PIFFF 2023 : Mardi 12 décembre

Date : 13 / 12 / 2023 à 08h30
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Unification


Ça y est ! C’est malheureusement le dernier jour du PIFFF qui vient de clore en beauté une sélection particulièrement réussie et remarquable.

Les spectateurs étaient très nombreux dans beaucoup de séances, certaines affichant d’ailleurs complet. Ils remplissaient ainsi les 600 places du magnifique Max Linder Panorama où le festival s’est installé avec bonheur depuis 7 ans. C’est donc un nouveau record qui a été battu avec 10 000 spectateurs sur les sept jours du festival.

Toutes les œuvres choisies ont trouvé leur public qui a été ravi d’une sélection extrêmement hétéroclite permettant aussi bien aux amateurs de gore et d’œuvres brutales que ceux appréciant plutôt la comédie ou la romance de se faire plaisir. Comme quoi, film de genre ne rime pas vraiment avec longs métrages horribles et violents, et laisse une belle place à beaucoup de récits très diversifiés qui peuvent s’exprimer aussi bien dans le domaine du fantastique que du thriller, de l’horreur que de la science-fiction.

La compétition concerne principalement des premières et secondes œuvres de réalisateurs émergeant. Et cette année, en ce domaine, on a vraiment été gâté. Si quelques films ont moins d’impact que d’autres, ils avaient tous des qualités et j’ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir pendant cette semaine de festivités que les amateurs occasionnels et les cinéphiles avertis ont fortement apprécié.

La remise des prix a vu Vampire Humaniste cherche suicidaire consentant être doublement primé en remportant à la fois le Prix l’Œil d’or et le Prix Ciné Frisson. Ce film à la fois drôle et délicat, bénéficiant d’une écriture solide et d’une interprétation qui l’est tout autant été effectivement l’une des œuvres les plus marquantes de la compétition. Il sortira d’ailleurs en salle le 20 mars 2024. Une autre qui a marqué les spectateurs est le très bon, et méchant, Late Night With The Devil qui a remporté une mention spéciale de jury Ciné Frisson. Le jury de Mad Movies a lui privilégié l’intéressant Stopmotion.

En ce qui concerne les courts métrages français, le bien sympathique Cadaverik a remporté à la fois le Prix du jury et celui du public, l’Œil d’or. Alors que le Prix Ciné Frisson et qu’une mention spéciale du jury était attribués à Gertrude and Yvan Party Hard. Quant à la sélection internationale, qui était vraiment excellente, c’est finalement le formidable Murder Camp qui l’a emporté.

Il faut vraiment remercier l’ensemble des personnes ayant travaillé sur le festival et tous les innombrables bénévoles qui ont permis à ce que celui-ci se déroule au mieux. Il faut rappeler qu’il a lieu chaque année grâce à l’investissement de multiples personnes qui travaillent dessus toute l’année d’une manière complètement bénévole. Comme l’a d’ailleurs rappelé Cyril Despontin, le responsable du festival lors de la cérémonie d’ouverture, s’il devait payer à leur juste valeur le travail fourni dessus, le festival ne pourrait jamais avoir lieu.

Merci donc à tout le monde, ainsi qu’aux spectateurs vraiment sympathiques qui permettent au PIFFF, année après année de prendre une ampleur internationale de plus en plus grande, et méritée. Ce qui lui permet d’ailleurs d’obtenir des œuvres de qualité et des réalisateurs, comédiens, directeurs de la photographie, producteurs... n’hésitant pas à se déplacer à leurs frais pour venir offrir au public de passionnantes sessions de questions-réponses.

Après cette édition incroyable, et un public venu en masse pour y assister, il est déjà annoncé que le PIFFF reviendra l’année prochaine pour surprendre encore agréablement des spectateurs appréciant de découvrir des œuvres atypiques pleines d’imagination et de diversité.

Aussi, ce n’est qu’un au revoir, avant de se retrouver avec un immense plaisir pour la 13ème édition en 2024.

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16h30 : HITCHER

Jim occupe son long trajet en voiture en prenant un auto-stoppeur. D’abord avenant, celui qui se présente sous le nom de John Ryder se révèle en réalité un tueur sans pitié. Jim parvient à s’en débarrasser, mais le psychopathe de la route n’en a pas fini avec lui.

Avis : Si The Hitcher est culte, ce n’est vraiment pas par hasard. En effet, avec ce film coup de poing de Robert Harmon, on découvre qu’il ne fait vraiment pas bon d’être généreux et de prendre un auto-stoppeur dans sa voiture pour le dépanner. L’œuvre déploie une grande violence, même si les morts ne sont pas visuelles, et est particulièrement méchante. Elle repose sur l’interprétation magistrale de Rutger Hauer qui est particulièrement glaçant dans le rôle de ce tueur ne s’arrêtant jamais et jouant un pervers jeu du chat et de la souris avec un jeune homme qui s’est arrêté pour le faire monter dans sa voiture.

37 ans après sa sortie, l’œuvre n’a pas pris une ride et reste toujours particulièrement efficace. Il est facile de se retrouver entraîné en son cœur, de s’attacher à son personnage principal et d’être particulièrement touché par les malheurs qui lui arrivent. D’autant qu’il y a de nombreux rebondissements et que les courses-poursuites et cascades en voiture sont vraiment efficaces.

Le film ressort en salle dans une magnifique version restaurée le 17 avril 2024.


20h00 : THERE’S SOMETHING IN THE BARN

Bill, ses deux enfants et leur belle-mère déménagent dans la splendeur norvégienne enneigée, au sein d’un chalet isolé. Les parents forcent l’enthousiasme, la fille boude ses amies perdues et le fils se rend vite à l’évidence : il y a quelque chose dans la grange.

Avis : Le film de clôture, réalisé par Magnus Martens, tourne autour de Noël. Toutefois, c’est une légende norvégienne qui est adaptée avec cette histoire d’elfe vivant dans une grange. On y découvre une famille américaine s’installant dans une ferme qui va se retrouver aux prises avec un personnage particulièrement irrité de leur comportement.

L’œuvre lorgne sur Gremlins, et essaye d’utiliser à la fois de l’horreur et du fun. Toutefois, elle s’étire parfois en longueur, met du temps à démarrer et à des redondances. Néanmoins, quelques passages sont vraiment très sympathiques et on s’amuse beaucoup devant un long métrage qui bouscule vraiment ses personnages.



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