Divergente 2 - L’Insurrection : La critique (ajout d’une seconde critique)
Un peu moins d’un an après la sortie de Divergente, la nouvelle franchise ado-dystopique revient sur les écrans français avec un second opus sous-titré L’insurrection. J’avais plutôt apprécié le premier film, même si trop de raccourcis scénaristiques enlevaient toute "crédibilité" à l’histoire. La grande force du premier film, et donc du second, était son casting et en particulier sa grande révélation, une Shailene Woodley totalement crédible dans le rôle musclé de la jeune Tris.
Avec ce second film, le réalisateur Robert Schwentke continue de développer l’histoire avec exactement les mêmes qualités et défauts du premier film. D’ailleurs, plusieurs fois pendant la projection, je me suis fait la remarque que les amateurs de marathon télé pourraient bientôt se faire la diffusion des 2 à la suite sans jamais avoir l’impression de différences notables de ton, design, décors, costumes, ambiances, montage...
Seule vraie différence, on sent bien que plus de moyens en effets spéciaux ont été donnés pour la seconde partie du film où la diabolique Janine (Kate Winslet) fait passer des tests à Tris. Mais, comme pour le premier, la pléthore de rôles ne permet pas un développement en si peu de temps de tous les personnages, à part les 4-5 principaux et c’est bien dommage. Comme pour le premier, le hasard fait toujours bien les choses pour faire avancer l’intrigue comme si 2 ou 3 chapitres étaient résumés en une pirouette de 10 secondes. Comme pour le premier, Shailene Woodley a un regard magnétique et une formidable puissance de jeu.
A noter beaucoup de références à la cyber-culture et à la notion de virtualité. Certaines scènes pourrait faire penser qu’on est dans Ghost in the Shell ou encore Matrix. Reste une promesse, celle d’avoir surement un film très différent pour le final de la saga qui, je le rappelle, est passée à la moulinette du découpage en 2 parties comme Harry Potter, Twilight ou sa grande sœur Hunger Games.
FM
Le volume 2 de la série des Divergente est mon préféré de la trilogie de Veronica Roth. Inutile de dire que j’attendais avec impatience son adaptation cinématographique. D’autant que j’avais trouvé le volume 1 plutôt bien adapté. Mais il me faut reconnaître que mes espoirs ont été déçus, le film retombant dans le même travers que j’avais noté dans le premier opus et divergent d’une façon que j’ai moyennement aimé de l’œuvre littéraire.
Divergente 2 - L’Insurrection est un film grand spectacle. On y trouve donc foultitude d’effet spéciaux plutôt réussis et de l’action, beaucoup d’action. C’est d’ailleurs le plus gros défaut que je trouve au film. Le livre joue dans la catégorie des Splinter cell, soit discrétion et infiltration, alors que le film lorgne côté Call of Duty : je rentre dedans et je tire sur tout ce qui bouge. La fin du premier film m’avait donc déçu et l’entame du second m’a montré que l’adaptation cinématographique allait continuer sur cette voie. C’est dommage de vouloir mettre à tout prix de l’action et d’élever le niveau de violence alors qu’une alternative plus intelligente existait. Et ce d’autant que les films d’action à grand spectacle ne sont pas une denrée rare ces dernière années sur nos grands écran.
Les effets spéciaux sont omniprésents et donnent quelques belles séquences, mais la redondance de ce que l’on avait vu dans le premier film leur font un peu perdre de leur fraicheur. La mise ne scène est classique dans sa réalisation, clonale de ce que l’on retrouve dans ce genre de film, sans véritable génie mais efficace.
Le scénario innove par rapport au livre, de par une technologie plus avancée que dans le livre et l’intégration d’une trame modifiée qui si elle simplifie celle du livre et en garde une partie de son esprit. Néanmoins les choix de ce dernier font passer la profondeur du livre à l’arrière-plan. C’est en effet tout la difficulté d’adaptation d’une œuvre littéraire. Mais en réfléchissant à l’agencement des éléments scénaristiques, on se rend compte que ces derniers sont bancals et pas tout à fait cohérents devant l’univers développé dans le film. C’est toujours étonnant de se dire que devant un film à gros budget, il n’y a visiblement pas les moyens de corriger les éléments divergents qui érodent l’adhésion du spectateur à ce qu’il vient voir…
Comme dans le premier film, les acteurs sont convenables mais à des personnages qui n’ont pas une profondeur et un charisme formidables s’ajoute des acteurs qui ne me laisseront pas une trace indélébile. Seul le personnage de Peter qui est un peu moins monolithique tire son épingle du jeu. Kate Winslet peut aussi être citée dans un rôle de méchante qui ne veut finalement que le bien des siens mais emploi pour cela des moyens plus que contestables.
Divergente 2 - L’Insurrection est un film correct à grand spectacle. J’avoue y a voir trouvé quelques longueurs et des dialogues creux, mais aussi des scènes d’action spectaculaires et de beaux effets spéciaux.
A voir pour passer un moment qui ne fera pas trop chauffer les neurones. Quant aux fans de Veronica Roth, ne vous attendez pas à une copie conforme du livre. En l’occurrence si la série cinématographique continue ainsi, ce serait plutôt positif quant à l’adaptation du troisième tome de la trilogie, le moins intéressant de l’histoire.
IA
SYNOPSIS
Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Erudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis à jour un complot mené par la faction dominante, les Erudits, dirigés par Janine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Four sont désormais traqués par les autorités. Janine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1 h 59 Titre original : Insurgent Date de sortie : 18 mars 2015 Réalisateur : Robert Schwentke Scénariste : Brian Duffield, Akiva Goldsman et Mark Bomback d’après l’oeuvre de Veronica Roth Interprètes : Shailene Woodley, Miles Teller, Theo James, Jai Courtney, Kate Winslet, Naomi Watts, Jonny Weston, Ansel Elgort, Zoë Kravitz et Maggie Q Photographie : Florian Ballhaus Montage : Stuart Levy et Nancy Richardson Musique : Joseph Trapanese Décors : Alec Hammond Costumes : Louise Mingenbach Producteur : Douglas Wick, Lucy Fisher et Pouya Shahbazian pour Summit Entertainment, Red Wagon Entertainment et Mandeville Films Distributeur : SND
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