PIFFF 2023 : Jeudi 7 décembre

Date : 08 / 12 / 2023 à 08h30

Sources :

Cette première véritable journée du festival est très agréable et a permis à plusieurs invités d’échanger avec le public. Celui-ci a d’ailleurs été particulièrement conquis par les araignées spectaculaires et mortelles d’un film de genre français qui va sortir à la fin de l’année.

Malgré un temps plus mitigé, l’ambiance était très chaleureuse, aussi bien dans la salle que dans les queues où les spectateurs attendaient de retourner au sein du magnifique Max Linder Panorama afin d’enchaîner avec la projection suivante.

Les deux premiers films en compétition ont été dévoilés à 14h30 et à 19h15, alors qu’une œuvre de rétrospective était visible à 16h30 et que le film de 22h30 concernait un long métrage atypique, à la frontière du genre, que les programmateurs voulaient faire découvrir au public du PIFFF.

Vous pouvez retrouver ci-dessous un avis rapide sur les films que j’ai pu voir.

Démon et araignées étaient les mots-clés de ma journée.

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14h30 : THE SACRIFICE GAME

Au début des années 1970, pendant les vacances de Noël, des émules de Charles Manson s’invitent dans un pensionnat de jeunes filles, avec la ferme intention de sacrifier des élèves innocentes à leur démon de prédilection. Tout ne va pas se dérouler aussi facilement.

Jennifer Wexler

Avis : Ce premier film en compétition est vraiment réussi et propose une œuvre horrifique vraiment sympathique. La réalisatrice Jenn Wexler propose une étrange home invasion se déroulant à Noël qui réserve des surprises et offre un final digne d’attention. Le long métrage donne d’ailleurs envie qu’il y ait une suite. On y découvre deux lycéennes devant réveillonner avec une de leur professeure et le petit ami de cette dernière. Ils vont alors se retrouver confrontés à des individus ayant commis une série de crimes dans les environs.

Les deux jeunes filles sont vraiment très bonnes et l’ambiance horrible bien agréable. Les lieux, isolés en pleine tempête de neige, ont un charme certain et servent de parfait écrin à une histoire horrifique qui a, malgré ses similitudes avec d’autres films de genre, une véritable inventivité.

19h15 : VERMINES

Entre deux reventes de chaussures dans l’immeuble de sa cité, Kaleb entretient sa fascination pour les insectes. Sa dernière prise, une araignée à l’origine indéterminée, va vite, très vite, révéler sa nature de prédateur de première catégorie.

Avis : Découvrir un film de genre français est toujours un véritable plaisir. Surtout quand celui-ci concerne des créatures et encore plus quand ces dernières ont huit pattes. Après une ouverture particulièrement puissante, l’œuvre se déploie avec intelligence et propose une montée en puissance spectaculaire. C’est d’ailleurs clairement un long métrage à déconseiller fortement à tous les arachnophobes qui auront du mal à se remettre de la vision des nombreux passages horrifiques qui parsèment le récit.

L’interprétation est très bonne et le travail sur les effets visuels est particulièrement spectaculaire. Toutefois, si la première heure est éblouissante, les réalisateurs tombent dans le piège d’un premier film et ajoutent non seulement une surenchère de créatures de plus en plus grandes, mais sombrent aussi dans une critique sociétale pas complètement crédible qui alourdit un final devenu peu lisible avec la multitude de protagonistes, à deux et huit pattes, qui envahissent l’écran.

Il n’en reste pas moins que l’œuvre est ambitieuse et réussit globalement son coup, ce qui fait, évidemment, plaisir à l’amatrice de films de monstres que je suis. Elle sort en salle le 27 décembre 2023.