu !

La récente chasse qui a eu lieu au royaume d’Etelzok a considérablement redistribué les cartes. De nombreux prétendants au trône sont morts. Il ne reste plus que le jeune prince Mozes et Atras, le comte de l’ouest.
Le premier est en exil sous la protection d’Otto, un "traqueur" se vendant au plus offrant. Et le second pourrit dans les geôles du royaume en attendant son exécution prochaine.
C’est donc l’heure d’abattre son jeu. Mais il se pourrait bien que certains en profitent pour s’inviter dans la partie ! Car le jeu de la vengeance est un jeu de dupe...

Décryptage :
Au fin fond de son cachot, Atras attend son heure et évite de près la hache qui aurait du lui couper la tête. Ayant écarté les derniers obstacles, il va s’emparer du trône et de la couronne, n’ayant plus personne pour lui contester. Otto de son côté, conduit le jeune prince Mozes chez Lord Bartok, de la branche maternelle de sa famille. Tout le monde a un plan, seul un ira à son terme et couronnera le plus malin.

L’ombre blanche est une course au pouvoir malsaine, où tous les coups sont permis. Une soif du pouvoir inextricable où les mercenaires se vendent aux plus offrants, où les sacrifices se font sans sourciller, où les vengeances se savourent aussi bien tièdes que froides. Et si le pouvoir paraissait un attribut uniquement masculin, les femmes ont ici un rôle très important à jouer et elles n’apportent pas que l’élément de charme à l’histoire.

C’est un récit sanglant, complet et complexe qui nous est présenté ici, sans répit, l’histoire passe d’Atras à Moses et les situations s’enchainent peut-être trop vite par moment et trop lentement à d’autres. Un peu comme un épisode de Game of Thrones trop bavard. Ce monde ignoble de tromperie, tricheries et tueries aurait mérité d’être développé sur un 3ème tome pour donner un peu plus de suspense, mais c’est là aussi son charme. Une construction atypique qui s’éloigne des chemins tout tracés. Les révélations sont nombreuses et finalement l’histoire un peu accélérée connait la conclusion qu’elle mérite. Le dessin est au diapason de l’histoire, aussi beau qu’inégal. Les décors trop peu nombreux sont magnifiques, mais la plupart du temps les cases se concentrent sur les personnages et leurs dialogues. Ils rendent à merveille cette ambiance glauque et malsaine des personnages, comme l’ignominie d’Atras.

Un conclusion satisfaisante pour un récit politique de fantasy sur les jeux de pouvoir où tous les protagonistes marchent pour eux-même et ne reculent devant rien pour leur réussite personnelle. Ceci étant dit, en période électorale, ça fleure bon le déjà-vu.


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