Le robot sauvage : La critique
LE ROBOT SAUVAGE
Date de sortie : 09/10/2024
Titre original : The Wild Robot
Durée du film : 1 h 42
Réalisateur : Chris Sanders
Scénariste : Chris Sanders d’après l’œuvre de Peter Brown
Interprètes VO : Lupita Nyong’o, Pedro Pascal, Kit Connor, Bill Nighy, Stephanie Hsu, Matt Berry, Ving Rhames, Mark Hamill
LA CRITIQUE
Le robot sauvage est un excellent film d’animation mélangeant aussi bien science-fiction que nature.
Le scénario du réalisateur Chris Sanders, d’après l’œuvre de Peter Brown, tourne autour d’un robot s’étant échoué sur une île isolée où ne vivent que des animaux. Il va alors, par inadvertance, adopter une oie et entreprendre son éducation à l’aide d’un renard qui n’a pas sa langue dans la poche.
Le film de Chris Sanders prend vite le parti-pris de faire parler les animaux. Toutefois, on n’est pas dans un Disney et la capacité du robot à les comprendre est parfaitement expliquée. Ce qui permet d’obtenir une œuvre drôle et inventive où chaque animal a une personnalité souvent bien affirmée.
De plus, le personnage principal est particulièrement attachant et chaleureux. Son objectif principal est d’aider au mieux ceux qui ont besoin de lui, et malgré ses maladresses et sa mauvaise compréhension des intentions des animaux de l’île, sa bonne volonté réussit à faire des miracles.
Le trio des personnages principaux est vraiment très bien trouvé. En dehors d’un robot vraiment formidable, on peut découvrir une petite oie que l’on voit grandir au fil du temps. Cette étrange relation mère-fils fonctionne parfaitement et on a énormément de plaisir à découvrir la manière dont un être de métal essaye d’éduquer un oisillon qui doit aussi bien apprendre à nager qu’à voler.
Mais c’est régulièrement le renard qui leur vole la vedette. En effet, ce personnage est particulièrement intéressant est forme un autre duo remarquable avec le robot qu’il complète parfaitement.
Le doublage original est d’ailleurs impeccable et les comédiens apportent énormément d’épaisseur à ceux qu’ils doublent. Sans compter que l’humour est bien présent et qu’entre des répliques parfaitement ciselées et une intonation adaptée, on s’amuse énormément devant les péripéties de cette étonnante famille imprévue.
L’animation est absolument remarquable. On en prend régulièrement plein les yeux. Les mouvements des animaux sont tous plus véritables que nature. Quant au robot, ses capacités sont sans arrêt source d’émerveillement.
Les décors sont magnifiques. Ils sont très diversifiés et montrent des environnements variés. De plus, le passage du temps a un véritable impact sur l’île, ce qui permet d’apprécier au mieux les changements de saisons qui sont parfaitement intégrés dans la narration.
C’est un véritable bonheur de découvrir un tel long métrage, bienveillant, plein de trouvailles visuelles et d’imagination et qui offre un moment de suspension du temps présent d’un grand apaisement.
Quant à la musique de Kristopher Bowers, elle accompagne merveilleusement les différentes péripéties des protagonistes et renforcent l’impact émotionnel de certains passages aussi bien touchants que plein d’action.
Le robot sauvage est un film magnifique à découvrir sans aucune modération quel que soit son âge. Avec son histoire formidablement écrite, sa réalisation remarquable, son animation bluffante, ses personnages incroyables et son super doublage, l’œuvre est drôle et touchante, colorée et plein de rebondissements, ce qui en fait vraiment un récit à ne pas rater, surtout au cinéma où on peut découvrir au mieux cette aventure haute en couleurs.
De plus, il y a de la place pour avoir une suite et en apprendre un peu plus sur ce monde futuriste dans lequel les robots œuvrent partout. D’ailleurs, restez bien jusqu’à la fin du générique pour voir une ultime scène sympathique.
Splendide et merveilleux.
IA
Un robot domestique se retrouve échoué sur une île sauvage. Il va devoir faire face à la nature et à ses habitants. Il trouvera une mission à accomplir et verra son monde bouleversé.
Le Robot Sauvage est un film d’animation particulièrement réussi. Chris Sanders nous emmène dans une aventure de science-fiction au cœur de la nature.
Les visuels du film sont magnifiques. Chaque paysage est réalisé comme une peinture, une peinture vivante qui évolue. Les couleurs sont chatoyantes. Les contrastes et les lumières sont savamment étudiés de manière à offrir de très beaux rendus. Chaque tableau sublime les merveilles de la nature. Tout a été créé à l’ordinateur. Cependant, les équipes ont tout fait pour garder l’essence même et la sensibilité des peintures analogiques.
Les personnages sont aussi de toute beauté. Chaque espèce animale est représentée dans un style carton qui reprend les principales caractéristiques de l’espèce et y ajoute un soupçon d’anthropomorphisme afin de se rapprocher des spectateurs.
Le Robot Roz est au cœur du récit. Cette machine est plongée dans un monde inconnu apparemment hostile. Cependant, elle va devoir revoir tout son programme quand elle va accepter sa nouvelle mission : élever un oison.
Le personnage d’Escobar, le renard est un gros coup de cœur. Il va permettre de guider le robot dans son nouvel environnement. Son personnage est malicieux (oui, c’est un renard) et très bien construit. Son design est en outre irrésistible. Il permet des touches d’humour mais aussi une ouverture vers le monde sauvage.
L’humour est très présent. Il garde toutes les caractéristiques de l’humour cartoonesque en oubliant pas une petite dose de cruauté, comme il y en a tant dans la nature même.
L’histoire est très bien construite. Les éléments s’entremêlent intelligemment. Les scènes se succèdent jouant sur l’émotion, l’humour et l’action de telles manières que les spectateurs soient toujours impliqués.
Le scénario exploite des valeurs positives telles que le besoin de se comprendre, d’accepter l’autre ou de faire des efforts. Il revalorise la gentillesse et démontre que ce n’est pas une faiblesse mais une force.
Le Robot Sauvage est un très beau film d’animation qui ravira les yeux et le cœur des spectateurs
G
SYNOPSIS
Le Robot Sauvage suit l’incroyable épopée d’un robot – l’unité ROZZUM 7134 alias “Roz” – qui après avoir fait naufrage sur une île déserte doit apprendre à s’adapter à un environnement hostile en nouant petit à petit des relations avec les animaux de l’île. Elle finit par adopter le petit d’une oie, un oison, qui se retrouve orphelin.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Montage : Mary Blee
Musique : Kristopher Bowers
Décors : Raymond Zibach
Producteur : Jeff Hermann pour Universal Pictures, DreamWorks Animation
Distributeur : Universal Pictures International France
LIENS
GALERIE PHOTOS
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