Evénement : Prix SNCF du polar 2014

Date : 03 / 06 / 2014 à 09h10
Sources :

Unification


DÉBUT DE LA CÉRÉMONIE

Mardi 27 mai a eu lieu la cérémonie de remise des prix SNCF du polar. Ces derniers sont décernés aux catégories Roman, Bande dessinée et court-métrage.
Les maîtres de cérémonie étaient Jean-Pierre Dionnet et Frédéric Ferrer. Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe, était aussi sur scène pour annoncer les lauréats.

La cérémonie était très réussie contrairement à celle que l’on a pu découvrir dernièrement d’un grand festival. Il n’y avait pas de blagues qui tombaient à plat ou de texte soporifique. Les mots provenant de la bouche d’hommes amateurs de texte étaient parfois truculents.
Le polar est souvent considéré en France comme un sous-genre littéraire. Malheureusement cette idée est généralement liée à la méconnaissance d’œuvres parfois nettement meilleures que ce que l’on trouve en littérature générale.
La SNCF a décidé en 2000 de prendre pour elle l’utilisation de la terminologie "roman de gare" et de donner des lettres de noblesse à ces livres qui parfois nous font vivre intensément leurs pages.

Un orchestre live, le groupe Les Insolites, était présent sur scène. Il nous a interprété des thèmes de film policier. Pour les amateurs de musique de film, c’est un vrai bonheur d’entendre de telles musiques interprétées par des musiciens.

Le directeur commercial de la SNCF Patrick Ropert monte sur scène. Il nous informe que 60.000 polars ont été offerts aux utilisateurs de la SNCF fin janvier en Ile de France. L’événement a été fait à nouveau en Rhône Alpes. La SNCF est aussi présente dans pleins de festivals en France, dont beaucoup de petits. Il est très fier de la participation de 25.000 votants pour l’attribution des prix. Cela rend le prix premier prix populaire de France.
Afin de remercier les participants aux trains du polar dans lesquels les romans, BD et courts métrages finalistes peuvent être découverts par les passagers, la SNCF a fait un petit court métrage hommage que vous pouvez découvrir ci-dessous. Ce dernier montre aussi certains festivals auxquels la SNCF est associée.


La SNCF édite aussi en collaboration avec Le Monde depuis 2013 une série de petits polars : Les petits polars du Monde. Il s’agit de 13 grandes nouvelles illustrées écrites par des anciens gagnants et des auteurs de romans policier.
L’année prochaine, ce sera les 15 ans du prix, il y aura l’organisation à cette occasion de plus d’événements dans l’année.

PRIX SNCF DU POLAR CATÉGORIE ROMAN

Un artiste de Sand art, David Myriam, est monté sur scène. Il nous a créé des tableaux de sable sous nos yeux en rythme avec la musique de l’orchestre. Chaque tableau correspondait à l’une des couvertures des trois romans finalistes de la catégorie roman.
Ce moment était particulièrement poétique et impressionnant.

ENSABLAGE DU ROMAN YERULDELGGER


ENSABLAGE DU ROMAN DES NŒUDS D’ACIER


Romans finalistes :
Des nœuds d’acier , Sandrine Collette (Editions Denoël)
Après dix-neuf mois de rapports humains violents et âpres, Théo Béranger sort enfin de prison. Démuni, et sans but particulier – il n’a personne à retrouver –, il ressent seulement le besoin de marcher. Son errance le mène au fin fond de la France, dans une région semi-montagneuse couverte d’une forêt noire et dense.
Là, kidnappé par deux frères déments, il va replonger en enfer. Un huis-clos implacable, où la tension devient insoutenable.

Né sous les coups , Martyn Waites (Payot&Rivages)
1984 : Margaret Thatcher est au pouvoir, les mineurs sont en grève. « Deux tribus partent en guerre », pour reprendre un tube célèbre. À Coldwell, cité minière du Nord, les mineurs ont lutté quasiment jusqu’à la mort, mais ça n’a pas suffi : manipulant l’opinion, recourant à la violence policière, les Tories avaient, à l’époque, méthodiquement cassé les reins du mouvement ouvrier. Pour les vaincus, le prix de la défaite sera exorbitant : vingt ans plus tard, Coldwell est une ville sinistrée, gangrenée par tous les fléaux sociaux.
Histoire d’un affrontement impitoyable aux conséquences dévastatrices, histoire de criminels qui prospèrent sur la misère, histoires d’amour contrariées, tragiques, mais aussi poignantes, Né sous les coups est la fresque de tout un monde mis à terre qui lutte pour survivre sur deux générations, baignant dans la musique anglaise des années 70 et 80.

Yeruldelgger , Ian Manook (Albin Michel)
Dans un pays à l’histoire et aux paysages sauvages, une guerre sale d’argent et de pouvoir s’est déclarée autour d’une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète.
Pour lutter contre les puissances qui veulent s’accaparer son pays, et pour résoudre le mystère qui entoure le meurtre d’une fillette, l’inspecteur Yeruldelgger va puiser ses forces dans les traditions héritées des guerriers de Gengis Khan, dans les techniques modernes d’investigation, et dans la force de ses poings. Parce qu’un homme qui a tout perdu ne peut rien perdre de plus. Il ne peut que tout reconquérir, sans pitié ni pardon.
Il n’y a pas que les tombes qui soient sauvages en Mongolie. Pour certains hommes, le trafic des précieuses "terres rares" vaut largement le prix de plusieurs vies. Innocentes ou pas.

A l’issue de cette prestation, le lauréat roman de l’édition 2013, Jérémie Guez, est monté sur scène pour remettre le prix 2014 à son successeur.
Il est actuellement en train d’écrire un nouveau roman et a écrit une longue nouvelle pour la collection Les petits polars du Monde.

Le prix SNCF du polar catégorie roman revient à Yeruldelgger de Ian Manook, édition Albin Michel.
Ian Manook a sûrement été le seul beatnik à traverser d’Est en Ouest tous les États-Unis en trois jours pour assister au festival de Woodstock et s’apercevoir en arrivant en Californie qu’il s’ouvrait le même jour sur la côte Est, à quelques kilomètres à peine de son point de départ. C’est dire s’il a la tête ailleurs. Et l’esprit voyageur !
Journaliste, éditeur, publicitaire et désormais romancier, Yeruldelgger est son premier roman, et le premier opus d’une série autour du personnage éponyme qui nous conduit des steppes oubliées de Mongolie aux bas-fonds inquiétants d’Oulan-Bator.
Il vit à Paris.

PRIX SNCF DU POLAR CATÉGORIE BD

Cette année, il y avait beaucoup d’auteurs jeunes finalistes. Ils avaient des styles propres et des nouveaux supports. La bande dessinée se renouvelle avec une grande richesse de texte. Elles sont très documentées et font évoluer le format classique de 48 pages. 2014 est un grand cru.

Un clip vidéo nous a été montré pour nous présenter les bandes dessinées finalistes. Le montage visuel et audio est très bien fait. Vous pouvez l’apprécier dans la vidéo ci-dessous.


Bandes dessinées finalistes :
J’aurai ta peau, Dominique A , Arnaud le Gouëfflec et Olivier Balez (Glénat)
Dominique A est un chanteur-compositeur heureux, abordant sa nouvelle tournée avec la sérénité d’un artiste accompli. Une sérénité qui ne fera pas long feu, à cause d’une lettre anonyme annonçant laconiquement « J’aurai ta peau, Dominique A »... Et pourquoi diable on lui en voudrait à LUI ?
Qui peut vouloir la peau d’un inoffensif chanteur même pas si célèbre que ça ?

Brigitte et la perle cachée , Aisha Franz (çà et là)
L’Agent B. (pour Brigitte) est en charge de l’opération Margarita : elle doit voler le plan permettant de localiser une extraordinaire huître, qui produit les plus belles perles du monde. Mais ce plan est en possession de l’infâme Giovanni, un mafioso sans scrupule. L’enquête de Brigitte la mènera à l’île de Huahine Nui où se trouve le repaire de Giovanni et de son maléfique bras droit, Ivan. Elle aura besoin de tout son savoir-faire d’agent secret (séduction, double jeu, techniques de ninja) et de l’aide du bel agent T.12 pour tenter de mettre la main sur l’huître tant convoitée, tout en sauvant la femme de Giovanni, Moana, des griffes de ce dernier.
Brigitte et l’Agent T.12 parviendront-ils à protéger Moana et son futur bébé de la colère de Giovanni ? Réussiront-ils à subtiliser la Margarita ? Brigitte saura-t-elle résister à l’attirance qu’elle ressent pour l’agent T.12 et qui met leur mission en danger ? Et est-elle vraiment le seul agent secret chien du service ?

Brune platine , Lisa Mandel et Marion Mousse (Casterman)
L’une s’appelle Brune, l’autre Platine. Elles sont partenaires dans l’agence qu’elles ont créée ensemble : « Brune Platine – Enquêtes en tous genres ». Leur nouvelle cliente, une jeune fille du nom de Claire, déclare être à la recherche de son père, Jean-Paul. Détail troublant : elle porte au cou une cicatrice très ancienne, qui s’est récemment rouverte et ne se referme plus.
Assez vite, l’enquête de Brune et Platine les mène dans les Balkans, où elles découvrent que Jean-Paul s’appelle en réalité Vladimir, et qu’il y dirige un établissement spécialisé dans le secours aux enfants des rues. Bref, un bienfaiteur. Mais évidemment, les choses ne sont pas aussi simples…

Lartigues & Prévert , Benjamin Adam (La Pastèque)
Lartigues et Prévert sont difficiles à séparer. Ils tiennent une épicerie, y habitent, et font des piges ensemble pour des petits contrebandiers du coin. Quand un matin neigeux, ils découvrent un type agonisant dans le coffre de la voiture d’une "livraison", ils prennent conscience que cette fois-ci, ça y est : leur vie monotone est en train de glisser vers le polar miteux.
Tandis que Prévert cherche à comprendre, pour Lartigues, l’occasion est trop belle de tout recommencer - d’ailleurs, loin de leur vie bien réglée, leur amitié ne pèse plus tant que ça.

Mon ami Dahmer , Derf Backderf (çà et là)
Derf Backderf a passé son enfance à Richfield, petite ville de l’Ohio située non loin de Cleveland. En 1972, il entre au collège, où il fait la connaissance de Jeffrey Dahmer, un enfant solitaire au comportement un peu étrange. Les deux ados se lient d’amitié et font leur scolarité ensemble jusqu’à la fin du lycée. Jeffrey Dahmer deviendra par la suite l’un des pires serial killers de l’histoire des États-Unis. Son premier crime a lieu à l’été 1978, tout juste deux mois après la fin de leur année de terminale. Il sera suivi d’une série de seize meurtres commis entre 1987 et 1991.
Arrêté en 1991, puis condamné à 957 ans de prison, Dahmer finira assassiné dans sa cellule en 1994.
Mon Ami Dahmer est donc l’histoire de la jeunesse de ce tueur, à travers les yeux de l’un de ses camarades de classe.

A l’issue du montage vidéo, le lauréat bande dessinée de l’édition 2013, Jonathan Munoz, est monté sur scène pour remettre le prix 2014 à son successeur.
Sa dernière bande dessinée Les Dormants vient d’obtenir le prix littéraire des lycéens et apprentis Rhône-alpins.

Le prix SNCF du polar catégorie bande dessinée revient à Mon ami Dahmer de Derf Backderf, édition çà et là.

John "Derf" Backderf est né en 1959 à Richfield, une petite ville de l’Ohio où il passera toute son enfance. Après un bref passage dans une école d’art, il retourne chez lui et travaille comme éboueur, avant de recevoir une bourse pour L’université de l’Ohio, où il suivra un cursus en journalisme tout en réalisant des illustrations pour le journal local. Une fois diplômé, il devient journaliste pour un quotidien de Floride, puis abandonne cette carrière pour se lancer dans la réalisation d’un strip, The City, qui durera vingt-deux ans et sera publiés dans plus de 50 hebdomadaires américains. Son précédent roman graphique, Punk Rock & Trailer Parks, a été consacré comme l’un des meilleurs romans graphiques de 2010 par Booklist. Il a commencé à travailler sur la réalisation de Mon ami Dahmer en 1994 ; le livre sera finalement terminé en 2011 et publié en 2012 aux États-Unis. Derf Backderf a été nominé pour deux Eisner Awards et a reçu de très nombreuses récompenses pour son travail de dessinateur de presse, dont le prestigieux Robert F. Kennedy Journalism Award du dessin politique en 2006. Il vit à Cleveland (Ohio) avec sa femme Sheryl Harris (journaliste lauréate du Prix Pulitzer) et leurs deux enfants.

L’éditeur de çà et là, Serge Ewenczyk, est venu prendre le prix qui couronne un livre autobiographique puisque l’auteur a bien connu le sérial killer personnage principal de son livre. L’auteur de la bande dessinée n’a pas pu être présent sur scène mais il a envoyé le petit message vidéo de remerciement que vous pouvez trouver ci-dessous.


PRIX SNCF DU POLAR CATÉGORIE COURT-MÉTRAGE

Un montage vidéo nous a été montré pour nous présenter les courts-métrages finalistes. Le montage est très sympathique et donne bien envie de voir les œuvres en question. Vous pouvez les découvrir ci-dessous.


Courts-métrages finalistes :

  • Bad Toys II , Daniel Brunet et Nicolas Douste (France, 6 minutes) Dans une ville de jouets, un duo de justiciers fait rage en poursuivant les "méchants", qu’importe le danger.
  • Loot , Greg Rom (Afrique du Sud, 10 minutes) Un braquage sans arme ni violence, où réalité et imagination se confondent pour qu’opère la poésie.
  • La balle de trop , Sébastien Chaplais (France, 16 minutes) Un policier dépressif à la gâchette facile appelle SOS Suicide pour obtenir de l’aide. Un curieux individu lui propose alors une "assistance technique" pour en finir.
  • Hiob , Marco Gadge (Allemagne, 20 minutes) Après des années passées à annoncer la mort de victimes à leurs proches sans état d’âme, un policier redécouvre ses émotions grâce à l’arrivée de son nouveau partenaire.

  • AB- , De Daniel Klein (États-Unis, 9 minutes) Suite à un terrible accident par une nuit d’hiver, un homme se retrouve blessé et coincé dans son véhicule sur le bord d’une route. Les secours arriveront-ils à temps ?
  • Penny Dreadful , Shane Atkinson (États-Unis, 18 minutes) Un apprenti voyou se retrouve mêlé au kidnapping d’une fillette qui se révèle moins commode que prévu…
  • La femme qui flottait , Thibault Lang-Willar (France, 18 minutes) Un quadragénaire un peu naïf découvre le corps d’une femme flottant à la surface de sa piscine. Paniqué, il prend l’étrange initiative de s’en débarrasser en la jetant dans la piscine de son voisin…

A l’issue de cette prestation, le lauréat court-métrage de l’édition 2013, Joachim Weissmann, est monté sur scène pour remettre le prix 2014 à son successeur.
Il a fait un travail de recherche dans le monde entier et tourne un court-métrage pour la SNCF.

Le prix SNCF du polar catégorie court métrage revient à Penny Dreadful de Shane Atkinson.

Shane Atkinson est né et a grandi dans le nord de la Californie. Issu d’une famille de six enfants, ses œuvres sont souvent inspirées de son enfance passée dans ce grand foyer animé. Shane est diplômé de l’Université de Columbia, spécialisé en Cinéma. Penny Dreadful a notamment reçu le Prix du public au Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand en février 2013.

Le directeur d’Adastra Films, Sébastien Aubert, diffuseur du court-métrage en France vient prendre le prix sur scène. L’auteur est désolé de en pas être sur scène mais remercie le public de lui avoir donné ce prix. Le court-métrage a été repéré au festival de Clermont-Ferrand.

Le court-métrage nous est présenté. Il est très bon avec un excellent humour noir. C’est vraiment une œuvre à voir si vous en avez l’occasion. Lors du générique, un message de remerciement de la gamine "héroïne" du film est intégré. Cette dernière nous annonce être très heureuse de ce prix. Elle nous dit que nous sommes maintenant ses amis. Croyez-moi si je vous annonce que ce n’est pas une bonne nouvelle…

La cérémonie s’achève. Elle était très bien menée. Tous les organisateurs, professionnels et bénévoles, ont été très efficients. Cela fait vraiment plaisir de voir que le polar est aussi bien traité en France, malgré l’image négative qu’il a vis-à-vis de certains. L’engouement populaire est aussi présent. Souhaitons au prix de nombreuses années à venir.
Merci d’avoir invité Unification et d’avoir permis de partager cet événement très agréable.

Pour retrouver l’événement en photo, c’est dans le portfolio ci-dessous que ça se passe.


L’ENVERS DU DÉCOR

La cérémonie de remise des prix SNCF du polar a duré une heure, mais elle se prépare pratiquement 1 an à l’avance. Il y a tout d’abord la sélection des livres, bandes dessinées et courts-métrages qui durent plusieurs mois, par des comités d’expert du domaine. Ensuite la SNCF présente les œuvres présélectionnées à ses usagers dans le cadre des trains du polar, de sa participation à des festivals et de son site internet. Puis c’est au public de voter pour ses titres préférés.

La soirée de cérémonie a été possible grâce à 7 personnes dans l’organisation, une vingtaine de personne pour la production (éclairagiste…) parmi lesquels 10 volontaires de la SNCF qui se sont occupé de l’accueil et de l’aide à l’organisation.
Ces volontaires sont aussi des participants au train du polar ou à certains festivals tournant autour des romans / BD / courts-métrages. Les volontaires tournent sur les événements et les années.
Le rythme de travail est très grand toute l’année pour que le prix se déroule au mieux. C’est afin de montrer cela qu’un petit clip a été fait (Cf. première vidéo de l’article) par une personne qui suit tous les événements toute l’année.

Le choix des romans et des bandes dessinées se fait sur toute la production éligible, soit avec une thématique polar. Pour les courts-métrages, c’est environ 200 qui ont été visionnés dont 40 ont été présélectionné avant d’obtenir les 7 finalistes.

Si vous souhaitez participer au vote des courts métrages 2015, vous pouvez vous inscrire sur le site de la SNCF. Un lien vous sera envoyé qui permettra de visionner le temps d’un week-end les courts métrages sélectionnées, puis de voter.

Un grand remerciement aux comités d’expert qui permettent au polar de briller dans notre pays.

Comité d’experts roman

  • Christine FERNIOT, Coordinatrice du comité d’Experts. Journaliste littéraire pour Lire et Télérama, animatrice du Cercle Polar sur Telerama.fr.
  • Pierrette BRAS, Bibliothécaire, organisatrice d’événements littéraires pour des comités d’entreprise.
  • Mikaël DEMETS, Éditeur et responsable du blog laccoudoir.com.
  • Christine GOMARIZ, Correctrice, ancienne libraire, éditrice et journaliste.
  • Yann LE TUMELIN, Bibliothécaire et responsable du blog moisson-noire.over-blog.com.
  • Olivier MICHEL, Libraire de L’Humeur Vagabonde.
  • Bernard POIRETTE, Journaliste et animateur radio pour RTL.
  • Alain REGNAULT, Bibliothécaire à la Bilipo (Bibliothèque des Littératures policières, centre de ressources et de documentation)

Comité d’experts BD

  • Frédéric PRILLEUX, Coordinateur du comité d’Experts. Responsable de médiathèque, spécialiste de la BD policière, chroniqueur pour 813 et K-libre.fr et créateur du blog Bedepolar.blogspot.com.
  • Laurence LE SAUX, Journaliste à Télérama et rédactrice en chef adjointe du site d’informations BoDoï.
  • Eric LIBIOT, Rédacteur en chef Arts & Spectacles à L’Express.
  • Christian MARMONNIER, Auteur, directeur d’ouvrages et pigiste pour diverses revues spécialisées en BD.
  • Dominique PONCET, Commissaire d’expositions et auteur de livres liés à la BD, directeur de la publication et de collection de la revue et des éditions PLG, créateur de la revue Scarce.
  • Clémentine THIÉBAULT, Journaliste, critique, fondatrice du site Noir Comme polar, co-fondatrice de l’association Les Habits Noirs, collaboratrice de nombreux festivals, projets et ouvrages collectifs.

Comité d’experts courts-métrages

  • Roland NGUYEN, Coordinateur du comité d’Experts. Vercingétorix d’honneur au Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand 2011 pour l’ensemble de sa carrière.
  • Patrick BRION, Historien du cinéma.
  • Catherine COLAS, Chargée des programmes courts à ARTE-ZDF.
  • Pascale FAURE, Responsable des programmes courts et créations à Canal +.
  • Florence KELLER, Chargée du développement et des ventes internationales à L’Agence du court-métrage.
  • Alice KHAROUBI, Coordinatrice générale du Short Film Corner au Festival de Cannes.
  • Antoine LOPEZ, Délégué Général et cofondateur du Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand.
  • Jean-Charles MILLE, Directeur de Premium Films, première société de distribution à l’international des films courts.
  • Macha SÉRY, Journaliste au quotidien Le Monde, écrivain.
  • Christophe TAUDIÈRE, Responsable du pôle court-métrage à France Télévisions.

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